Tribune Juive

Maud Tabachnik. « Il y a trop longtemps que l’on se retient de se réjouir, 25 mois, exactement »

N’en jetez plus ! Trop de bonnes nouvelles nous est si inhabituel que par superstition on ne veut pas les entendre. Je ne suis pas superstitieuse, c’est trop bête, je passe sous les échelles en surveillant ce qu’il y a au-dessus, et je refuse de me réjouir de ce qui n’est pas « officiellement » avéré, mais là, je me laisse aller car il y a trop longtemps que l’on se retient de se réjouir, 25 mois, exactement, sans compter les précédents temps de vexations et de menaces. 

Le plan Trump, lu hier soir, m’a caressé le coeur, pas le cerveau car il n’est pas encore accepté par les terroristes, et l’on sait que le cerveau est le siège de la raison, ou le devrait, car elle est trop souvent absente dans trop de cerveau. Tant pis, Alléluia ! Dix fois, mille fois, l’horrible guerre entamée le 7 octobre par les fanatiques musulmans contre Ia nation juive, car personne ne s’y trompe plus, cette guerre musulmane est une guerre de religion contre les deux autres religions du Livre, et pas une guerre territoriale comme veulent nous le faire croire des gens inexpérimentés, pour le dire avec retenue, comme Macron et ses suiveurs européens.  

L’on semble s’apercevoir seulement maintenant, quelle pudeur, que les Chrétiens sont aussi pris dans la boucle. Partout, ici et ailleurs, même les asiatiques, rappelez-vous les bouddha de Banyan démolis à coups d’explosifs. Et surtout rappelez-vous l’extension irrésistible des fils de Mahomet au 7è siècle, qui en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire ont conquis la moitié du monde. Ce n’était pas une guerre territoriale, c’était déjà une guerre de religion. 

Sauf que des Musulmans qui ne veulent pas cette guerre, j’en connais près de moi, dans les livres, sur les plateaux télés, même dans les mosquées, risquant leur vie comme vous et moi, les mêmes que ces Allemands qui en 1933 n’étaient pas nazis et ne l’ont pas été jusqu’à la fin de la guerre, et à ceux-là qui sont de la même trempe, et se comportent comme de vrais humains, je souhaite longue et bonne vie. (lisez le Village Allemand de notre compatriote Soualam Sansal, qu’on laisse mourir dans les geôles algériennes et dont le sort n’a jamais éveillé le moindre intérêt à nos dirigeants)

Mais ne boudons pas nos espoirs, grâce à ce D.Trump que les fausses élites mondiales se flattent à longueur de déclarations, de mépriser, sûr que Dominique de Villepin leur convient mieux avec ses cheveux peignés en ligne, son regard coulant et ses vestes qu’il conserve longtemps en les retournant régulièrement, même Macron est plus présentable malgré sa mèche aplatie, ses longues pattes sur les joues et ses petits yeux fureteurs, mais bien bleus, et je n’évoque pas les autres européens qui suivent les yeux baissés de peur de perdre le pas de ceux qui les précèdent, et se régalent d’être du côté des méchants car les gentils ne peuvent pas être les Israéliens, juifs de naissance et connus pour avoir tuer Jésus Christ, pourtant sortit de leurs rangs, et même si la crucifixion leur était inconnue, car faisant partie des supplices romains, même si l’on ne croit pas qu’ils mangeaient les enfants chrétiens pour leurs Pâques, qu’ils répandaient la peste car ils en auraient été aussi victimes, qu’ils empoisonnaient les puits car comme les autres ils auraient crevé de soif, bref, même si tous ça était faux, n’empêche qu’en 2024-2025 la quasi totalité du monde était du côté des « Gentils terroristes » et bloquaient par tous les moyens la visibilité d’Israël, c’est-à-dire sa vie. 

Bon, je ne leur en veux pas, tout le monde peut se tromper, mais là, au moment où je vous écris, les familles d’otages israéliens, ces vrais martyrs qui à moitié morts ont survécu dans les tunnels sans lumière des gentils terroristes, pleurent de joie et d’espoir de retrouver leurs fils, même ressemblant aux rescapés des camps de la mort, et moi je sens mon coeur gonfler de joie en pensant à eux, mais aussi  à tous ces gars et ces filles qui se sont battus comme des lions depuis le 7 octobre 2023, et que je souhaite revoir encore cette année lors de mon habituel voyage en Israël jouer au volley-ball sur la plage de Tel-Aviv à la lumière des projecteurs, en écoutant rire les autres qui vont retrouver les leurs et reprendre la même vie que vous et moi.

© Maud Tabachnik, écrivain


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