Le jour de la commémoration de l’assassinat de Samuel Paty, Abdelali Mamoun, imam de la mosquée de Paris, en parle ainsi : « Ce personnage, Emmanuel Paty… Quand on parle d’Emmanuel Paty les Musulmans en ont marre, parce que c’est eux qui sont visés.» ⤵️ pic.twitter.com/LdtbQrvwix
— Carine Azzopardi (@CarineAzzopardi) October 16, 2025
Abdel-Ali Mamoun est l’imam de la Mosquée de Paris. Cet homme a montré son vrai visage et son incapacité à respecter la dignité humaine en dérapant gravement à propos de la mort de Samuel Paty.
Regardez cette séquence, elle est éclairante. L’homme ne se présente pas comme un islamiste et pourtant difficile de distinguer son discours d’où suinte la haine de celui d’un fanatique.
Le fait de ne pas se souvenir du prénom d’une victime emblématique est déjà gênant. Mais c’est insuffisant pour calmer la rage profonde que ressent cet imam : son refus de rendre hommage au professeur exécuté est tellement inscrit en lui qu’il ne lui suffit pas de piétiner son prénom, il faut qu’il le déshumanise en utilisant le terme de « personnage ». « Ce personnage, Emmanuel Paty ». Cette façon de faire est une manière de transformer un homme en instrument.
Ce qui est intéressant est que cet homme ne peut s’empêcher de cracher son fiel alors même qu’il sait pertinemment qu’il ne le doit pas. Mais sa haine est plus forte. Elle lui échappe et s’inscrit sur ses traits, dans son vocabulaire et sur le fond. Plus sa voix se fait onctueuse, plus on sent que ce miel est là pour faire avaler le fiel. L’imam atteint ainsi un degré d’indécence assez exceptionnel en réussissant à évacuer la mémoire et le drame vécu par Samuel Paty pour victimiser sa propre communauté.
Et il le fait en prétendant que ce sont « les musulmans qui sont visés ». Sauf que c’est faux. C’est exactement l’inverse : les musulmans sont au contraire les plus épargnés par les violences inter religieuses. Peut-être parce qu’ils en sont plus souvent à l’origine que victimes. Ainsi ils sont les plus épargnés par les actes anti-religieux (environ 175 pour les actes anti-musulmans, un millier pour les actes anti-chrétiens et 1600 pour les actes anti-juifs) et hélas sont souvent surreprésentés parmi les auteurs.
Et le discours de ce genre d’imam ne peut que renforcer cet état de fait. C’est d’autant plus triste que même si l’emprise islamiste est profonde et est majoritaire chez les plus jeunes, il y a nombre de personnes de culture musulmane qui aspirent à la véritable démocratie, à la liberté, à l’égalité. Mais aujourd’hui il est difficile pour elles de trouver leur place entre un renforcement de l’emprise islamiste qui touche une bonne moitié des musulmans et l’effondrement de l’Occident, incapable de transmettre la culture humaniste, égalitaire et libertaire aux sources de sa prospérité, de son développement et de sa civilisation.
© Céline Pina
Ne regardant pas France-Info, je n’avais pas entendu cet interview. Merci à Céline Pina et TJ de le signaler. Un exemple de plus d’une incroyable inversion victime-coupable. « Les » Musulmans sont présentés en victimes alors que ce sont les Juifs qui sont attaqués dans la rue et dans les synagogues et que les églises se mettent mystérieusement à prendre feu un peu partout. Jusqu’où peut aller la mauvaise foi !
Un grand grand merci chère Céline PINA . J’ai pour vous un immense respect pour la parole que vous prodiguez lorsque vous êtes interrogée à la télé. Vous dites toujours la vérité avec force détails intelligents…Continuez à nous passionner – merci
Ce monsieur tient le discours des Frères Musulmans. Merci à Céline Pina et à Tribune Juive de nous informer.