Pourquoi le plan Trump est la meilleure option pour la fin du conflit à Gaza

Par Hagay Sobol

Il est des moments de bascule qui changent tout. Il en est ainsi de la proposition sur Gaza de Donald Trump endossée par Israël, l’Autorité Palestinienne (AP), les principaux pays arabes et musulmans. Désormais, rien ne pourra plus être comme avant.

Devant les caméras du monde entier, le Président américain, Donald Trump, a annoncé une avancée sans précédent dans un conflit dont on ne voyait pas l’issue. Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a accepté un plan détaillé en 20 points pour mettre fin à la guerre à Gaza. Parrainé par les principaux pays arabes, y compris le Qatar, ou musulmans comme la Turquie, l’Indonésie ou le Pakistan, ce plan engage et ceux qui le refuseront porteront l’entière responsabilité des conséquences. La balle est désormais dans le camp du Hamas. 

Les principaux points du plan Trump pour la paix (les 20 points sont listés en annexe)

Pour l’essentiel, il est stipulé l’établissement d’un cessez-le-feu immédiat, dès l’acceptation des parties, un retrait progressif de Tsahal pour permettre la libération de tous les otages (sous 72 heures) en échange de la libération de prisonniers palestiniens, et pour l’implémentation des autres points. Le Hamas, quant à lui, sera désarmé et ses membres qui accepteront les provisions de l’accord seront amnistiés. 

Ce faisant, Gaza deviendra une zone démilitarisée, déradicalisée et libérée du terrorisme. Il est prévu une aide immédiate à la reconstruction et un plan de financement à plus long terme, une distribution sans entrave de l’aide humanitaire par des institutions neutres, une réhabilitation des infrastructures et la réouverture du point de passage de Rafah, ainsi qu’un ambitieux plan de développement économique. 

Sera mise en place une gouvernance palestinienne apolitique, composée d’experts, sous la supervision internationale d’un « Comité pour la paix » présidée par Donald Trump qui comprendrait, entre autre, l’ancien premier ministre britannique, Tony Blair, maitrisant parfaitement le dossier. In fine, la gouvernance sera transférée à l’AP après qu’elle aura procédée à de nécessaires réformes. Côté israélien, aucune expulsion, annexion ni occupation ne sera autorisée mais sera instauré une voie crédible vers l’autodétermination et la création d’un Etat palestinien.

Conséquences pour Israël et le gouvernement Netanyahou

Le plan annoncé est aux antipodes des positions des deux ministres d’extrême-droite du gouvernement actuel mais très attendu par la majorité des israéliens. Donald Trump a dû peser de tout son poids pour le faire accepter à Benjamin Netanyahou qui met ainsi en péril sa fragile et disparate coalition. Afin d’en assurer la mise en œuvre, le chef de l’opposition, Yaïr Lapid, s’est officiellement engagé, auprès des deux protagonistes, à soutenir l’initiative même si la majorité actuelle venait à se disloquer. Aussi, faut-il s’attendre à de prochaines élections. L’actuel premier ministre fera tout pour tourner les évènements à son avantage malgré la faillite sécuritaire et en dépit de concessions majeures. 

Pour la population israélienne mise à rude épreuve par deux ans d’une guerre totale sur 7 fronts, avec ses alertes quotidiennes de missiles et de drones sur les agglomérations civiles depuis le pogrom du 7 octobre, cette perspective redonne espoir en l’avenir. La perspective, non d’une accalmie temporaire jusqu’au prochain round, mais celle d’un apaisement durable et d’une réelle intégration régionale. Dans ce contexte, la libération des otages revêt une valeur symbolique majeure. Cela signifie que le pays fait tout pour « ramener ses enfants à la maison ». C’est cette idée force qui cimente une société si diversifiée et le secret de la résilience de l’Etat hébreu.

Conséquences pour les palestiniens, l’A P et le Hamas 

C’est l’occasion la plus sérieuse de mettre un terme à un conflit qui a vu trop de souffrance, de morts civiles et il n’est pas sûr que cela se reproduise à court terme. Le plan soutenu par tous les bailleurs de fond de la cause palestinienne, hormis l’Iran, ne laisse que peu de choix à Mahmoud Abbas, âgé de 89 ans. Très contesté et initialement élu pour un mandat de 4 ans en 2005, il s’est accroché au pouvoir sans jamais organiser d’élections ni prévoir sa succession. Accusé de corruption et de népotisme, il est sous la menace constante du Hamas. Il ne doit sa survie qu’à la collaboration avec les services de sécurité israéliens. Le plan américain pour Gaza impose des réformes qui devront s’appliquer à Ramallah avec l’aval des pays arabes et musulmans. Toute autre alternative conduirait à une guerre civile entre faction rivales pour s’emparer du pouvoir.

Quant au Hamas, malgré ses premières déclarations de rejet, il est non seulement affaibli militairement mais également isolé diplomatiquement. Le Qatar, soutien des Frères musulmans dont la milice islamiste est la branche palestinienne, endosse le projet et il ne peut plus compter sur l’Iran après la défaite subie lors de la guerre des 12 jours, la perte de ses proxys et le retour du Snapback (sanctions internationales). Un refus, reviendrait à donner un blanc-seing à Israël de « finir le travail » cautionné par tous ses parrains, et les chefs du groupe terroriste ne trouveraient plus d’asile ni au Qatar ni en Turquie.

Perspectives globales d’un accord sur Gaza

Le 7 octobre a été déclenché par les mollahs de Téhéran pour empêcher la normalisation avec plusieurs acteurs majeurs comme l’Arabie Saoudite. En voyant la liste impressionnante « des fées qui se penchent sur le berceau » de cet accord, on comprend aisément que ce plan n’a rien d’une lubie et qu’un long travail de préparation dans l’ombre l’a précédé. En plus des pays de l’alliance d’Abraham et de Riyad, on retrouve la Turquie, l’Indonésie (plus grand pays musulman) et le Pakistan. Cet accord en présage un autre avec la Syrie, où Ankara est également impliqué et s’imbrique parfaitement dans le cadre de l’accord stratégique de défense mutuelle entre le régime Wahhabite et Islamabad.  

Les enjeux sont énormes et à l’échelon planétaire. Contrairement à l’Iran qui exporte sa révolution islamique par conflits interposés, les autres acteurs priorisent la stabilité, le développement économique et la prospérité. Aussi, celui qui serait à l’origine d’un échec serait exclu, et pour longtemps, du concert des nations. 

Et le plan français dans tout ça ?

Le plan français est une reconnaissance inconditionnelle et unilatérale de la Palestine, excluant de fait Israël dans son élaboration. Son défaut majeur est de ne donner aucune solution pour désarmer le Hamas, condition sine qua non d’un processus de paix. A l’opposé, le plan Trump est progressif. Il apporte le carburant, c’est-à-dire la volonté politique et les moyens, ainsi que la puissance dont manquait la proposition française pour s’imposer. Il peut s’implémenter malgré un refus du Hamas, dans les parties de Gaza déjà libérées et remises à l’autorité intérimaire, tandis que Jérusalem serait autorisée à « en finir » avec le groupe terroriste dans les zones encore sous son contrôle. Il inclut l’Etat hébreu tout en lui fixant des conditions très fermes ainsi qu’à l’AP, à laquelle il impose des réformes indispensables. Et surtout, il a su rassembler des acteurs incontournables prêts à s’engager au-delà d’un vote purement symbolique. La France ne devrait pas manquer ce rendez-vous historique. Plutôt que de chercher à imposer sa vision, Paris devrait adhérer aux perspectives ambitieuses du plan américain et aider, avec son savoir-faire et son expérience, à les concrétiser.

Désormais le Hamas est seul au monde ?

Cette proposition rend les choses beaucoup plus claires : après l’acceptation d’Israël, tout dépend désormais du Hamas. En cas de refus, il en porterait toute la responsabilité et en payerait les conséquences. 

Ensuite, il n’y a plus aucune raison valable de continuer d’attaquer l’Etat hébreu puisque ce plan signe l’arrêt du conflit à Gaza, protège les populations civiles et trace l’avenir vers un Etat palestinien. Ceux qui aspirent à une paix sincère devraient soutenir indistinctement les deux camps et faire pression sur les extrémistes. Dans le cas contraire cela démontrerait, sans aucune ambiguïté, que les contrevenants, pays, organisations, partis politiques ou individus, ne sont pas motivés par des considérations humanitaires et l’émancipation du peuple palestinien. Mais, tout comme le Hamas, ils prônent en réalité la destruction de l’Etat hébreu et la haine des juifs attaqués sous couvert d’attachement à Israël. Il leur faudra certainement un peu de temps pour réviser leur logiciel mais il n’y a plus de retour en arrière possible. Sinon, ils continueront à errer comme des poulets sans tête et l’avenir s’écrira sans eux, à l’image des passagers de la « Flottille 3 » dont les propos sont si éloignés de la nouvelle réalité qui se déroule sur la terre ferme.

Le 29 septembre au matin Israël était isolé. C’est désormais au tour de la milice islamiste et de ses partisans de l’être. Il ne pouvait y avoir de meilleur nouvelle pour le second anniversaire du 7 octobre que la perspective de la libération des otages et de la paix.

Les 20 points du plan Trump pour Gaza

Préambule

Bien que la presse ait initialement fait état d’un plan en 21 points, la proposition pour Gaza présentée par le Président Donald Trump, et soutenue par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, est finalement un plan en 20 points. Il n’existe pas de document officiel en français. Les points clés, bien que largement diffusés par les médias francophones, ne donnent pas un compte-rendu exhaustif et neutre du plan tel que rendu public par la Maison-Blanche, car trop souvent se mêlent les faits et leur interprétation. Voici une tentative de synthèse (assistée par l’IA Gemini) du plan américain.

Tentative de synthèse des principaux points et objectifs des versions les plus crédibles du plan visant à mettre fin au conflit et à établir une nouvelle gouvernance pour la Bande de Gaza :

Objectifs Fondamentaux

  1. Statut de Gaza : Gaza sera une zone déradicalisée et libérée du terrorisme, qui ne représentera pas une menace pour ses voisins.
  2. Reconstruction : Gaza sera reconstruite au bénéfice de ses habitants, qui ont déjà bien trop souffert.

Cessation de la guerre et échange de prisonniers

  • Cessez-le-feu immédiat et Retrait des forces : Si les deux parties acceptent cette proposition, la guerre s’achèvera immédiatement. Les forces israéliennes se retireront jusqu’à une ligne convenue pour préparer la libération des otages. Pendant ce temps, toutes les opérations militaires, y compris les bombardements aériens et d’artillerie, seront suspendues, et les lignes de combat resteront figées jusqu’à ce que les conditions soient remplies pour un retrait complet par étapes.
  • Libération des otages : Dans les 72 heures suivant l’acceptation publique de cet accord par Israël, tous les otages, vivants ou décédés, seront rendus.
  • Libération des prisonniers palestiniens : Une fois tous les otages libérés, Israël libérera 250 prisonnierscondamnés à la perpétuité, ainsi que 1 700 Gazaouis détenus après le 7 octobre 2023, y compris toutes les femmes et tous les enfants détenus dans ce contexte. Pour chaque otage israélien dont la dépouille sera restituée, Israël restituera les dépouilles de 15 Gazaouis décédés.
  • Amnistie pour les membres du Hamas : Une fois tous les otages revenus, les membres du Hamas qui s’engagent à respecter une coexistence pacifique et qui rendront leurs armes bénéficieront d’une amnistie. Les membres du Hamas qui souhaitent quitter Gaza bénéficieront d’un droit de passage protégé vers les pays de destination.

Aide humanitaire et gestion des frontières

  • Aide immédiate : Dès l’acceptation de cet accord, une aide complète sera immédiatement acheminée dans la Bande de Gaza. Les quantités d’aide seront au minimum conformes à celles incluses dans l’accord du 19 janvier 2025 sur l’aide humanitaire, y compris la réhabilitation des infrastructures (eau, électricité, assainissement), la réhabilitation des hôpitaux et boulangeries, et l’arrivée des équipements nécessaires pour enlever les débris et ouvrir les routes.
  • Distribution de l’aide : La distribution et l’entrée de l’aide s’effectueront, sans ingérence des deux parties, via les Nations unies et ses agences, le Croissant-Rouge, ainsi que d’autres institutions internationales non associées à l’une ou l’autre partie. L’ouverture du passage de Rafah dans les deux directions sera soumise au même mécanisme mis en œuvre dans le cadre de l’accord du 19 janvier 2025.

Gouvernance de Transition et Surveillance Internationale

  • Gouvernance transitoire palestinienne : Gaza sera gouverné en vertu de l’autorité transitoire temporaire d’un comité palestinien technocratique et apolitique, chargé de gérer les services publics et les municipalités pour la population de Gaza.
  • Comité de la Paix (Board of Peace) : Ce comité sera placé sous la supervision et le contrôle d’un nouvel organe international de transition, le « Comité de la Paix », qui sera dirigé et présidé par le Président Donald Trump, avec d’autres membres et chefs d’État qui seront annoncés. Cet organe établira le cadre et gérera le financement de la reconstruction de Gaza jusqu’à ce que l’Autorité Palestinienne (AP) ait terminé son programme de réformes et puisse reprendre le contrôle.
  • Plan de développement économique : Un « Plan de développement économique Trump » pour reconstruire et dynamiser Gaza sera créé en réunissant un panel d’experts ayant contribué à la naissance de villes modernes au Moyen-Orient.
  • Zone Économique Spéciale : Une zone économique spéciale sera établie avec des tarifs préférentiels et des taux d’accès à négocier avec les pays participants.
  • Exclusion du Hamas de la gouvernance : Le Hamas et les autres factions s’engagent à n’avoir aucun rôle dans la gouvernance de Gaza, directement, indirectement ou sous quelque forme que ce soit. Gaza sera entièrement engagée à bâtir une économie prospère et une coexistence pacifique avec ses voisins.
  • Garantie régionale : Une garantie sera fournie par des partenaires régionaux pour assurer que le Hamas, et les factions, respectent leurs obligations et que la Nouvelle Gaza ne pose aucune menace à ses voisins ou à son peuple.

Sécurité et Démilitarisation

  1. Démilitarisation totale : Toutes les infrastructures militaires, terroristes et offensives, y compris les tunnels et les installations de production d’armes, seront détruites et ne seront pas reconstruites. Un processus de démilitarisation sera mis en place, supervisé par des moniteurs indépendants.
  2. Force de stabilisation internationale (ISF) : Les États-Unis travailleront avec des partenaires arabes et internationaux pour développer une Force internationale de stabilisation temporaire (ISF) à déployer immédiatement à Gaza. L’ISF formera et fournira un soutien aux forces de police palestiniennes agréées à Gaza et travaillera avec Israël et l’Égypte pour sécuriser les zones frontalières.
  3. Retrait israélien et zone de sécurité : Les parties s’accorderont sur le calendrier de retrait par étapes des forces israéliennes. Israël conservera une présence dans un périmètre de sécurité (buffer zone) pour l’avenir prévisible, et une consultation sur les besoins futurs de sécurité aura lieu. Un mécanisme de désescalade sera convenu par les parties.
  4. Non-occupation ni Annexion : Israël ne procédera ni à l’occupation ni à l’annexion de Gaza.

Avenir politique

  1. Non-expulsion : Personne ne sera forcé de quitter Gaza. Ceux qui souhaitent partir seront libres de le faire et libres de revenir. Nous encouragerons les gens à rester et leur offrirons l’occasion de construire un Gaza meilleur.
  2. Dialogue et État Palestinien : L’accent sera mis sur un processus de dialogue interconfessionnel pour changer les mentalités et les récits. Au fur et à mesure de l’avancement de la reconstruction de Gaza et de la mise en œuvre fidèle du programme de réformes de l’AP, les conditions pourraient enfin être réunies pour ouvrir une voie crédible vers l’autodétermination et la création d’un État palestinien, que nous reconnaissons comme l’aspiration du peuple palestinien.

Commentaires

La version finale du plan en 20 points, attribuée à l’administration du président américain Donald Trump, conserve le principe de l’application progressive des mesures dans les zones échappant au contrôle du Hamas, en cas de rejet ou de non-respect de l’accord.

Bien que la numérotation exacte puisse varier légèrement selon les sources non officielles, le principe de la clause 17 du plan en 21 points est inclus et renforcé dans le plan final :

Principe de la mise en œuvre conditionnelle

Le point qui remplace ou incorpore l’idée de l’ancienne clause 17 stipule essentiellement que les efforts de reconstruction et l’aide humanitaire seront poursuivis même en cas de refus du Hamas, mais uniquement dans les zones exemptes d’influence terroriste.

Une source (Snippet 2.6) a explicitement identifié ce principe comme le point 17 du plan en 20 points, le formulant comme suit :

« 17. L’aide intensifiée se poursuit même en cas de rejet par le Hamas dans les zones exemptes de terrorisme. »(Scaled up aid continues even if Hamas rejects in terror-free zones.)

Cette clause est liée aux dispositions concernant :

  • Le retrait israélien et la Force de Stabilisation : Le retrait progressif des forces israéliennes (Tsahal) est explicitement lié à l’établissement de la sécurité et au déploiement de la Force Internationale de Stabilisation (FIS), qui prendrait le relais de l’armée israélienne.
  • Les Conséquences du Rejet : Le Président Trump et le Premier Ministre Netanyahu ont publiquement averti que si le Hamas rejetait le plan, Israël aurait le « plein soutien » des États-Unis pour continuer à mener des actions militaires visant à « terminer le travail » de destruction de la menace du Hamas.

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26 Comments

  1. J’ai bien qu’il croie au Père Noël Monsieur Sobol.
    Pour l’instant le bénéficiaire numéro un est le Qatar
    Une garantie en béton armé qui en fait un allié indéfectible des USA et qui le rend strictement intouchable et inattaquable.
    Et avec lui et chez lui tous les abjects criminels terroristes.

    • BOCCARA,
      La différence entre une analyse et une opinion, c’est que la première est basée sur des faits et l’autre sur des impressions.
      Lisez l’article et les annexes sur le plan lui-même et l’analyse des différents points.
      Vous apprendrez qu’effectivement s’il y a une pression exercée sur Israël, il y en a aussi sur le Qatar et la Turquie pour qu’ils fassent pression à leur tour sur le Hamas.
      Les conséquences d’un refus seraient extrêmes pour tous !

      • Le Hamas REJETTE le Conseil de paix et S’INSCRIT comme participant au conseil de l’avenir de Gaza !

        Trump est AVEUGLE ! Le Hamas SE VEUT présent ! Normal ayant asséné que la reconnaissance de l’État palestinien est le résultat du 7 oct !

        RIEN n’est encore gagné a contrario des dires de Trump !

        • Hermine Joséphine Piret,
          Le point que vous signalez sur le Hamas (refus)est au contraire prévu dans le plan Trump. Il suffit de lire le plan lui-même et l’analyse que j’en ai faite.
          On en rediscute après la lecture SVP ?

    • Oui ! L’émir du Qatar a déjà dit qu’Israël n’avait rien à voir avec le plan futur de Gaza !

      Et le Hamas REJETTE le conseil de paix et conditionne SA participation au conseil de l’avenir de Gaza !

      EN CLAIR RIEN N’EST ENCORE GAGNÉ !

      • Hermine Joséphine Piret,
        Il s’agit d’un négociation et le Qatar a beaucoup à perdre après tout ce qu’il a investi sur le Hamas. Mais de l’autre côté il y a un deal que l’Emir ne peut refuser d’autant plus qu’en cas de refus le MO se redessinera sans lui. Il en est de-même pour le Sultan Erdogan !

    • daniela,
      Prenez la peine de lire l’article et l’analyse des 20 points. En fait il n’est pas conditionné à l’acceptation du Hamas. Si ce dernier refuse, Israël à les mains libres d’agir et avec a caution des pays arabes ou musulmans y compris l’AP, e indirectement par tous ceux qui l’ont cautionné comme l’UE !

        • daniela,
          Vous gagneriez beaucoup à lire l’article ainsi que l’analyse du plan en 20 ponts. Il ne s’agit pas de confiance mais de pressions et d’intérêts.
          Quand les USA usent de leur puissance c’est infiniment plus dur de refuser…

  2. La demarche de Trump est fort habile .
    En mettant les pays arabes avec Israel , il tord le bras au qatar qui a du choisir son camp , tout au moins officiellement .je pense que le raid aerien israelien contre le hamas au qatar etait une forme de  » preparation  » mentale pour signifier aux arabes ce que Trump attend d eux , en effet si un micro etat surarmė qui abrite une immense base US ne peut pas contrer nos avions , cela laisse chacun dans la region vulnerable a nos frappes .
    Apres nos demonstrations de force au Liban et en Syrie et en Iran ,autant que l etalage de notre determination nationale a Gaza malgré l opposition occidentale , les pays arabes ne doutent plus de la puissance de Tsahal.
    Et , comme chacun sait , les arabes respectent les forts et meprisent les faibles ( comme le tocard macron par exemple ) .
    Le plan Trump c est un elargissement historisue des accords d Abraham , rien de moins .

    • Les pays arabes connaissent la puissance Israélienne: l’impuissance de la Ligue Arabe le démontre.
      La faute politique du PM a renforcé la méfiance des pays arabes et musulmans envers les Etats Unis. Tout cela pourrait servir des relations plus réalistes avec Israël, ou les affaiblir à long terme.

      • OLIVIER COMTE,
        Quelle que soit la raison, Israël ne peut pas rester isolé. Le pays doit s’adapter aux nouvelles réalités et en particulier en perspective de la paix.

    • T+amouyal,
      J’aimerai être d’accord avec vous.
      Malheureusement l’attaque contre le Qatar était un échec. Tsahal et le Mossad y étaient opposés pour de nombreuses raisons. Netanyahou n’a écouté personne et on a vu le résultat.
      Par contre Trump a instrumentalisé cette attaque en reprenant un plan ébauché sous Biden, et étoffé par ses soins avec la puissance qu’on lui connait ne laisant à personne le soin de s’y opposer.

      • Oui bien sur cette attaque fut un echec, et il est bien dommage que quelques potentats du hamas n aient pas ete eliminés .
        Mais le qatar se croyait intouchable .son enorme armement achetė a prix d or ne lui a ete d aucun secours et la base americaine s est  » abstenue » de le prevenir , alors que manifestement , eux ont vu nos avions approcher ! Donc les etats arabes de la regions ont appris :
        1/ que nul n est a l abri
        2/ qu ils peuvent payer demain leur soutien aux islamistes
        Une leçon qui ne peut deplaire a Trump 😉

        • T+amouyal,
          Sauf que l’arme principale du Qatar est économique, sans oublier le soft power.
          La puissance économique (rachat des dettes…), son déploiement global surpasse politiquement tout ce que peut faire Israël.
          Bien sûr, Trump a su instrumentaliser l’attaque ratée d’Israël pur faire pression sur les deux !

      • NOUS PASSONS VIOLEMMENT DU SOUTIEN A ISRAEL-VICTIME D’UNE GUERRE D’AGRESSION TERRORISTE, GUERRE DONT LA FIN NE DEPENDAIT QUE DE LA CAPITULATION DU HAMAS-A L’HOSTILITE ACTIVE DE L’UNION EUROPEENNE ET DES ANCIENS DOMINIONS BRITANNIQUES. TOUS CES PAYS SONT PRIS D’UNE CONVULSION ECONOMIQUE QUI PREND LA FORME NARCISSIQUE DE VERTU HUMANITAIRE. LA DEFENSE, PLUS OU MOINS LUCIDE DE SES INTERETS ECONOMIQUES NE PEUT JUSTIFIER LA TRAHISON DES NOUVEAUX TARTUFFES.
        LES ETATS UNIS NE DEFENDENT QUE LEUR INTERET, CE QUI EST LEGITIME MAIS QUI N’EST PAS NOUVEAU; LES GRANDS CRIS DES ADORATEURS DE L’UE SERONT ENTENDUS QUAND ILS CHOISIRONT LA VOIE DE LA SOUVERAINETE ET DE LA DEMOCRTIE PARLEMENTAIRE, SOLUTION ILLUSTREE PAR LA REUSSITE ISRAELIENNE.
        J’ESPERAIS ENTENDRE UTILISER L’EXCELLENT SLOGAN DES ETATS UNIS DURANT LA DEUXIEME GUERRE: »NOUS N’AVONS PAS COMMENCE CETTE GUERRE MAIS NOUS LA FINIRONS! »
        MERCI POUR CET EXCELLENT ARTICLE QUI PRESENTE DES FAITS QUE JE N’ AI PAS TROUVES DANS LE NEW YORK TIMES ET LE FINANCIAL TIMES. JE DOIS REMPLACER LES TITRES FRANCAIS QUI ONT ABANDONNE LE COMBAT REPUBLICAIN.

  3. Ce « plan Trump » n’est qu’un amoncellement de (bonnes?) intentions ayant déjà échoué par le passé.
    Et on sait de quoi est pavé le chemin de l’enfer.
    On soit aussi que le diable est dans las détails et ce plan est truffé de détails non encore définis.
    Par ailleurs le Hamas déclare déjà que ce plan est biaisé en faveur d’Israël; c’est qu’il l’est…
    Bref, il sera refusé par le Hamas, peut être sous la forme de « oui mais… »: un vague accord général avec des réserves qui vident l’accord de toute substance.
    Et c’est peut-être la vraie finalité: provoquer des discordes à l’intérieur du Hamas et finalement l’accuser de l’échec, permettant ainsi à Israël de faire à sa guise à Gaza.

  4. Nifined,
    Si vous lisez l’article et l’analyse des 20 points vous verrez qu’avec quelques nuances le résultat en cas d’échec est déjà anticipé et qu’il ne peut empêché la mise en œuvre du plan car il laisse Israël agir en conséquence et ce la avec l’aval de toutes les parties (pays arabes et musulmans, AP…) hormis le Hamas !

  5. La question reste : QUI va désarmer le Hamas ?

    Trump a OUBLIÉ ce point !

    ET le Hamas DOIT-IL accepter TOUS les points ?

    Autre point OUBLIÉ !

    • Hermine Joséphine Piret,
      Tout est indiqué dans l’analyse des 20 points et mon article sur le contexte et les conséquences.
      Si le Hamas ne désarme pas, « Israël finira le travail » comme l’a indiqué le Président US et cela a été avalisé par les pays arabes et musulmans !

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