Tribune Juive

Torquemada de retour sous le masque de Pedro Sanchez

Par Guy Konopnicki

Torquemada est de retour sous le masque de Pedro Sanchez, grand Inquisiteur issu du PSOE et Premier ministre du royaume d’Espagne, patrie de l’Inquisition.

Le principe d’expulsion des juifs, adopté en 1492, revient en force, dans les avions, les compétitions sportives, les manifestations culturelles, les échanges commerciaux. Pedro Sanchez, après avoir couvert l’ignominie de Vuelling, applaudit les foules hystérisées qui ont interrompu le tour cycliste d’Espagne, en raison de la présence d’une équipe d’Israël.

Empêtré dans les « affaires », en échec économique et social, Sanchez court après le soutien de l’extrême-gauche, de la jeunesse radicalisée et lorgne vers le vieux fond antisémite de l’Espagne cléricale, l’aile droite du franquisme, dont le terrorisme islamiste repris le slogan, « à bas l’intelligence, Vive la mort ».

De son côté, Olivier Faure insulte les juifs de France qui s’apprêtent à célébrer le Nouvel An juif et invite à hisser le drapeau de la haine au fronton des mairies, où l’on a rarement vu les noms des otages détenus par le Hamas et ceux des Français assassinés le 7 octobre 2023.

Si c’est cela la gauche, je n’en suis plus. J’ai milité jadis aux côtés des antifascistes espagnols réfugiés en France, je me souviens avec émotion de Jorge Semprun, comme de mon ami Etienne Roda-Gil, qui jamais n’auraient accepté la dérive de Sanchez. Tant que Franco régnait, je refusais de me rendre en Espagne.

Tant que cette prétendue gauche sera au pouvoir, je n’y retournerai plus. Et je n’ai pas à me forcer pour refuser d’acheter les produits d’une agriculture intensive qui inondent nos marchés. Parce que le gouvernement de Pedro Sanchez n’a rien fait contre cette production massive, la plus anti-écologique d’Europe, il préfère s’en prendre à Israël et aux juifs pour s’affirmer « de gauche ». Au nom d’une Espagne qui ne s’est jamais repentie d’avoir perpétré le premier génocide colonial, à l’échelle du continent américain, Sanchez rêve à voix haute de disposer de l’arme nucléaire pour menacer Israël.

Une telle ignominie devrait logiquement être sanctionnée par l’Union Européenne, mais s’agissant d’Israël, tout est permis, à commencer par la reprise des mensonges du Hamas et de l’Iran, sur une guerre déclenchée par eux, avec l’objectif de détruire Israël par la terreur et les massacres.

Ce n’est pas Israël qu’il faut boycotter, c’est l’Espagne antisémite !

© Guy Konopnicki

Né après, du côté de La Place de la Nation, sur la Ligne 9 du métro parisien, sensible Au Nouveau chic ouvrier, ce qui n’interdit pas l’Eloge de la fourrure et moins encore celui de La France du Tiercé, Guy Konopnicki redoute Le silence de la ville, s’inquiète de La gauche en folie, assume La faute des Juifs et avoue avoir un peu évolué depuis Le jour où De Gaulle est parti… Ces titres et quelques autres le définissent, romancier et journaliste, Konop dans la Série Noire et Chroniqueur à Marianne.

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