Par une précision apportée par le cabinet du Premier-Ministre israélien Netanyahu, ce dernier n’a pas sollicité du Président de l’Etat d’Israël Hertzog une « requête en grâce / bakasha le hanina » du jugement pour corruption mais une « requête en annulation / bakasha le bitul »
Sur un plan procédural, la différence est importante.
La « requête en grâce » signifie implicitement la reconnaissance de la culpabilité du requérant (Netanyahu) dans les faits qui lui sont reprochés, alors que la « requête en annulation » ne la reconnaît pas.
Les conditions de l’annulation du jugement, si elle acceptée par le Président Hertzog, pourra être assortie d’une contrepartie institutionnelle pour Netanyahu (abandon de toute fonction officielle…) ou judiciaire.
Sur un plan institutionnel
La « requête en grâce » ou en « annulation » révèle une fois encore le haut degré de démocratie politique et judiciaire en vigueur en Israël.
Les dirigeants occidentaux seraient bien inspirés de s’inspirer du système israélien.
Ce système garantirait un tout autre degré de respect de l’ordre et des libertés publiques dans leurs propres États.
Il est vrai, le prix à payer par les dirigeants occidentaux conduirait un grand nombre d’entre eux à vivre la situation juridique & politique de Netanyahu, et rien ni personne ne semble l’envisager!
Pierre Saba
3 décembre 2025

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