Sur les places, le long des avenues parallèles à la plage ou des rues perpendiculaires, le peuple de Tel Aviv déambule en tenues d’été. Il fait 30 ou 32 degrés. « Azzuro, le ciel est bleu » et le soleil brille pour tout le monde.
Sur les terrasses des cafés et des restaurants beaucoup de jeunes filles et de vieilles personnes E t partout des jeunes mamans se frayant un passage pour leur landau ou leur poussette.
Je m’étonne à haute voix qu’il y ait beaucoup de femmes partout, parfois des tablées de 4, 5 ou 6 sans un seul convive mâle. La réponse fuse : « Il y a 300 mille soldats à Gaza ».
Le Hamas n’a jamais envisagé de gagner cette guerre : trente mille terroristes contre une armée de 350.000 soldats entraînés et disposant des armes les plus perfectionnées, c’était une opération suicide. Même avec un millier de kms de souterrains catacombes, même en s’abritant derrière la population civile sacrifiée sans qu’on lui ait demandé son avis.
La haine des tueurs stipendiés par l’Iran et d’autres pays islamistes était arrivée à dépasser le point d’ébullition : ils voulaient tuer des Juifs. Des gens qu’ils connaissaient et qui les appréciaient. Aucun lien d’amitié ou de respect ne pouvait retenir leur rage, celle qu’on leur avait fait absorber « avec le lait de leur mère ». ( Georges Bensoussan )
Ils ont tué les jeunes innocents écervelés de la rave party par des rafales de Kalach, ils les ont égorgés et ont violé les filles, étranglé les enfants. Et ils ont emporté des otages, leur passeport de survie.
Deux ans de pleurs, deux ans de rage et une armée moderne contrainte d’évoluer dans des terrains minés, éliminant des terroristes et souvent les pauvres guignols civils poussés en avant par les tortionnaires abrités dans leur tunnel.
Une armée juive contrainte de dynamiter des écoles, des hôpitaux, des mosquées devenus des bases stratégiques pour les terroristes .
Une bande de terre fertile, un bord de mer du type Riviera et un financement illimité qui a fini dans les caches secrètes des chefs du Hamas. Quelques-uns d’entre eux ont été éliminés et ont rejoint l’enfer aux 72 vierges !
Donald Trump a menacé et a promis. Netanyahu a donné son accord. Le Hamas a dit « oui mais » ou alors « oui et non ».
À Tel Aviv personne n’envisage que le Hamas tiendra parole tant le mensonge, la ruse et la haine sont les substances de leur âme.
Alors?
Alors, personne ne parle, ne répond à vos questions et un silence morbide s’installe.
Ils diront oui si on leur accorde toutes leurs revendications. Ils vont baptiser leur refus de disparaître en pseudo acceptation.
C’est possible ! Ils ont réussi, eux, tortionnaires agresseurs, à faire croire à la quasi totalité des nations qu’ils n’étaient et ne sont que des victimes innocentes massacrées par les Juifs devenus les nouveaux nazis.
La haine rend aveugle surtout ceux qui voudraient fermer les yeux.
Un dernier mot : le peuple d’Israël est vivant et il aura le dernier mot !
© André Simon Mamou