Jusqu’où ira Marine Tondelier dans l’ignominie ? Par Paul Germon

La patronne des Verts a le verbe haut et la mémoire courte. La voilà qui ose employer le mot « déportation » pour qualifier le renvoi vers leur pays d’une poignée d’activistes en mal de cause, embarqués sur une pseudo « flottille humanitaire » dont la cargaison tenait plus du slogan que du secours.

Un équipage de zozos, drapés dans leur bonne conscience et leurs keffiehs, partis en croisière antisioniste sous pavillon moral, sans autre mission que de faire parler d’eux.

Qu’on m’explique, en quel siècle vit-on pour que le mot « déportation », gravé dans la chair de l’Europe, puisse être ainsi traîné dans la boue du militantisme pavlovien ?

Ce mot-là, Madame Tondelier, ne se jette pas à la figure comme un hashtag.

Ce mot-là, c’est le froid, la peur, le matricule, les wagons à bestiaux, les enfants arrachés à leurs mères, les cendres dispersées sur les collines de Pologne.

Ce mot-là, c’est Auschwitz, pas une garde à vue suivie d’un vol retour.

Il serait peut-être temps que cette écervelée de la politique — et je pèse mes mots — fasse un peu d’éducation historique.

Qu’elle regarde Shoah, de Claude Lanzmann, sans zapper au bout de dix minutes.

Qu’elle écoute les rescapés cambodgiens du génocide de Pol Pot, les témoignages des Arméniens exterminés sous les applaudissements de l’indifférence, les cris des Druzes et des Kurdes massacrés par ses amis d’hier, les larmes des chrétiens d’Orient, les silences du Darfour.

Qu’elle ouvre enfin Le Livre noir du communisme, ne serait-ce que pour découvrir que les crimes de ses héros de jeunesse ont fait cent millions de morts.

Mais non.

Ses références littéraires semblent s’être arrêtées au Général Dourakine ou aux Mémoires d’un âne — lectures de pensionnat, morale pour catéchisme, et sens politique de niveau CM2.

Tout est posture, indignation préfabriquée, compassion sélective.

Les bons et les méchants, Israël dans le rôle du monstre, les « résistants » en costume d’anges. Le manichéisme vert bouteille.

Pendant qu’elle s’écoute parler, ceux qui savent — les survivants, les descendants, les témoins — ressentent une nausée.

Car il y a des mots qu’on ne souille pas, des mémoires qu’on ne pille pas pour quelques applaudissements sur un plateau de télévision.

Quand on dit « déportation », on invoque les morts ; on ne s’en sert pas pour accuser les vivants.

Alors, jusqu’où ira Marine Tondelier dans l’ignominie ?

Probablement aussi loin que l’ignorance lui permettra de le faire, drapée dans sa vertu, convaincue de défendre la justice, alors qu’elle n’en piétine que les fondations.

Qu’elle se rassure : dans l’histoire, les petits procureurs de la morale finissent toujours par se dissoudre dans le ridicule.

Mais leur parole, hélas, laisse des traces — et parfois, elle abîme jusqu’à la vérité.

© Paul Germon

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14 Comments

  1. Rien d’étonnant. C’est la même diplômée de la fabrique des crétins qui sur les antennes du service public parlait du désastre nucléaire de « Fukushima en 2015 !!! et ses milliers de morts !!! » (le tsunami avait juste provoqué l’interdiction de la baignade à cause du flux de pailles en plastique sans doute). Avant elle on a eu Cécile Duflot, une autre Palestinophile de choc qui plaçait le Japon dans l’hémisphère sud, loool, DEA de géographie !!! J’aimerais voir la tronche des membres du jury de thèse. Culture, compétence, à propos, maîtrise des concepts, l’excellence de l’université française.

    Elle n’est pas ignoble elle est juste bête et parfaitement à l’image de ce pays.

  2. La Tondelier est folle à lier.
    Tout ce qui sort de sa gueule est à chier.
    Oser parler de déportation au lieu d’une expulsion,
    Relève d’une d’une personne complètement con.
    Elle souffre à l’évidence d’un trouble compulsif
    Qui se manifeste violemment contre les Juifs.
    Il existerait un traitement radical, pour ce mal,
    Une cure thermale serait appropriée,
    Mais trop douce pour guérir son mal.
    Elle est a ce point en manque,
    que seule une cure massive de mâles.
    Attenueraient peut être, cette branque.

    Alors Messieurs les fous de Dieux et de sexe
    Sacrifiez vous, et honorez la bête qui beugle dans son enclos, simplexe.

  3. Que EELV, la FI et le NFP soient des vitrines du parti islamonazi des indigènes de la République est évident pour toute personne dotée de culture politique. Le macronisme idem.
    Lorsqu’on mélange du vert avec du rouge ou du rose, on obtient du brun.

    Imaginez des personnalités politiques parlant comme Marine Tondelier, Cameron, Mélenchon, Rima Hassan, Houria Bouteldja, Danièle Obono etc il y a cinquante ans. Ils eussent été qualifiés de nazis et auraient été mis au ban de la société. Mais dans la France et l’Europe de l’ouest post 2000, ils représentent le pouvoir politique, l’idéologie dominante, et une grande partie de la population y adhère.

  4. complètement d’accord avec cette tribune les discours de cette dame révèlent une ignorance crasse, des relectures ignobles, et l’oublie de la vérité historique pourtant encore si proche

  5. C’est EELV et leurs convictions d’extrême-gauche poussées au maximum La haine d’Israel, des Juifs, ces femmes sont les soeurs de LFI ,la même détestation ,apologie du terrorisme, appel à la haine, le chaos. Mais je n’irai jamais aussi loin dans ma réponse à cette femme,que Safeq, qui atteint les sommets de grossièretés et d’incitation au viol envers cette femme.

  6. « Deportation » est le terme employé par les anglo-saxons pour indiquer une « expulsion » en français.
    C’est ce qu’on appelle un « faux-ami », lorsque la traduction d’un article rédigé en anglais est pratiquée, et très certainement par une IA comme maintenant cela coûte bcp moins cher qu’un traducteur humain …

  7. Le choix des mots… Rien d’innocent dans les propos de cette femme. Pourquoi lui faire de la publicité ? Aujourd’hui, 12 octobre 2023, les 20 otages vivants ont été rendus à leur famille, à leur pays. En attente des corps assassinés… Et moi je me réjouis pour toutes ces familles et ce magnifique pays qu’est Israël. Mme Tondelier, il y a des personnes qualifiée pour vous aider à comprendre votre mal être…
    Am Israël Haï

  8. Sans vouloir exonérer le moins du monde Mme Tondelier, je rappelle que « to deport » signifie en anglais déplacer, écarter et qu’entre l’ignorance et les traductions automatiques, le glissement est de plus en plus courant.

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