
Ma première petite-fille de 6 ans 1/2, ma Chloé adorée, m’a expliqué qu’à Roch Hashana, on allumait des bougies « pour éclairer le Monde ».
Quelle belle et poétique métaphore!
Je relis « Le Grand Meaulnes » une fois par an. Voila 111 ans qu’Alain-Fournier, le 22 septembre 1914, est tombé sur le Front de la haine. Le livre est sur ma table de chevet, au dessous de « Si c’est un Homme » de Primo Levi.
Je n’ai pas trouvé mieux dans la littérature française. Il y a une forme d’envoutement indicible… Quelque chose d’initiatique et de magique que les mots transportent avec une légèreté incomparable.
« Quelqu’un a soufflé la bougie qui éclairait pour moi le doux visage maternel penché sur le repas du soir. Quelqu’un a éteint la lampe autour de laquelle nous étions une famille heureuse … »
Nous vivons dans un monde dont les bougies vacillent et menacent de s’éteindre. Soyons des gardiens de la Lumière et veillons à ce que la flamme de la fraternité et de l’amour ne s’éteigne point.Au nom de cette fraternité que rien, ni personne, ne devrait altérer, je vous souhaite une belle année 5786.Shana Tova ! ❤️© Viviane Simon-Bensoussan