
Il y a une dizaine d’années , on pouvait écrire « Heureux comme un juif en France ».
Après Ilan, après Sarah , après tous les meurtres de juifs par des islamistes chauffés à blanc par une propagande insidieuse et continuelle … le regard a changé et l’aliya, la montée vers Jérusalem, est devenue une option raisonnable.
La France insoumise, parti extrémiste de gauche, est devenue La France islamiste afin de hisser son leader au deuxième tour de la prochaine élection présidentielle.
L’écrasement du Hamas terroriste par Tsahal, l’armée israélienne a déchaîné les passions et a entraîné le renversement des rôles : ceux qui recherchaient des otages pour les libérer ont été traités de criminels par des populations de racistes et d’anti Juifs ! Et les Juifs de France ont mis leur kippa dans leur poche et leurs Maguen David ne sont plus visibles.
Les chiffres ne sont pas encore établis ni fiables. Il y a des allers et il y a des retours mais la tendance est forte surtout chez les jeunes générations.
La France de notre enfance, même si elle n’était pas toujours en territoire de France, a beaucoup changé et des « quartiers sensibles » ceinturent les villes .
Ceux qui y habitent ne jouent pas tous le jeu de l’intégration. On ne va pas entrer dans la controverse de l’immigration.Philippe de Villiers a intitulé son dernier essai : « Populicide » !
Ce qui est nouveau et très révélateur c’est l’exode de jeunes Français vers des pays étrangers.
« Fatigue fiscale, situation politique instable, difficulté à se projeter vers l’avenir… Le marasme français actuel pousse de nombreux actifs à quitter le pays pour s’installer à l’étranger. Et difficile pour eux d’imaginer un retour.
« Rien, a priori, ne nous destinait à vouloir quitter notre pays. Mais depuis la naissance de notre fille, notre regard a changé », confie Jérôme*, 33 ans, responsable financier dans une ETI en région parisienne. Lassé par la pression fiscale, une« classe politique déconnecté » et une France dans laquelle il ne « se reconnaît plus », il s’apprête à tourner la page. D’ici quelques mois, il quittera la France avec sa famille, destination le Canada ou l’Australie. « Nous préférerions rester et contribuer au développement du pays, mais nous choisissons désormais de travailler pour nos propres intérêts. Les personnes que nous jugions autrefois individualistes nous paraissent aujourd’hui simplement lucides », observe-t-il, amer.