Elie Wiesel. Par Rachel Catherine Ksas

Élie Wiesel Messager de la paix » des Nations Unies en 1998

Élie Wiesel aimait raconter cette scène, qu’il disait avoir vécue lors d’une conférence où un étudiant lui demanda :

« Pourquoi soutenez-vous Israël, alors que cela vous attire tant d’ennemis ? »

Wiesel resta silencieux un instant, puis répondit calmement :

« Je ne me demande pas pourquoi Israël a des ennemis. Je me demande pourquoi il en a si peu ».

Il expliquait ensuite que tout peuple qui renaît après la destruction, tout peuple qui refuse la mort à laquelle on l’avait condamné, dérange toujours ceux qui préfèrent l’ordre ancien.

Puis il ajoutait une phrase qui résume sa pensée morale, au-delà de toute politique :

« Israël n’est pas parfait aucun être humain, aucun pays ne l’est. Mais Israël est le seul lieu au monde où un Juif sait qu’on se battra pour sa vie simplement parce qu’il vit. Et cela, je ne peux pas l’ignorer ».

Pour Wiesel, cette position ne naissait ni de la colère ni du nationalisme, mais de sa mémoire : celle des absents, celle de la Shoah, celle des survivants qui avaient juré que l’histoire ne se répéterait pas.

Il concluait souvent :

« Soutenir Israël n’est pas s’opposer à quelqu’un. C’est affirmer que la vie doit l’emporter sur la nuit ».

*Élie Wiesel a reçu le prix Nobel de la paix en 1986 pour son engagement en faveur des droits de l’homme et de la dignité humaine, en tant qu’écrivain, survivant de l’Holocauste et militant. Il est reconnu pour avoir dédié sa vie à témoigner de l’Holocauste et à lutter contre l’intolérance, l’indifférence et l’injustice. 

https://www.fondationshoah.org/hommages/disparition-delie-wiesel

© Rachel catherine Ksas

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