Tribune Juive

Delphine Horvilleur, star des ondes et grande prêtresse du micro-cashemire

Par Jean Vercors

C’est reparti : Radio France a trouvé sa mascotte de saison. Entre deux éditos sur la montée des « populismes » et trois leçons de morale sur « l’extrême droite israélienne », voici que l’on sert en boucle la voix sucrée de Delphine Horvilleur, autoproclamée rabbin-coqueluche du progressisme germanopratin.

Sur cette chaîne, Horvilleur n’a pas d’opposants : c’est un monologue sponsorisé par Radio France minaret

Débat contradictoire ? Rien, nada, klum, nothing.

Chaque mois France Info, France Inter, RFI, diffusent en moyenne 20 articles anti Israël.

Roch Hachana ? Kippour ? Pour elle, c’est avant tout l’occasion de transformer les fêtes de Tichri en talk-show sponsorisé par France Culture : « Pardonner, dialoguer, ouvrir les cœurs… » Bref, un buffet de bons sentiments où le houmous vegan remplace le shofar.

Et sur toutes les antennes de Radio France, on sort la rabbinette maison, Delphine Horvilleur, incarnation du judaïsme light, vegan et garanti sans épices orientales.

Elle ne sonne pas du shofar : elle souffle dans un micro France Culture, branché en direct sur les neurones de ses fans. Message ? Toujours le même : « Aimons-nous les uns les autres, sauf quand il s’agit d’Israël qui ose se défendre. »

LE 11 MAI 2025, Delphine Horvilleur accuse Israël « d’affamer des enfants »; la racaille islamogauchiste a bien capté son message pour passer à l’acte, la pyromane qui attise la haine contre Israël.

On l’écoute disserter sur l’importance de « tendre la main aux exclus », mais curieusement, quand il s’agit des Juifs de Manchester qui se font attaquer à Yom Kippour, ou d’Israël menacé de destruction par ses voisins, sa main devient soudain très, très légère. Attention : Pas de « surenchère identitaire », hein ! La survie d’Israël, c’est beaucoup trop vulgaire pour les dîners du 7ᵉ arrondissement.

Dans le monde enchanté d’Horvilleur, tout est soluble dans l’eau tiède : le terrorisme islamiste n’est qu’une « fracture sociale », la haine antijuive une « crispation culturelle », et les bombes sur les synagogues des « malentendus à travailler ». Tant de subtilité mérite bien une chronique quotidienne et une photo en noir et blanc sur Télérama.

Alors, en ce mois de Tichri où Israël se bat pour survivre et où les Juifs de diaspora vivent dans la peur, Radio France préfère donner le micro à sa rabbinette préférée :

Pas une Torah vivante, mais un sermon bien tiède, calibré pour ne surtout pas déranger l’auditeur gauchiste.

Delphine prie surtout pour ne pas fâcher ses amis rédacteurs de Libération et France2. Son Israël est toujours coupable, ses terroristes toujours « victimes ». Résultat : elle est devenue l’icône des bobos qui adorent les Juifs… mais uniquement quand ils ne défendent pas Israël.

Shana tova, et surtout, n’oubliez pas : priez pour la paix, mais surtout pas pour Israël.

© Jean Vercors

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