L’odeur du parfum, le goût du double jeu.
On me demande souvent : « Pourquoi dis-tu qu’on ne peut pas faire confiance au président syrien al-Sharaa ? »
Eh bien voilà. Les faits parlent d’eux-mêmes.
1. À peine rentré de Washington, al-Sharaa se croit intouchable.
Selon plusieurs sources, le président syrien est revenu « gonflé », certains disent même trop « parfumé », comme si parfum offert par Trump à la Maison-Blanche lui avait donné un brevet de respectabilité ou un chèque en blanc.
Résultat immédiat : il se met à prendre des initiatives dangereuses, incohérentes, explosives — dont une totalement contradictoire avec toute l’histoire syrienne de l’époque du régime d’Assad : faire venir des forces russes à la frontière avec Israël.
2. Devant Trump, al-Sharaa réécrit l’histoire et attaque Israël. Il retarde l’accord sécuritaire. Il accuse Israël d’avoir violé l’accord de désengagement de 1974, d’avoir expulsé les forces onusiennes, ce qui est faux, de multiplier les frappes — tout en se présentant en victime et modèle de retenue.
Il oublie simplement de préciser que ces frappes étaient des réponses à des menaces islamistes, et souvent pour protéger les Druzes.
Un discours calibré pour plaire à un Trump émerveillé (ça vous rappelle quelqu’un ?) , mais conçu pour délégitimer Israël et améliorer sa propre image.
Autrement dit : les islamistes à la conquête d’un occident NAÏF
Les questions sont simples ET les réponses semblent l’être aussi :
– Al-Sharaa a-t-il réellement changé ?
– Est-il un pragmatique ou un manipulateur ?
– Veut-il vraiment un accord sécuritaire avec Israël — ou simplement le décor d’un accord pour amadouer l’occident ?
Ce que je vois, moi, c’est le même mécanisme islamiste : un langage en fonction de l’auditoire
Le parfum ne change pas la nature d’un homme. Il ne fait que retarder le moment où elle s’impose.
Ne soyez pas naïf : un islamiste ne veut JAMAIS la paix.
© Faraj Alexandre Rifai
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