Tribune Juive

Faraj Alexandre Rifai פרג’ אלכסנדר ריפאעי. Un président musulman face aux islamistes. Macron à leurs côtés 

Jamais la France n’était tombée si bas : la poignée de main entre Macron et le président syrien Ahmed al-Sharaa à l’ONU
 AFP / © Ludovic MARIN
L’Indonésie dans la cour des Grands. Son Président Prabowo Subianto 

À l’ONU, le président de l’Indonésie – pays musulman le plus peuplé du monde – a rappelé une vérité simple : il n’y aura de paix réelle que si la sécurité d’Israël est reconnue et garantie.

C’est le seul pays musulman qui a lié la paix et la reconnaissance de l’État palestinien à la reconnaissance d’Israël et de sa sécurité. 

Qu’en est-il des pays arabes, poussés par un Macron excité et obsédé, qui se sont succédé à la tribune pour pleurnicher la Palestine sans offrir le moindre geste de paix ? 

Ils auraient pu reconnaître Israël sur cette tribune au lieu de se perdre en slogans qu’ils vocifèrent depuis des décennies. On aurait mieux avancé dans le schmilblick.

Pendant ce temps, Emmanuel Macron s’enferme dans son obsession de créer un État palestinien récompensant de fait le Hamas après le massacre du 7 octobre. 

Il attise la haine de la rue arabe avec un discours creux, vide de perspectives, au lieu de l’aider à la dépasser par la fermeté et la clarté face au terrorisme.

Comment la France peut-elle se montrer plus « musulmane » que l’Indonésie elle-même ? 

Comment peut-elle ignorer, mépriser et combattre le fait que les Accords d’Abraham – et désormais Djakarta – ouvrent la voie à une paix durable avec Israël ? 

Comment peut-elle passer sous silence le Plan Blair, qui propose une alternative et des conditions sérieuses avant toute reconnaissance d’un État palestinien ?

La réponse est évidente : l’opportunisme de ce président conjugué d’une flagrante incompétence dans les dossiers du Moyen-Orient. C’est l’histoire d’un bon parleur qui sait gesticuler mais quand vous creusez c’est le néant. Pour le Moyen-Orient, le « beau » discours de ce président mènera à d’autres drames et catastrophes. 

L’histoire retiendra ce contraste : d’un côté, la lucidité et le courage d’un dirigeant musulman ; de l’autre, l’aveuglement d’un président français hautain béat déconnecté et qui tourne le dos à la vérité et se place du mauvais côté de l’histoire, au côté des islamistes.

© Faraj Alexandre Rifai

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