
Qu’est ce qui différencie l’empereur Hadrien, né en Hispania, actuelle Espagne, qui écrasa la dernière révolte juive à Bar Kohba en Judée Samarie, rasa Jérusalem qu’il rebaptisa Aélia Capitolena, refusa aux Juifs l’accès au Mont du Temple et brisa la souveraineté juive.
Ou Isabelle de Castille et Ferdinand d’Aragon qui expulsèrent la population séfarade juive, brillante et bien enracinée, en 1492, la convertirent de force et livrèrent les résistants à l’Inquisition.
Ou l’Espagne d’après Franco qui reconnut enfin Israël en 1988.
Mais aussi Oscar Puente, Ministre des transports espagnols qui empêcha des enfants juifs, qualifiés d’Israéliens, de poursuivre leurs vacances en les débarquant brutalement avec leur monitrice de 21 ans, menottée et jetée à terre à l’aéroport de Madrid ?
Et Sanchez, chef du gouvernement espagnol, qui vomit sur Israël depuis presque deux ans, veut empêcher l’état juif de participer à toute manifestation internationale, et fait arrêter le Tour cycliste d’Espagne pour la première fois dans ce genre de manifestation parce qu’il y a une équipe israélienne, sans Israélien.
Mais aussi les 68 % du peuple espagnol qui estiment qu’Israël est le coupable dans le conflit avec le Hamas.
Qu’est-ce qui différencie ces brillants êtres humains.
Pas grand chose, sinon rien.
Ah si, la détestation du peuple Juif.
© Maud Tabachnik, écrivain