Tribune Juive

Les alliés de La France insoumise complices politiques des nostalgiques de Pétain. Par Simon Moos

Hier, à visage découvert, l’eurodéputée Rima Hassan a soutenu la traque de l’organisation terroriste Hamas contre les civils palestiniens soupçonnés d’avoir « collaboré » avec la démocratie israélienne.

Il y a dix ans, une telle dérive aurait scellé son exclusion immédiate, la mise au ban de son parti La France insoumise et la rupture nette de toute alliance à gauche.

Mais aujourd’hui, rien.

Depuis deux ans, à gauche, le champ de l’acceptable s’élargit jusqu’aux ténèbres, jusqu’aux discours que seul l’esprit le plus maléfique ose enfanter.

Peu à peu, les propos ouvertement haineux se sont imposés comme de simples « positions controversées », presque des banalités.

D’Olivier Faure à Marine Tondelier, « les modérés » n’ont plus ni la force politique ni la droiture morale d’ériger la moindre ligne rouge.

Les mêmes qui prêchent encore le barrage « républicain » contre le Rassemblement national au nom d’un passé sulfureux s’agenouillent aujourd’hui sans honte devant les héritiers du même mal.

La gauche me répugne.

Elle est malhonnête et servile.

Elle empeste l’hypocrisie, exhale la haine des Juifs, méprise les chrétiens, rejette l’Occident et trahit la France.

Si la presse traitait le Parti socialiste comme elle traite la droite depuis quarante ans, chaque interview se transformerait en interrogatoire sur sa proximité avec les partisans de l’horreur.

Si la classe politique faisait preuve de la même rigueur envers le Parti socialiste qu’envers la droite, jamais Sébastien Lecornu n’aurait conçu de pactiser avec Olivier Faure.

Ce deux poids deux mesures est à vomir.

Nous devons traiter les alliés de La France insoumise comme nous avons traité les complices politiques des nostalgiques de Pétain.

© Simon Moos

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