
Qui au-delà du massacre des siens, de leur profanation, et des indignités à son égard du monde occidental dit libre, demeure debout, tel un phare allumé dans les ténèbres d’une humanité agenouillée devant une barbarie qui lui a offert en exutoire, le goût d’un sang déjà versé.
Six millions de juifs offerts en holocauste auraient dû étancher sa soif, mais…
La saveur de l’atroce a toujours le résultat escompté.
Alors, sans jamais oublier que le 7 octobre 2023, à 6 heures du matin, les terroristes du Hamas avec des civils palestiniens, en hordes barbares de temps préhistoriques, révolus pensait-on, ont pénétré Israël et violant son territoire et ses habitations, ont tué, lapidé, lynché, brûlé, torturant dans des scènes dantesques des femmes, des enfants et des hommes, qu’au paroxysme de l’hystérie ils massacrèrent dans des souffrances où la chair se déchire et s’éparpille, Israël est resté debout, léchant ses plaies évidemment, écartelé entre la préservation de sa foi et la nécessité de survivre, mais debout, avec une population qui danse, se marie, pouponne ses bébés, fête et commémore son histoire juive et biblique.
Souccot et la réjouissance des âmes
Et hier soir, c’était le premier soir de Souccot, cette fête des cabanes qui nous rappelle à la fragilité des corps « d’argile » et à la finitude, aux années d’errance dans le désert et à la précarité, tandis que l’âme, elle, se réjouit d’un provisoire que les cabanes symbolisent : ici ne sera peut-être pas demain, mais si la vie ne nous est pas acquise, nos âmes elles le sont, sous le regard d’un ciel que nos yeux doivent constamment percevoir entre les feuillages des toits.
Des cabanes à cieux aperçus, colorées et décorées qui donnent aux maisons et foyers d’Israël, des allures de fêtes foraines baroques et joyeuses ; qui disent que partout nous pouvons être et vivre, des terrasses, aux balcons aux jardins, pourvu que nos yeux voient le ciel.
Mais, au-delà des cabanes, de la joie et de la reconnaissance, Souccot rappelle aussi dans une symbolique ô combien charnelle, le goût et l’odeur ; que si les hommes sont différents, tous les mélanges sont possibles, se font ou se feront.
Certains êtres possèdent le goût et l’odeur, d’autres aucun des deux, d’autres encore l’un ou l’autre.
Le goût et l’odeur de quatre essences végétales, cédrat, myrte, feuilles de saules et de palmes, pour un chant universel qui parle à ce que nous sommes, cellules et molécules qui président à nos différences, mais aussi à nos liens ; des liens qui portent l’humanité et qui ramèneront un jour, toutes les nations du monde à Jérusalem…
Et plus prosaïquement au présent, le retour des derniers otages dans un Israël de joie et de douleurs, de souffrance et de lumière, à jamais symbole d’enfantements et de recommencements. Son histoire…
© Louise Gaggini
Louise Gaggini

Ecrivain, journaliste, mais aussi sculpteur et peintre, pianiste, bref une « artiste plurielle ». Diplômée de lettres, d’Histoire de l’Art et de Conservatoire de musique. Auteur de nombreux dossiers pour la presse et la télévision, dont certains ont été traduits par l’Unesco, des organismes humanitaires et des institutions étrangères à des fins d’éducation et de prévention et d’autres furent diffusés par l’EN, Louise Gaggini est l’auteure d’essais et de romans dont La résultante ou Claire d’Algérie et d’un livre d’art pour l’UNICEF: Les enfants sont la mémoire des hommes. Elle est aussi l’auteure d’essais de société, et expose régulièrement, récemment à New York.
elle a publié son premier roman pour littérature jeunesse en 2001, et son premier roman pour adultes en 2004.
Où la trouver :

Article intéressant (pour être gentil) mais qui ne répond pas à cette attaque d’une sauvagerie extrême !
Nous savons que l’islam ne veut pas de nous vivant sur cette terre (globe terrestre) !
Que devons-nous faire…pour enlever le voile que certains se sont mis sur les yeux (principalement les « gôschistes » laïcs et antithéistes) qui ne respectent pas le Livre, notre Livre ! Où tout est inscrit !
Habiter la terre promise c’est confirmer l’acceptation du contrat émis au pied du SinaÏ ! (Pensez au code 318)
Habiter cette terre bénie pour se comporter comme les autres nations c’est trahir l’esprit en actes du contrat.