La Matinale de l’info
Dimanche 16 Novembre 2025
25 Hechvan 5786
רק יחד ננצח
🔥 Glaives de fer
771ème jour de guerre
3 otages (morts) encore détenus
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🔹Sécurité : danger pour la sécurité d’Israël.
La droite met en garde Netanyahu : toute avancée vers une normalisation avec l’Arabie saoudite ne doit pas inclure la reconnaissance d’un État palestinien, considéré comme un « prix au terrorisme ». Parallèlement, Trump et le prince héritier saoudien Ben Salmane doivent discuter d’une coopération régionale et d’une possible adhésion de Riyad aux accords d’Abraham.
🔹Politique : le silence de Bibi.
Ben Gvir et Smotrich attaquent vivement Netanyahu et exigent qu’il rejette clairement l’initiative américaine à l’ONU évoquant un processus pouvant mener à un État palestinien. De plus, Israël craint de perdre son avantage militaire si les USA vendent des F-35 à l’Arabie saoudite. Netanyahu accepterait l’accord si Riyad renonce à exiger la solution à deux États.
🔹7 octobre : retour à l’avant-guerre ?
Deux ans après, Israël ne semble n’avoir tiré aucun véritable enseignement : l’aide croissante du Qatar, l’absence d’alternative à l’UNRWA et une gestion ambiguë du rôle de l’Autorité palestinienne permettent au Hamas de reconstruire ses capacités.
🔹Gaza : exploitation de la détresse des civils.
Profitant des inondations et de la crise humanitaire provoquées par les pluies et les infrastructures détruites, le Hamas renforce son contrôle tout en avertissant ses terroristes et en se présentant comme rétablissant l’ordre. Dans le même temps, l’organisation ne renonce pas à ses armes.
🔹Iran : effondrement économique.
L’Iran se rapproche d’une crise majeure : l’envolée des prix et la pénurie d’aliments de base plongent déjà des millions de personnes dans la faim.
🔹Liban
Le Hezbollah cherche à fixer de nouvelles lignes rouges : pas de retrait, pas de désarmement et aucune concession sous pression israélo-américaine. L’organisation accepte d’élargir le rôle de l’armée libanaise au Sud, mais uniquement sans toucher à sa puissance militaire — un positionnement qui rapproche la frontière d’un nouveau cycle d’escalade.
🔹Hébron : ambiance festive et spirituelle.
Des dizaines de milliers de visiteurs ont célébré la Shabbat « Haye Sarah » autour de la Tombe des Patriarches. Ben Gvir a participé à un panel public, dirigé un Kiddouch et supervisé la sécurité avec la police.
🔹Maison-Blanche : mémoire courte..
Le président syrien Al-Julani a été reçu par Trump, quelques jours après avoir été retiré de la liste des terroristes US, relançant les discussions sur l’avenir de la Syrie et un possible accord avec Israël. En 2017, les USA avait publié une annonce offrant 10 millions de dollars pour des informations sur Mohammed al-Julani, alors présenté comme chef de l’organisation terroriste HTS, branche syrienne d’Al-Qaïda.
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💵 Économie : relation historique essentielle.
Le chancelier allemand Friedrich Merz affirme désormais que la sécurité de l’Allemagne repose largement sur la technologie militaire israélienne – des drones aux missiles Spike et au système Arrow 3. Face aux menaces russes et iraniennes, Berlin approfondit sa dépendance stratégique envers l’industrie de défense israélienne.
💵 Cours de change :
Euro : 3,75 shekels
Dollar : 3,22 shekels
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📕 Message matinal : assurer la sécurité, la stabilité et l’avenir politique d’Israël.
Quand le tandem Ben Gvir–Smotrich menace directement Netanyahu, c’est un signal d’alerte : Trump pousse les limites et teste Netanyahu. Il semble décider à sa place. Pourquoi Bibi se tait-il ? Nous sommes en droit de nous inquiéter. Riyad jubile face aux promesses de F‑35, ce qui pourrait modifier l’équilibre militaire au Moyen-Orient. De plus Ryad voit se profiler au loin l’esquisse d’un État terroriste palestinien qui deviendra, on le sait, un nouveau Gaza.
Pourtant, la solution à deux États est désormais irréaliste. Même les partisans les plus à gauche ne croient plus qu’un État palestinien indépendant, doté d’une armée, de frontières reconnues et d’une économie autonome, puisse se créer entre le Jourdain et la mer Méditerranée. Notre présence en Judée-Samarie est déjà un fait établi, et la sécurité de toute la région restera sous contrôle israélien.
Si Israël veut éviter de se retrouver, dans la prochaine décennie, à gérer des millions de Palestiniens comme citoyens à part entière par défaut, il faut agir rapidement. Cela implique de définir clairement les pouvoirs, les frontières et le statut des zones où vivent les Palestiniens, tout en étendant notre souveraineté sur le reste du territoire. C’est la seule façon nécessaire pour assurer la sécurité, la stabilité et l’avenir politique d’Israël. La solution à deux États est désormais morte.
Avraham Azoulay
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💡 Le billet de Éli Sharaabi : apprécier chaque instant de la vie…
Lors d’une interview à la télévision, la journaliste a souligné l’immense succès mondial de son livre “Hatu’f” (“Enlevé”) et le fait qu’il ait été sélectionné par le magazine Time comme l’un des 100 livres incontournables de 2025.
Lorsqu’on a demandé à Sharaabi quelle était, pour lui, la partie la plus importante du livre, il a choisi le message d’espoir : chaque nuit, lui et ses camarades parvenaient à trouver « une chose positive arrivée aujourd’hui » — avoir reçu une demi-pita supplémentaire, même sèche ; une cuillerée de riz en plus ; un peu de sucre dans le thé, ce qui arrivait peut-être une fois par mois ; ou encore le fait que le terroriste menaçant ne soit pas venu pendant quelques jours.
Tout à l’heure, j’ai moi aussi sombré quelques minutes dans une petite mélancolie entre les casseroles et l’évier — il y a toujours de quoi !
Puis, je me suis rappelé cette interview et tout ce qu’ont dit les survivants de la captivité : que nous devons apprécier ce que nous avons, que rien n’est acquis, que nous sommes libres de faire ce que nous voulons, que nous ouvrons le frigo et il y a à manger, que nous buvons de l’eau pure, que nous voyons la lumière, que nous respirons de l’air frais, que nous sentons l’odeur d’une fleur.
Béni soit Celui qui libère les prisonniers (Matir assourim) — et qui enseigne aux autres à apprécier chaque instant de la vie, en nous posant chaque soir la question :
Quelle est la bonne chose qui m’est arrivée aujourd’hui ?
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