Tribune Juive

Rima Hassan, l’Intégrale du pire

L’impunité qui défie(gure) la République

©Christophe Petit Tesson/EPA/MAXPPP

Silence des tribunaux. Plaintes en rafale. Liens documentés avec des mouvances jihadistes. Tweets et discours faisant l’apologie du terrorisme. Appels au soulèvement. Antisémitisme délirant et complotiste. Menaces de mort… Et pourtant : rien.

Jusqu’à quand la République tolérera-t-elle cette impunité ?

Des heures de vidéos.

Des torrents de messages sur les réseaux sociaux.

Des slogans à la chaîne exaltant la « résistance armée ».

Une tribune où siègent des représentants et hauts responsables d’organisations classées terroristes par l’Union européenne.

Une manifestation pro-Hamas en hommage à ses dirigeants.

Des liens directs avec les proxys terroristes de la République islamique d’Iran.

Des appels subversifs et séditieux.

Des propos antisémites conspirationnistes allant jusqu’à réactiver les « légendes de sang » médiévales.

Des menaces de mort devenues un mode d’expression récurrent.

Tout est public.

Tout est archivé. (1)

Une part, du reste minoritaire, de ces faits a déjà entraîné une avalanche de plaintes.

Et pourtant : silence.

La République brûle. La justice regarde ailleurs

Il ne s’agit pas de censure. Il ne s’agit pas d’opinion ni d’arguments politiques. Il s’agit de droit. L’apologie du terrorisme et l’intelligence avec une puissance étrangère hostile sont des infractions pénales. Cette dernière peut même être sanctionnée comme un crime, dans les cas les plus graves.

En France, un simple tweet suffit à condamner un anonyme, tandis que la quasi-totalité des innombrables procédures visant les élus LFI depuis des années restent lettre morte.

Ce « deux poids, deux mesures » est incompréhensible pour tant de nos concitoyens.

Tolérer l’innommable, c’est banaliser l’extrémisme.

Se taire, c’est laisser prospérer les passages à l’acte antisémites.

Accorder des passe-droits, c’est affaiblir le pacte républicain.

Notre démocratie n’est pas un menu à la carte.

Elle garantit la liberté d’expression, pas le droit d’appeler à la violence ni de se mêler à des factions terroristes.

Elle protège le débat, non le culte de la haine.

Nul ne peut se retrancher derrière son mandat pour échapper à la justice : le « bouclier » de l’immunité parlementaire dont bénéficie une eurodéputée peut – et doit, lorsque les faits le justifient – être levé par l’autorité judiciaire.

Que faut-il de plus pour que le parquet agisse ?

Combien de plaintes encore pour qu’un dossier soit traité ? (2)

Combien d’années pour rappeler qu’un élu d’extrême gauche n’a pas plus de droits qu’un citoyen lambda ?

Si la loi n’est pas appliquée pour tous, elle devient un privilège.

Et ce privilège lézarde la nation plus sûrement que n’importe quel slogan.

Il serait évidemment malhonnête d’ignorer que notre chaîne pénale est saturée, étouffée par un stock d’environ trois millions de plaintes en attente de traitement.

Mais il est temps que, à l’image de nombreux Insoumis, l’avocate du diable réponde de l’ensemble de son œuvre devant les tribunaux.

Il est temps que la justice cesse, à tort ou à raison, de donner le sentiment d’un… LFI ou laisser-faire institutionnel.

Il est temps que les consciences s’éveillent et que la confiance en l’État de droit renaisse dans notre pays.

Ce dossier constitue l’opération de collecte la plus vaste jamais menée à partir de sources ouvertes portant sur les infractions présumées imputables à Rima Hassan – qu’elles aient ou non déjà été signalées au parquet.

Réunis en une seule et même tribune, ces éléments n’ont d’autre vocation que de permettre à l’autorité judiciaire d’en mesurer toute la dimension, avec la rigueur et la minutie que commande une telle masse de preuves.

Là où, jusqu’ici, chacun se limitait à déposer sa plainte isolée, c’est le « Rimalaya » entier des faits reprochés, ou susceptibles d’incrimination, qui se dresse désormais, document par document, dans toute son ampleur.

Attachez vos ceintures : l’ascension promet d’être glaçante, vertigineuse… et mémorable.

I – Apologies du terrorisme

La jurisprudence et la loi précisent l’étendue de ce délit pénal ainsi que la sévérité des peines encourues.

L’article 421‑2‑5 prévoit des peines « portées à sept ans d’emprisonnement et à 100 000 € d’amende lorsque les faits ont été commis en utilisant un service de communication au public en ligne » : réseaux sociaux, sites Internet, blogs, plateformes vidéo ou tout support accessible sur la Toile.

Extrait d’une décision de justice récente, rappelant la jurisprudence consacrée par nos tribunaux (3) :

« L’article 421-2-5 ne définissant pas l’apologie, c’est à la jurisprudence qu’échut cette tâche. Au sens large, la notion d’apologie renvoie à l’éloge – au sens de la glorification – ou la justification, et vise à susciter une approbation morale. Ainsi, la chambre criminelle de la Cour de cassation considère que le délit consiste dans le fait « d’inciter autrui à porter un jugement favorable sur une infraction qualifiée de terroriste ou sur son auteur ». 

Un éminent universitaire, professeur de droit de la presse, ajoute cette précision sur le site du « club des juristes » (4) :

« Tel devrait encore être le cas d’une députée qualifiant le Hamas de “mouvement de résistance” immédiatement après les attaques : en effet, la référence à la résistance, mouvement particulièrement glorieux et valorisé de notre histoire nationale, n’est pas neutre et tend à porter sur les attaques du Hamas un regard favorable. »

Plus acharnée que ses camarades insoumis les plus haineux envers Israël, Rima Hassan se distingue par un discours qui non seulement légitime et justifie, mais encore approuve et magnifie les actes ou les dirigeants du Hamas.

Florilège :

1- Une vidéo et des tweets – aujourd’hui effacés – sur le 7-octobre, antérieurs à son entrée sur le devant de la scène politique et dévoilés par Nora Bussigny :


2- Lors d’une interview accordée au média Le crayon, en novembre 2023 :

« Le Hamas mène une action légitime : vrai.

   L’État d’Israël a un droit de défense : faux.

   Une solution à deux États est possible : faux. »


3- Le 16 août 2024, lors d’un déplacement en Jordanie sur lequel nous reviendrons, Rima Hassan a relayé une vidéo accompagnée de la chanson Résistance de la chanteuse libanaise Julia Boutros : « Le Sud s’est levé pour résister. »

Dans Les complices du mal, p. 145-146, Omar Youssef Souleimane explique : « le “Sud” fait référence au sud du Liban, la “résistance” est celle du Hezbollah. Julia Boutros avait déjà repris des paroles [jihadistes, NDLR (5)] de son chef, Hassan Nasrallah.(…) », avant de se rendre à Damas pour apporter son soutien à Bachar el-Assad.

4– Cette affirmation sans équivoque dans un tweet du 22 août 2024, qui avait alors réussi à heurter… Aymeric Caron : 

« pour l’essentiel du monde en dehors de la pensée hégémonique occidentale, personne ne rattache le 7 oct à du terrorisme dans le contexte d’occupation et de colonisation de la Palestine qui perdurent depuis 1948. »

5- Trois messages publiés sur X en réaction à la mort de Yahya Sinwar, le « boucher de Khan Younès » et architecte du pogrom, survenue le 16 octobre 2024, « l’homme le plus cruel du Hamas », en qui « l’Iran a trouvé son meilleur collaborateur », dixit Omar Youssef Souleimane :

« La résistance armée est légitime (…) et « même indispensable » (le 17 octobre 2024)

complété par :

6- « Ils ont créé des Sinwar pour les 10 prochaines générations. » (le 18 octobre 2024)

Un tweet au message si pacifiste qu’il a généré la bagatelle de 1,3 million de vues…

et par :

7– « La résistance palestinienne n’est pas en un leader ou en un mouvement, elle est en tout palestinien. » (18 octobre 2024)

8- « From the river to the sea » : la charte du Hamas appelant à l’instauration d’un califat arabe du Jourdain à la Méditerranée et à la destruction de l’État d’Israël, martelée ad nauseam :

Voir encore sa réponse à ce tweet :

Pour couper court à toute vaine controverse sur la signification de ce slogan, rappelons que, comme le relatent Les complices du mal (cité plus haut) et Les nouveaux antisémites (de Nora Bussigny), la foule scandait à l’unisson « Du fleuve à la mer, la Palestine est arabe » lors des innombrables manifestations auxquelles Rima Hassan a pris part – avec tout le ban et l’arrière-ban de LFI – aux côtés du sulfureux islamiste fiché S Elias d’Imzalène, de l’activiste ultra-radical Omar Alsoumi (6), du terroriste Salah Hamouri ou du partisan officiel du jihad Ramy Shaath – ce dernier, moins célèbre, ayant été emprisonné en Égypte entre 2019 et 2022 pour soutien à une organisation terroriste.

Il déclarera d’ailleurs sans ambages, le 27 septembre 2024, place de la République, en arabe : « Les seuls porte-parole légitimes du peuple palestinien sont ceux qui existent dans les tunnels de Gaza. » ou relaiera, le 28 mai 2024, le message suivant sur sa page Facebook : « Si Gaza brûle, Paris brûlera aussi. » (Les complices du mal, p. 112).

On ne s’attardera pas ici sur le parcours des trois autres individus mentionnés, dont les « accomplissements » sont, au demeurant, mieux connus du grand public.

En complément, le lecteur pourra se reporter au second lien du paragraphe IV-I ainsi qu’aux pépites particulièrement éloquentes du chapitre VIII pour le cas où ces appels à la disparition de l’État juif n’apparaîtraient pas encore assez étayés.

9- Le 18 décembre 2024 : « tout Franco-Palestinien doit pouvoir rejoindre la résistance armée palestinienne ».

https://www.franceinfo.fr/politique/la-france-insoumise/l-eurodeputee-insoumise-rima-hassan-de-nouveau-visee-par-une-plainte-pour-apologie-du-terrorisme_6988649.html ;;;;;

10– « On sacrifiera autant de générations que nécessaire mais tôt ou tard on rentrera », scandait-elle le 25 février 2025

dans la plus pure phraséologie du jihad, que l’on retrouvera, par exemple, à travers « Le sang des martyrs ne séchera jamais » (16 août 2025)

ou encore dans un verset coranique, posté en arabe sur son compte Instagram et tellement prisé par les mouvances terroristes qu’Al-Qaïda l’avait relayé à la suite de l’attentat du 11 septembre (7).

11- « Le Hamas a une action légitime du point de vue du droit international » (…) « La légitimité de la lutte armée, dans un contexte de colonisation, elle est extrêmement claire », tout en se targuant de « parler la langue du droit international » au micro de Sud Radio, le 27 février 2025.

Cet article comprend un extrait vidéo légèrement plus long : le Hamas détient « un droit à résister contre une occupation étrangère »

https://www.lefigaro.fr/politique/apres-avoir-ete-empechee-d-aller-a-tel-aviv-rima-hassan-parle-de-l-impunite-glacante-d-israel-20250227?utm_source=app&utm_medium=share&utm_campaign=android_Figaro ;;;;;

Pour ceux qui souhaitent approfondir ce point, Maître Sarah Scialom, experte en la matière, démontre ici l’inanité juridique d’un argument invoqué sans relâche par LFI pour soutenir le Hamas.

12- Des glorifications du Hamas, de Yahya Sinwar, de l’intifada… regroupées :

– dans ces courtes vidéos :

– et dans ce thread (tweets successifs) : 


13- Son entretien le plus ahurissant de tous, accordé à Thinkerview, le 3 septembre 2025 :

La même Sarah Scialom avait aussitôt ironisé sur celui-ci en tweetant :

« L’interview de Rima Hassan c’est le cas pratique des épreuves du barreau ? Parce qu’on a 4 infractions à la seconde. »

La vidéo intégrale (3 h 30) qui constitue le document probant :


👉 Certains extraits parmi les plus saisissants figurent dans ce florilège publié par l’hebdomadaire Franc-tireur :

Des vidéos regroupant quelques extraits :


14- Le 29 septembre 2025, elle qualifiait à nouveau le Hamas de « résistance palestinienne », après en avoir encore appelé au démantèlement de l’État hébreu :

15– Le 19 octobre 2025, elle n’hésitait pas à apporter un soutien appuyé aux exécutions sommaires perpétrées à la chaîne par le Hamas contre des civils gazaouis taxés de collusion avec Israël : « One by one » (sic) : « Un par un », déclenchant un nouveau tollé.

16- Une jolie rétrospective en vidéo de plusieurs « faits d’armes » de celle que Jean-Luc Mélenchon n’hésita pas, en juin dernier, à comparer à… Victor Hugo.

II – Liens et intelligence avec des organisations terroristes 

Article 411‑5 Code pénal : « Le fait d’entretenir des intelligences avec une puissance étrangère, (…) lorsqu’il est de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation, est puni de dix ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende. »

1- Un livre incontournable, La pieuvre de Téhéran, signé par Emmanuel Razavi et Jean-Marie Montali et paru en juin 2025, dévoile les ressorts de la stratégie iranienne d’infiltration globale en Occident et regorge de révélations sur les jonctions de l’extrême gauche, dont Rima Hassan, avec les proxys de Téhéran : Frères musulmans, personnalités affiliées au Hezbollah, acteurs proches du Hamas, du Jihad islamique ou encore du FPLP.

Au terme de près de trois ans d’enquête, les auteurs démontrent que ces éléments participent d’une guerre d’influence et d’ingérence à grande échelle, visant à déstabiliser profondément nos démocraties.

« Après tout ce que nous avons documenté sur elle, comme d’autres journalistes, Rima Hassan devrait avoir perdu son statut de parlementaire européen. Elle devrait être jugée devant une cour spéciale de la République, comme ses collègues Portes, Soudais, etc. Tous ceux, chez LFI, qui sont les complices de la République islamique d’Iran et de ses proxys comme le FPLP et le Hamas doivent répondre de leurs compromissions. » 

Emmanuel Razavi, 18 août 2025, sur le réseau X:

Nombre de faits rapportés dans ce livre, comme par d’autres ouvrages de référence, sont ici traités, recoupés et illustrés au moyen d’articles, photos et vidéos issus de sources distinctes.

En synthèse, l’écrivain franco-iranien délivre un message aussi limpide que glaçant dans ce très court extrait d’une intervention télévisée :

« Il y a aujourd’hui des députés de la République qui font intelligence avec des puissances qui sont hostiles à la France (…) via des proxys terroristes. Je pense bien sûr au FPLP, au Hamas et au Jihad islamique. (…) Très clairement, nous avons aujourd’hui des députés à l’Assemblée nationale qui ne travaillent pas pour la République française ! »

« Les députés LFI concernés ont peur. Peur que nous racontions tout, photos et vidéos à l’appui, à un magistrat », tweetait-il encore, le 12 septembre 2025…

avant de lancer un cri d’alarme sur l’entrisme tentaculaire des mollahs durant son audition, le 28 octobre 2025, devant la Commission d’enquête parlementaire de l’Assemblée nationale sur les liens des partis politiques avec l’islamisme et le terrorisme :

« La République islamique (…) a pour projet de porter le chaos sur le territoire français » (entre 7’53″ et 8’04″ dans la vidéo ci-dessus)

« Je pense qu’il est temps qu’il y ait un débat national sur le sujet parce que (…) la France, la démocratie française, est en danger ! » (51’03″)

2- Le 10 mai 2024, Rima Hassan participait à la conférence d’ouverture du Forum social maghrébin « Maghreb-Machrek », à Tunis. Parmi les autres intervenants figuraient Jameel Mazhar, numéro 2 du Front populaire de libération de la Palestine, ainsi que des délégations / responsables du Hamas, du FPLP et du Jihad islamique…

En 18 tweets, le thread ci-dessous apporte un éclairage précis sur un événement passé sous les radars de la grande majorité des médias français. Ce document a d’ailleurs contribué à alimenter la plainte déposée à l’été 2024 par Maître Gilles-William Goldnadel, au nom de l’association Avocats sans Frontières, contre Rima Hassan (ainsi que Thomas Portes et Ersilia Soudais) pour « intelligence avec une organisation terroriste ».

https://twitter.com/Jules_Laurans/status/1797894300556226737?s=19

https://fr.timesofisrael.com/tunis-des-delegations-du-hamas-et-du-fplp-presentes-au-forum-ou-sest-exprimee-rima-hassan

3- Souvenons-nous également de ces images surréalistes d’une eurodéputée française défilant, le 16 août 2024, dans une manifestation pro-Hamas à Amman, en hommage à Ismaïl Haniyeh, chef politique du mouvement terroriste, à proximité d’un drapeau des Brigades Izz ad-Din al-Qassam, sa branche militaire…

La seconde vidéo ci-dessous compile d’autres éléments intéressants sur le cortège :

Le contenu des pancartes et des slogans brandis par la foule, ce jour-là, ne laisse guère de doute quant à la nature de ce rassemblement, comme l’explique Omar Youssef Souleimane dans cet article de Nora Bussigny qui avait révélé les faits à l’opinion publique.

https://www.lepoint.fr/societe/rima-hassan-s-affiche-pro-hamas-sans-reserve-en-jordanie-17-08-2024-2568113_23.php

L’écrivain franco-syrien ajoutera par la suite dans Les complices du mal que le verset décrypté dans cette publication du Point « est le plus populaire chez les jihadistes du Moyen-Orient pour rendre hommage aux « héros martyrs” tombés dans le combat contre les infidèles. » (p. 144)

4- D’autres preuves éclatantes en vidéo des liens notoires qui unissent Rima Hassan, mais aussi une multitude de figures de LFI, avec le FPLP, classé terroriste en Europe.

À titre d’exemple, La pieuvre de Téhéran (p. 187-193) confirme que cette proximité des Insoumis avec cette faction jihadiste d’obédience marxiste – dont « les miliciens sont formés militairement par l’unité d’élite iranienne Al Qods des Gardiens de la révolution islamique » –est loin d’être l’apanage de Rima Hassan.

5- Quelques médias notoirement affiliés au Hamas (QNN) ou propageant des tropes antisémites, qu’elle relaie très régulièrement.

Les tweets n° 4, 8 et 9 de ce thread sont les plus instructifs à ce sujet ; les suivants concernent Aymeric Caron.

Sur ce volet, on se reportera également au chapitre VI, qui démontre à quel point le Hamas est directement impliqué dans l’organisation des fameuses flottilles pour Gaza, dont Rima Hassan est l’emblème le plus médiatique.

III – D’autres appels au « soulèvement » et à la prise de l’Élysée

1- celui-ci, posté neuf jours après le 7 octobre 2023 : « on ne dissout pas un soulèvement » :

À propos de la signification réelle du terme « soulèvement », on pourra se fier au décodage d’expert de Salah Hamouri, très proche de Rima Hassan : « tu utilises le mot “soulèvement” ; c’est plus doux qu’utiliser le mot “intifada”, alors ça donne le même résultat ». 

Voir le 3e lien (en vidéo) du chapitre VIII.

Le Petit Larousse parachève l’explication : « Dans les pays arabes, révolte populaire menée contre un régime oppresseur ou un ennemi étranger. »

2- en soufflant sur les braises des mouvements étudiants pro-Gaza :

Le 5 mars 2024, sa participation à une conférence à Sciences Po Paris, aux côtés de Rony Brauman, fut « l’allumette qui a déclenché l’embrasement », selon les mots de Nora Bussigny durant son audition, le 21 octobre 2025, par la Commission d’enquête parlementaire précédemment évoquée. Son ouvrage Les nouveaux antisémites dévoile la mécanique subtile par laquelle cette venue a littéralement enflammé le campus (p. 114-130) : mobilisations massives, blocages, occupations, tentes dans les halls, expulsions par la police, slogans radicaux, appels à l’intifada, antisémitisme débridé à l’égard des étudiants juifs…

Sur cette thématique, le tweet suivant a dépassé le million de vues :

Les suivants sont du même acabit :

« Le 28 avril 2024, le lendemain de la participation de Hassan à la manifestation de Sciences Po, relèvera Omar Youssef Souleimane, Ali Khamenei, le guide de la Révolution islamique en Iran, a salué cette manifestation, entre autres, sur X (…) Le 29 avril, sur Télé Matin-France Télévisions, Hassan a confirmé qu’elle n’avait pas vu ce tweet et qu’elle ne connaissait pas Khamenei : “Je n’ai pas de commentaires à faire”, a-t-elle ajouté. »

3- Des appels à la « révolution » et… à la prise de l’Élysée  (23 décembre 2024)

https://www.lefigaro.fr/politique/rima-hassan-appelle-a-la-revolution-et-a-la-prise-de-l-elysee-contre-le-nouveau-gouvernement-bayrou-20241224?utm_source=app&utm_medium=share&utm_campaign=android_Figaro

4- « L’Élysée nous appartient »  (28 mai 2024)

5-… dans une France qu’elle qualifie par ailleurs de « pays colonialiste » et de « pays du Mal » sur des chaînes arabes islamistes

« Quand Rima Hassan, sur des chaînes arabes islamistes – parce que j’ai regardé ses interventions qui soutiennent le Hamas sans réserve aucune, traite la France de “pays colonialiste” et de “pays du Mal”, elle incarne la haine de la France, au-delà même des débats autour de l’antisémitisme. Ce sont exactement les mêmes propos que ceux tenus par les Frères musulmans », Omar Youssef Souleimane. (8)

6-… et dans laquelle elle se présente officiellement comme « réfugiée palestinienne » malgré le fait qu’ »en tant que « juriste » , elle devrait savoir que lorsque l’on acquiert la nationalité du pays d’accueil, on perd son statut de « réfugié » ». Rappel de François Heilbronn, professeur à Sciences Po Paris, durant sa conférence précitée de mars 2024 au sein de l’établissement (Les nouveaux antisémites, p. 117).

IV – Un antisémitisme protéiforme

1- Le premier de ces deux threads (tweets enchaînés) démontre sa dimension complotiste et son recours au vieux mythe des « légendes de sang », des tropes antisémites séculaires qui échappent trop souvent aux fourches Caudines de la justice.


2- D’autres fake news délirantes et dignes des Protocoles des Sages de Sion, ce célèbre faux, d’ailleurs cité dans la charte du Hamas :

« Un palestinien qui a été libéré par Israël avec une perte de la vue, selon le diagnostic médical, une partie de son foie et de ses reins a été prélevée. » (26 juin 2024)

« Le vol d’organes par Israël sur les corps palestiniens sans leur consentement. Une pratique vieille de 30 ans. » (29 octobre 2025)

« Israël a des chiens entraînés pour violer des Palestiniens dans les centres de détention. » (24 juin 2024)

Un tweet qui aura généré… près d’un million de vues sur le réseau X… et convaincu combien d’antisémites de passer à l’acte sur notre sol ?

En voici un autre :

Conspiracy watch en fournit ici un décryptage, accompagné de quelques autres informations:

https://twitter.com/conspiration/status/1805947921528942760?s=19

3- Extrait de l’article publié dans Franc-tireur le 24 septembre 2025 par Nora Bussigny : Rima Hassan emploie le symbole 88 sur Facebook, une façon de dire HH (Heil Hitler), non sans avoir partagé des messages d’Alain Soral dès janvier… 2014 et retweeté une photo de quenelle en provenance de Dieudonné, douze mois plus tard. (Les nouveaux antisémites, p. 237)

4- Extrait d’un éditorial du Point, signé le 30 janvier 2025 par Étienne Gernelle :

« L’abjection est devenue son métier et, il faut le reconnaître, elle l’exerce consciencieusement. Le 27 janvier, le monde commémorait la libération du camp d’extermination d’Auschwitz, et Rima Hassan, elle, postait sur les réseaux sociaux une affiche du journal suisse Le Courrier – qui fut pétainiste pendant la guerre – barrée de ce titre odieux : “D’Auschwitz à Gaza, plus jamais ça !”, ajoutant la mention “bonne journée”. Pire qu’une provocation, ce titreest bien sûr une profanation. Et la petite touche ricanante de l’eurodéputée de La France insoumise est à vomir. (…) Elle avait estimé il y a quelques mois qu’une position du gouvernement français avait été prise “à la demande du Crif”. Cette vieille rengaine antisémite qui voit derrière l’action des gouvernements la main des Juifs… »

V – Des menaces de mort publiques contre plusieurs personnalités, des citoyens jetés en pâture sur ses réseaux sociaux

Quel est le point commun entre Hassen Chalghoumi, François-Xavier Bellamy et la militante franco-israélienne Rachel Touitou (9) ?

Tous ont déposé plainte contre l’eurodéputée LFI pour des « menaces de mort » sur le réseau X qui provoquèrent une pluie d’autres messages comminatoires, parfois terrifiants, de la part de ses suiveurs.

L’imam de Drancy qualifiera même ce post de « fatwa » numérique.

L’élue socialiste strasbourgeoise Pernelle Richardot a également dû se résoudre à demander une protection fonctionnelle et à signaler à la justice les propos proférés contre elle par Rima Hassan dans un tweet du 26 novembre 2024.

Dans son ouvrage Les nouveaux antisémites (p. 165), Nora Bussigny relate que deux étudiants strasbourgeois ayant brandi (sans agressivité) des drapeaux israéliens devant elle ont fait l’objet d’une publication sans floutage de leurs visages sur le compte Instagram de « Lady Gaza ». L’initiative a déclenché plus d’un million de vues, un véritable torrent de messages haineux et antisémites, amenant les victimes à saisir la justice au titre d’une infraction pénale créée à la suite de l’assassinat barbare de Samuel Paty. 

« Quand la vidéo est sortie, c’était tellement l’enfer que le doyen m’a accordé une protectionJe n’arrivais plus à aller en cours », témoigne l’un des jeunes.

VI – Les preuves en rafale que les flottilles pour Gaza – dont elle est la figure de proue et auxquelles elle a pris part à deux reprises, avec d’autres députés insoumis – sont l’instrument du Hamas

Le Hamas a officiellement revendiqué la paternité de l’opération :

Des documents officiels, découverts dans la bande de Gaza, l’attestent :

https://www.i24news.tv/fr/actu/israel-en-guerre/artc-des-documents-trouves-a-gaza-prouvent-l-implication-du-hamas-dans-le-financement-de-la-flottille-sumud?s=03 ;;;;;

Les révélations du documentaire Double Agent, qui a infiltré la flottille Sumud, le confirment :

Un rapport officiel israélien avait précédemment établi la coordination des flottilles par les réseaux du Hamas et des Frères musulmans :

Les liens de la flottille Sumud avec le Hamas sont encore précisés ici :

Difficile, dès lors, d’être surpris de voir le compte X de cette expédition relayer directement les communiqués officiels du Hamas… 

Dans le premier lien ci-dessous, l’apologie du terrorisme semble même caractérisée :

Dès juin 2025, Zaher Birawi, haut responsable du Hamas en Europe, avait été identifié comme le cerveau de la Flottille de la Liberté par les observateurs les mieux informés :

Le nom de l’un des bateaux rend lui-même hommage à un « pacifiste » notoire :

Et quand la presse s’apprête à révéler les tombereaux de dérapages antisémites, négationnistes et homophobes déversés par le porte-parole de la Global Sumud Flotilla, Mustafa Cakici – avec lequel la complicité des passagers, dont Rima Hassan, était pourtant sans faille –, il devient soudainement plus prudent de le démettre de ses fonctions et de s’en désolidariser.

Reconnaissons toutefois que les « flottilles du Hamas » font preuve d’une grande inclusivité en accueillant également à leur bord les thuriféraires les plus zélés du Hezbollah, une autre succursale terroriste de Téhéran.

L’un des passagers, Thiago Ávila, décrit comme « un agent d’influence de la République islamique d’Iran » par Emmanuel Razavi, fait ainsi partie des fervents soutiens de la milice chiite libanaise.

Cet activiste brésilien, qui jouait de la guitare aux côtés de Rima Hassan sur l’une des embarcations, s’était même rendu aux obsèques du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qu’il avait célébré comme « un martyr et un exemple vivant de sacrifice ».

Ce thread fournit quelques photos et vidéos à son sujet :

On se référera enfin aux précisions complémentaires apportées sur ces flottilles dans Les complices du mal (p. 86-89).

VII – Des soupçons et interrogations persistants

1- sur les liens qui l’auraient unie au régime sanguinaire syrien de Bachar el-Assad

De nombreux observateurs ont fait part de leur étonnement devant le silence de Rima Hassan sur les exactions et massacres perpétrés par l’ancien dictateur de Damas, et plus encore face à sa propre liberté de circulation dans un pays si difficile d’accès pour les citoyens français.

Omar Youssef Souleimane relève dans Les complices du mal qu’« en mars 2024, Hassan a effectué un retour à Neirab, afin d’être “proche de son peuple”, comme elle l’a déclaré sur Al Jazeera arabe. (…) Comment a-t-elle pu entrer en Syrie sans être importunée par la police, alors qu’elle est la fondatrice et présidente de l’Observatoire des camps de réfugiés en France ? »

2- sur la protection dont elle a pu bénéficier pour pénétrer dans d’autres pays réputés pour l’herméticité de leurs frontières et pour participer à une manifestation pro-Hamas à Amman à laquelle seules de très rares femmes, intégralement voilées, étaient présentes ? 

Voir les vidéos aux paragraphes I-16, entre 1’49 » et 2’14 », et II-3 (seconde partie).

3- sur sa collusion éventuelle avec le pouvoir autoritaire et répressif d’Alger

Cf. également la vidéo en I-16, entre 2’14 » et 3’07 », ainsi que cette déclaration de Paul Amar, le 12 juin dernier, sur CNews :

« Depuis la chute de Bachar el-Assad, Rima Hassan s’est mise – ce sont des informations que je vous donne – au service de l’Algérie »,

https://fr.timesofisrael.com/selon-paul-amar-rima-hassan-sest-mise-au-service-de-lalgerie

4- sur l’hypothèse d’une collaboration directe de sa part avec la République islamique d’Iran, et non à travers ses seuls proxys terroristes

Extrait de La pieuvre de Téhéran, p. 191-192 :

« Les services iraniens cherchent des personnes qui ont le potentiel pour devenir responsables associatifs ou politiques. Dès qu’ils les ont trouvées, ils se lancent directement ou indirectement dans un travail de longue haleine, afin qu’elles entament une grande carrière, et qu’elles deviennent plus tard leurs porte-parole. Rima Hassan, compte tenu de ses origines, de sa personnalité et de son caractère, est sans doute considérée comme une perle rare pour les extrémistes du Proche-Orient, à la solde des services de renseignements iraniens. Au regard de sa connaissance de la région, difficile d’imaginer que ce point lui ait échappé. A minima, il ne peut pas lui avoir échappé qu’elle fréquente des militants du FPLP. Du reste, son champ lexical est très proche du leur comme de celui des mollahs iraniens. » Sa manière de soutenir la cause palestinienne « présente des similitudes troublantes avec le mode de combat idéologique des islamistes. (…) Au regard de ce qu’on sait des tentatives d’infiltration iraniennes en Europe, le Parlement européen pourrait sans doute utilement se pencher sur la question. » 

Ancien agent double infiltré au sein des services secrets iraniens pour le compte du contre-espionnage français, Matthieu Ghadiri, à qui l’on doit ces propos, est un expert reconnu sur ces questions.

Par ailleurs, le degré de proximité de Rima Hassan avec Shahin Hazamy, un « agent d’influence iranien », selon Emmanuel Razavi, reste à établir.

On se référera en outre au témoignage de l’auteur de La pieuvre de Téhéran devant la Commission d’enquête parlementaire (à partir de 24’12 » dans la vidéo insérée au chapitre II) ou encore aux interactions de l’eurodéputée LFI avec cet individu sur les réseaux sociaux – dont Nora Bussigny livre un exemple en page 112 de son dernier ouvrage.

5- sur l’évolution spectaculaire de ses moyens financiers 

La journaliste d’investigation précise également dans Les nouveaux antisémites : « J’avais moi-même eu la confirmation de sa précarité dont elle avait pu se plaindre (à raison) durant ses études. En avril 2024 (donc, juste avant son élection), elle lance aux avocats de l’OJE, l’Organisation juive européenne, sur son compte X : “On n’en restera pas à l’absence de poursuites me concernant, je ne connais pas la capitulation, je vais vous traîner devant la justice comme on ne vous a jamais traînés vous et vos complices. J’ai le temps et l’argent. Vos cinquante avocats n’y feront rien”. Elle renchérit : “Vous êtes si petits face à la résistance palestinienne à laquelle j’ai été biberonnée !” »

Et l’essayiste de conclure : « Comment a-t-elle soudainement acquis une telle aisance financière ? »

Toujours est-il que son train de vie semble corroborer ses propos précédents : voyages nombreux, séjours dans des hôtels cinq-étoiles tels que le Ritz en Jordanie…

6- Ce portrait publié dans Franc-tireur, le 8 mai 2024, revient sur certains de ces éléments troublants :

https://www.franc-tireur.fr/rima-hassan-pasionaria-intifada

VIII – D’autres pépites

« Il n’y aura pas de 2 États. Peut-être qu’il faut que je l’écrive en arabe en français et en anglais pour que ça rentre. » (5 janvier 2024)

« La solution à deux États, elle existe plus. La communauté internationale, elle peut continuer de dire ce qu’elle veut. Elle existe plus. » Une saillie du terroriste Salah Hamouri, à proximité d’une Rima Hassan dont le regard, le hochement de tête et le franc sourire expriment un adoubement teinté d’admiration.

La séquence figure dans cette vidéo tournée par Samuel Madar durant la Fête de l’Humanité, en septembre 2024.

L’ouvrage Les complices du mal a exhumé cet autre tweet – aujourd’hui effacé – appelant à l’éradication d’Israël, qu’avait publié la pasionaria de la cause palestinienne dans la foulée du 7-octobre. (p. 158) :

« Il y a en Europe des dizaines d’États, pourquoi n’accueilleraient-ils pas les Israéliens, qui pour beaucoup viennent d’Europe ? »

Pour les très rares lecteurs qui, à ce stade, n’auraient pas encore compris, Nora Bussigny rapporte en outre, à la page 116 de son dernier livre, que lors de sa conférence à Sciences Po Paris, Rima Hassan « a diffusé un diaporama pour expliquer qu’il fallait que tous les “réfugiés palestiniens” (près de 6 millionsce qui inclut, cas unique dans l’histoire des peuples, les descendants des réfugiés sur quatre à cinq générations) reviennent en Palestine libérée “du fleuve à la mer” ».

« Israël est une monstruosité sans nom. » (26 mai 2024)

« Pour le colonisé, la vie ne peut surgir que du cadavre en décomposition du colon. » (12 juillet 2024)

Enfin, qui s’étonnera encore de voir le nom de Rima Hassan figurer parmi les 300 signataires d’une lettre adressée, le 30 octobre 2025, au New York Times enjoignant à sa rédaction de retirer son reportage sur les viols de masse commis lors des attaques du 7-octobre ?

300 personnalités exigent du New York Times le retrait d’un reportage sur les violences sexuelles commises le 7 octobre

Entre « néga-sionisme » et révisionnisme, on ne flirte plus avec l’ignominie.

On s’y enfonce avec délectation…

Conclusion 

Compte tenu de l’immensité de l’œuvre de Rima Hassan au cours des deux années écoulées, cette somme – aussi imposante soit-elle – a nécessairement exigé une sélection drastique.

Reste une question abyssale : si un tel amoncellement de faits a pu être établi à partir de sources publiques – parfois issues d’enquêtes journalistiques d’une rigueur exemplaire –, qu’apprendrait-on encore si nos services de police et de renseignement menaient, à leur tour, de véritables investigations ?

© Claude Goldenfeld, historien des idées


Notes

(1) À toutes fins utiles, toutes les publications sur les réseaux sociaux évoquées dans cet article ont fait l’objet de captures d’écran, qui pourront être transmises à la justice par Tribune juive en cas d’effacements ultérieurs de la part de Rima Hassan.

(2) Précisons que, à ce jour, l’eurodéputée LFI s’est d’abord rendue le 30 avril 2024 (en compagnie de Mathilde Panot) à la convocation de la police judiciaire dans le cadre d’enquêtes pour « apologie du terrorisme » à la suite de ses déclarations dans le média Le crayon (cf. I-2).

Elle a également été entendue en audition libre, le 16 avril 2025, par la brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP), pour des faits analogues, des éléments de son implication éventuelle dans le « soulèvement » de Sciences Po Paris (cf. III) ainsi que dans le cadre de la plainte déposée contre elle par François-Xavier Bellamy (cf. V).

(3) CA Grenoble, 2e ch. des appels correctionnels – n° 23298000079 – 26 septembre 2024 : arrêt disponible en ligne.

(4) Site Internet Leclubdesjuristes.com : Faut-il supprimer, réécrire ou redéplacer le délit d’apologie publique du terrorisme ? Evan Raschel. (3 décembre 2024)

(5) « J’embrasse vos mains tenant la gâchette avec laquelle Allah tire sur les assassins de ses prophètes, de ses serviteurs et sur les corrupteurs de la terre. » (Les complices du mal, p. 146)

(6) Un exemple de rassemblement où les principales figures de LFI ont assisté aux appels à l’intifada lancés par Omar Alsoumi, multirécidiviste en la matière – et toujours impuni –, devant une foule scandant le traditionnel slogan « From the river to the sea ».

(7) « Ne pense pas que ceux qui ont été tués dans le sentier d’Allah soient morts. Au contraire, ils sont vivants, auprès de leur Seigneur, recevant leur subsistance. » Le Coran, Sourate Al-imran, verset 169 : cette référence est tirée du livre Les complices du mal, d’Omar Youssef Souleimane, p. 146-147.

(8) Source : Lefigaro.fr : interview d’Omar Youssef Souleimane du 26 septembre 2025.

(9) La militante Rachel Touitou a, pour sa part, déposé plainte dans son pays de résidence, Israël, le 3 octobre 2025. 

Par ailleurs, au regard de l’ensemble de ce qui précède, la saillie de Rima Hassan, pourtant éloquente, du 11 avril 2025 contre le président du Sénat : « @gerard_larcher est une crapule » relève presque de l’anecdote… Annoncée le 17 mai, la plainte de ce dernier pour « diffamation et injure » aura-t-elle plus de chances d’aboutir que les autres ?


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