Abel,
Mon fils, ma bataille,
C’est avec une douleur indescriptible que je t’écris car les circonstances de ta disparition demeurent pour nous une source de souffrance profonde. Depuis ce jour tragique, notre vie a basculé dans un vide que rien ne peut combler.
Ton absence résonne dans chaque geste, chaque souvenir, chaque silence de la maison. Ta présence s’est tue ce jour-là, arrachée par la violence insensée de l’islamisme. Mais dans la mémoire de ta lumière, je continue de marcher. Je porte ton rire, tes gestes, tes rêves inachevés comme une étoile qui ne s’éteint pas. Rien n’effacera la douleur, mais rien n’effacera non plus l’amour immense que tu laisses derrière toi, notamment ce beau jeune homme qui fêtera bientôt ses 14 printemps.
Je revois encore ton sourire, si vivant, si lumineux, arraché trop tôt à ceux qui t’aimaient. Rien ne peut justifier qu’une vie si jeune et pleine d’espoir ait été détruite avec tant de violence par la barbarie générée par cette confession mortifère qu’est l’ISLAMISME.
Mon fils, tu mérites que ta mémoire soit respectée et que ta voix, réduite au silence, soit entendue. Aucun parent ne devrait vivre une telle épreuve, et pourtant c’est désormais notre réalité, comme celle de milliers de français, car depuis ce jour noir du 15 mars 2012, la situation du pays s’est détériorée 10 fois plus.
Comme pour les 12 dernières années passées, je ne te souhaite pas JOYEUX ANNIVERSAIRE, c’est indécent. En revanche, la pensée est omniprésente parmi tous, ta maman, la famille de tes beaux-parents au sens large du terme, Béatrice Dubreuil et Frédéric Picard, les avocats de la famille qui t’ont défendu lors des deux procès…
Que ta lumière continue de briller dans l’obscurité de ce drame.
Adieu Abel, Repose en paix mon fils !
Albert Chennouf-Meyer
Tribune juive s’associe à l’hommage rendu ici par un père à son fils victime de l’islamisme. Nos pensées à Katia et Albert.
Abel, nous n’oublierons jamais.
Poster un Commentaire