Le fondateur de Wikipédia a bloqué lui-même l’édition de l’article en anglais se référant au « génocide à Gaza »

« Allegations of genocide in the 2023 Israeli attack on Gaza » avait été remplacé par « Gaza genocide »


Le fondateur de Wikipédia, Jimmy Wales, a lui-même bloqué l’édition de l’article en anglais se référant au « génocide à Gaza ». Wales a déclaré que le texte d’introduction contenait des formulations nettement anti-israéliennes et présentait le « génocide » comme un fait incontestable.

Wales a exigé que le texte soit modifié pour inclure l’attribution à diverses sources et des positions contradictoires, et il a souligné que la politique de neutralité de Wikipédia « n’est pas négociable ». La décision a suscité la controverse parmi les contributeurs du site : certains l’ont félicité, d’autres ont estimé qu’il avait cédé à des pressions politiques.

Rappel : les éditeurs de Wikipédia ont officiellement changé l’an dernier le titre de l’article « Allegations of genocide in the 2023 Israeli attack on Gaza » (allégations de génocide lors de l’attaque israélienne de 2023 sur Gaza) en « Gaza genocide » (Génocide à Gaza). Ce changement est intervenu après un vote tenu à l’issue d’un débat qui a duré plusieurs mois.

Les contributeurs ayant voté en faveur du titre « Génocide à Gaza » ont soutenu qu’il existait un large consensus dans le milieu académique et ont cité des articles d’historiens de la Shoah, d’experts en génocide, de professeurs de droits de l’homme et de spécialistes juridiques et politiques. Parmi les spécialistes cités dans l’article figure en bonne place la rapporteuse spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens, Francesca Albanese, une figure controversée que les États-Unis et Israël ont demandé à voir mise à l’écart de l’ONU. Ses propos sont mentionnés plusieurs fois dans l’article.

« Divers observateurs, y compris l’envoyée spéciale de l’ONU Francesca Albanese, ont cité des déclarations de hauts responsables israéliens qui pourraient indiquer une ‘intention d’anéantir’ la population de Gaza, condition nécessaire pour répondre au seuil juridique du génocide », est-il écrit en tête de l’article. Selon l’article, la majorité des chercheurs du Moyen-Orient basés aux États-Unis estiment que les actions d’Israël à Gaza visent à rendre la bande impropre à la vie pour les Palestiniens, et 75 % d’entre eux déclarent que les actions israéliennes à Gaza constituent soit « des crimes de guerre massifs comparables au génocide », soit « un génocide ».

Pour rappel: wikipedia en français

Génocide à Gaza

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Page d’aide sur l’homonymie

Cet article concerne la nature de l’action militaire israélienne durant la guerre de Gaza depuis 2023. Pour les allégations de génocide antérieur à cette guerre, voir Allégations de génocide des Palestiniens.

Cet article concerne un événement en cours.

Ces informations peuvent manquer de recul, changer à mesure que l’événement progresse ou ne pas prendre en compte des développements récents. Le titre lui-même peut être provisoire. N’hésitez pas à l’améliorer en veillant à citer vos sources.
La dernière modification de cette page a été faite le 3 novembre 2025 à 20:46.

 → Sur Wikinews, voir aussi : Catégorie:Guerre à Gaza depuis 2023.

Génocide à Gaza

Des funérailles de victimes de bombardements dans la bande de Gaza en 2023.
DateDepuis octobre 2023
LieuBande de Gaza (Palestine)
VictimesPalestiniens
TypeGénocidechâtiment collectif[1]nettoyage ethniquedéplacements forcésfamineembargobombardementtortureviol et violence sexuelle
Morts68 643 selon le ministère de la Santé de Gaza (octobre 2025)[2]. Décompte jugé très fiable par les Nations unies, l’Organisation mondiale de la SantéHuman Rights Watch et d’autres organisations non gouvernementales[3],[4],[5],[6].Plus de 186 000 selon le journal scientifique The Lancet (juillet 2024)[7].Plus de 62 413 morts « indirectes » (par malnutrition ou maladie provoquées par les blocus et destructions)[8] selon un collectif de professionnels de santé américain (octobre 2024)
BlessésPlus de 170 655[2]
DisparusPlus de 10 000 sous les décombres (ONU, mai 2024)[9]
AuteursArmée israélienne
Ordonné parGouvernement israélien
MotifRemplacement de population[10],[11],[12],[13],[14],[15],[16]Châtiment collectif pour les attaques du Hamas en 2023Expansion territoriale pour l’établissement du Grand Israël[17],[18]Racisme anti-palestinien[19],[20]Arabophobie[21]Islamophobie[22],[23]Sionisme[24]
ParticipantsPrésumés:Royaume-Uni[25]États-Unis[26]France[27]Allemagne[28]
GuerreConflit israélo-palestinien
Conflit Gaza-Israël
Conflit israélo-arabe
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Le génocide à Gaza est un génocide perpétré depuis octobre 2023 à l’encontre des Palestiniens de la bande de Gaza dans le cadre de la guerre qui s’y déroule. Il est orchestré par l’armée israélienne et découle de l’intention proclamée par de hauts dirigeants israéliens de détruire tout ou partie de la population gazaouie par le recours aux massacres, aux déplacements forcés de population, à la famine organisée et la destruction de la très grande majorité des infrastructures civiles et de la quasi-totalité des terres agricoles. D’abord contesté, l’usage de ce terme finit par s’imposer dans le débat académique pour désigner les actes de l’État d’Israël dans la bande de Gaza. Alors qu’une plainte auprès de la Cour internationale de justice est en cours d’instruction, il est reconnu comme génocide par l’International Association of Genocide Scholars en septembre 2025[29].

Si la majorité des experts, des rapporteurs de l’ONU, l’International Association of Genocide Scholars et de très nombreuses ONG imputent à Israël le crime de génocide, l’organe compétent pour rendre un jugement définitif et incontestable concernant une accusation de génocide reste toutefois la Cour internationale de justice (CIJ)[30]. Lorsqu’elle est proprement juridique, la qualification peut s’accompagner d’actions en justice contre Israël et contre ses soutiens à son action pour complicité.

En octobre 2025, le ministère de la Santé de Gaza avait signalé qu’au moins 68 600 personnes étaient mortes dans la bande de Gaza — soit une personne sur 32 —, chiffres rapportés et tenus pour sûrs[31] par les Nations unies, l’Organisation mondiale de la santé (OMS)[6] et différentes organisations internationales[32],[33]. Comparé à d’autres conflits mondiaux récents, le nombre de décès de journalistes, de travailleurs humanitaires et de santé, ainsi que d’enfants, est parmi les plus élevés[34],[35],[36],[37],[38],[39]. Des milliers d’autres corps sont très probablement ensevelis sous les décombres des bâtiments détruits[33],[40].etc, etc.

Henri Kahn

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5 Comments

  1. Génocide inventé pour le peuple inventé palestinien ! Et pendant ce temps-là les vrais génocides perpétrés par les milices musulmanes au Soudan au Congo et ailleurs sont passés à la trappe : la vie d’un africain chrétien ou animiste ne vaut pas celle d’un palestinien !

  2. Bonjour, je ne suis pas contribueur de Wikipedia, cependant l’emploi du mot et terme « génocide  » est inapproprié aussi abusif que déplacé, cela n’est rien d’autre qu’une propagande de ceux qui ont fait le choix de ces actes irréparables du 7 octobre 2023. Cordialement.

  3. Malheureusement, Jimmy Wales n’a pas eu connaissance du texte de Wikipedia France, qui est proprement hallucinant. Il contient des affirmations fantaisistes (Gaza se trouve en Palestine, un État qui n’existe pas, mais dont le même Wikipedia affirme : « La Palestine, en forme longue l’État de Palestine, est un État souverain de jure (loi palestinienne, siège d’État observateur à l’ONU, large reconnaissance internationale) et un proto-État de facto. » Ce texte s’appuie sur des références inexactes (le ministère de la Santé du Hamas devient « ministère de la Santé de Gaza »).
    Cela dit, il y a plusieurs années que le site donne des informations très biaisées, sous l’impulsion de jeunes rédacteurs gauchistes, totalement acquis au décolonialisme et à toutes les « social studies » wokistes qui gangrènent les universités US. Pour ce qui est du manque total de neutralité, je citerai juste les premières lignes de deux entrées, celle concernant LFI et celle concernant Reconquête.

    « La France insoumise est un parti politique français fondé le 10 février 2016. Souvent considéré comme relevant de la gauche radicale, il est classé à la gauche de l’échiquier politique, voire, selon quelques observateurs, à l’extrême gauche. »

    Pour Reconquêtes, pas de circonlocutions (pas de « souvent considéré », pas de « selon quelques observateurs », pas de « voire »). Là, on assène sans nuances:
    « Reconquête est un parti politique français d’extrême droite. »

    On pourrait se contenter d’en rire et de ne voir là que l’expression d’une poignées de « crétins militants ». Mais ce qui s’est passé à la Philharmonie montre que la mouvance anti-Israël a décidé de rester active, malgré le cessez-le-feu. Elle n’a pas l’intention de « lâcher le morceau ». Or, derrière les déclarations officielles de circonstance (« Je condamne fermement », « nous condamnons fermement »), on a de plus en plus le sentiment que rien n’est fait pour protéger les Français juifs. Comment peut-on laisser entrer des spectateurs porteurs de fumigènes quand on sait que des menaces ont été proférées? Lorsque je suis allé à l’hommage aux otages organisé par le CRIF le 6 octobre dernier place des Vosges à Paris, il y avait quatre policiers à l’entrée et chaque sac, y compris les sacs à main, étaient fouillés par un agent de sécurité.
    Tant que les hordes pro-palestiniennes pourront envahir les rues sans être inquiétées, tant que les membres de LFI, Rima Hassan en tête, ne seront pas traduits devant les tribunaux pour leur soutien avoué au terrorisme, tant que nos magistrats refuseront de reconnaître la caractère antisémite de certains actes (assassinat de Sarah Halimi, tronçonnage de l’olivier planté en hommage à Ilan Halimi), je me permettrai de penser que l’État Français choisit, volontairement, par clientélisme, de ne pas lutter clairement contre l’antisémitisme.

  4. D’innombrables articles de Wikipedia (en français et en anglais) relèvent ni plus ni moins de l’incitation à la haine. Tout comme les universités («  » »sciences sociales » » ») et l’immense majorité des médias, l’encyclopédie en ligne est aux mains de l’extrême-droite islamonazie dont elle véhicule l’idéologie raciste, antisémite et pro-iSSlamiste (*) Elle véricule également la propagande européiste, ce qui est dans l’ordre des choses puisque tout cela forme un tout indissociable. Donc Novlangue et inversion des valeurs à tous les étages.
    George Orwell avait anticipé le contrôle des esprits par la manipulation du langage, cette dernière permettant l’émergence d’un totalitarisme sans précédent avec l’approbation de la majorité de la population.
    Cet article immonde (« Génocide à Gaza ») est donc parfaitement en accord avec la ligne habituelle de Nazipedia et avec l’idéologie dominante. Si cela pouvait permettre à certains d’ouvrir les yeux…

    (*) lire les pages de discussion entre wikipédiens permet d’en avoir la confirmation : étant plus nombreux et plus influents, les Indigénistes imposent leur « ligne editoriale » au reste des contributeurs.

  5. Précision apportée à mon précédent commentaire : il est surtout question des articles de Wikipedia ayant un lien avec le contexte politique et sociétal actuel. Ceux qui traitent de sujets non polémiques sont beaucoup moins concernés. Mais il arrive que des articles à peu près factuels et sérieux soient subitement modifiés et réecrits de manière à aller dans le sens des deux courants majoritaires et complémentaires : pro-islamistes/indigénistes et européistes.

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