
Ne soyons pas naïfs ! Les réactions anti-israéliennes immédiates que nous avons observées juste après les massacres du 7 octobre étaient évidemment planifiées pour bon nombre d’entre elles. Le Hamas, la République islamique d’Iran et le Qatar (les trois acteurs clefs de l’attaque du 7 octobre) avaient programmé un plan post-7 octobre afin de déclencher des manifestations et des actes subversifs, tout cela associé à un plan média extrêmement bien huilé. Des drapeaux, des t-shirts, des enseignes géantes aux couleurs du pseudo-État de Palestine étaient prêts et disponibles dans les facultés et les villes occidentales à peine le pogrom génocidaire perpétré. Face à l’effarement du monde sidéré par ces actes de barbarie inégalés depuis les crimes de l’Allemagne nazie, il fallait pour les ennemis d’Israël ne pas s’aliéner l’opinion publique occidentale, et donc proposer immédiatement une contre-narration antisémite avec un déluge (le mot n’est pas choisi au hasard) de propagande en ligne et de manifestations en tous genres.
Ce fut chose faite grâce à des agents d’influences et des agitateurs entraînés présents sur le sol européen et américain, qui œuvrèrent au sein des universités, mais aussi du monde politique, médiatique et culturel. Rappelons que des organisations américaines pro-Hamas comme « Students for Justice in Palestine » et « Jewish Voice for Peace » sont accusées par d’anciens otages israéliens d’avoir été le bras de la propagande du mouvement terroriste aux États-Unis. Une plainte déposée par le National Jewish Advocacy Center (NJAC) contre ces deux organisations précise que « Students for Justice in Palestine » a dès le 8 octobre distribué à toutes ses branches aux USA un «kit » de propagande encourageant « un vrai soutien – et pas seulement rhétorique – au Hamas », incluant des manifestations organisées et des collectes de fonds…» (Times of Israel)
Pire encore, trois minutes avant le début de l’attaque du 7 octobre, le groupe « Students for Justice in Palestine » de l’Université de Columbia publiait sur Instagram un message disant : « Nous sommes de retour !! », en invitant ses membres à rester connectés (cette annonce faisant suite à des mois d’inactivité de ce compte Instagram)». (I24News).
Un ex-otage du Hamas du nom de Shlomo Ziv a témoigné que l’un de ses geôliers se vantait du fait que le Hamas avait des agents sur les campus américains…À ce stade une question se pose : si tant de monde – et même du menu fretin – était au courant, comment les services de renseignement occidentaux ne le furent pas… ? Cela est tout bonnement impossible !
« Étrangement », suite à la libération des derniers otages israéliens retenus à Gaza, les manifestations anti-Israéliennes ne cessèrent pas pour autant, notamment à Barcelone par exemple. Mais, je voudrais dire ici qu’un « tweet » posté le 9 octobre 2025 par la députée Mathilde Panot, membre éminente du parti français pro-Hamas « La France Insoumise », m’intrigua. C’était sur le réseau social X et il disait (en plus de l’abjecte propagande antisémite habituelle) : « Un accord de cessez-le-feu en passe d’être signé. Espoir et soulagement de voir le génocide s’arrêter. La vigilance et la mobilisation restent d’actualité. Aux colons israéliens nous disons : libérez Gaza, libérez la Palestine. Et Liberté pour Marwan Barghouti. »
Tiens ? Que venait donc faire cette nouvelle revendication pour la libération du chef terroriste, ancien patron des Tanzim du Fatah de Yasser Arafat et tueur de masse de Juifs, Marwan Barghouti ? Même s’il fut un temps pressenti comme faisant partie des terroristes dont le Hamas voulait la libération, l’énoncé de ce nom, tombant comme un cheveu sur la soupe, m’apparut téléguidé…À peine une semaine après ce post de la députée insoumise émergeait la même revendication, – c’est-à-dire la libération du terroriste Marwan Barghouti -, mais réclamée cette fois-ci par l’actrice américaine Cynthia Nixon, connue pour son rôle dans « Sex and the city« . On pouvait lire sur son compte Instagram : « Marwan a besoin d’être libre pour gouverner, construire après le cessez-le-feu à Gaza, pour aider à paver le chemin vers un État palestinien et une paix juste ». Eh bien, dites-moi quelle belle synchronisation des deux côtés de l’Atlantique pour demander la libération d’un chef terroriste dont on n’entendait plus parler depuis le 7 octobre 2023…Nous ne sommes évidemment pas face à une coïncidence (même si les deux femmes n’ont évidemment aucun lien entre elles), mais face à des actions coordonnées et commanditées par des organisations pro-«palestiniennes» et les États qui les contrôlent.
Nous sommes donc passés à la phase II de la nouvelle mission donnée aux agents d’influence de l’Intifada globalisée. Le but est de ne jamais relâcher la pression sur Israël. Au même titre que les soviétiques avaient réussi à infiltrer les milieux universitaires, politiques, médiatiques et culturels pendant la Guerre froide, les islamistes (Qatar, Iran, Hamas, Turquie, etc.), mais aussi l’« Autorité palestinienne » sont parvenus à placer leurs pions (agents ou simples idiots utiles) au cœur des centres de pouvoir des sociétés occidentales.
Une question reste cependant en suspens : Que font les services de contre-terrorisme occidentaux ? Seraient-ils aussi, pour certains, complices de ces mouvements antisémites en refusant sciemment de débusquer leurs taupes ?
© Frédéric Sroussi
