Ré Milhaine Refasol, la diva des larmes utiles. Par Paul Germon

Ré Milhaine Refasol, nouvelle prêtresse du Bien universel, s’est inventé un passé de réfugiée, un pedigree héroïque et un diplôme à chaque indignation. Membre très exposée du Parti Human(n)iste Européen, adulée par l’inénarrable Catilina Bartaba-PMU, elle incarne cette génération d’influenceurs de la haine tranquille : ceux qui font de la cruauté un acte militant et de la victimisation un métier.

Ré Milhaine Refasol est une héroïne d’époque : tout en indignation et en wifi. Réfugiée — d’après elle — d’un pays dont l’identité varie au gré des talk-shows, des algorithmes et des subventions, elle se dit fille d’un peuple sans terre, mais visiblement très doué pour occuper les plateaux.

Rejetonne d’une famille jadis plus portée sur la kalach que sur la calligraphie, elle reste pudiquement silencieuse sur ce petit « détail » biographique. Elle préfère évoquer ses diplômes : innombrables, invérifiables et assortis de tampons multicolores. Une trajectoire exemplaire pour celle qui milite aujourd’hui au Parti Human(n)iste Européen, ce mouvement d’avant-garde qui prône la paix universelle… sauf pour les mauvais peuples.

Dans ce cénacle du Bien, elle brille. Son mentor, l’inénarrable Catilina Bartaba-PMU, la décrit comme « une conscience vibrante et connectée ». On ne saurait mieux dire: vibrante de haine, connectée à tous les mots d’ordre du moment, toujours prête à transformer la barbarie en tendance.

Car Ré Milhaine Refasol, c’est l’art du confort militant. Depuis un pays démocratique qu’elle méprise mais qui la protège, elle encense les tueurs et pourfend ceux qui leur résistent. Elle fabrique de la vertu à la chaîne, vendue en stories et en slogans recyclables.

Sous son brushing compassionnel se cache le vieil antisémitisme remis à neuf : plus marketé, plus photogénique, plus « inclusif » paraît-il. Elle hait avec élégance, comme on fait du marketing d’influence.

Et quand la réalité la dément, elle se réfugie dans sa zone franche émotionnelle, drapée dans le pathos et bénie par Catilina Bartaba-PMU: l’amitié sacrée des indignés de salon.

Sainte Ré Milhaine Refasol, docteure honoris causa en indignation rentable, prêtresse du meurtre moral sous couverture human(n)iste. Que Dieu nous garde de ces anges aux mains manucurées qui prêchent la haine au nom de l’amour.

© Paul Germon

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1 Comment

  1. J’attendais avec impatience les nouvelles du parti humaniste ! Permettez-moi juste une toute petite remarque : Milhaine Refasol ne haït pas avec élégance ! La laideur de son idéologie se reflète sur son visage, malgré un brushing impeccable.

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