
La récente initiative du président Macron de « reconnaissance d’un État palestinien » est une contribution à la haine qui se déchaîne contre l’État d’Israël depuis le premier jour de son indépendance en 1948.
Puisque ni les guerres, ni la terreur, ni la diplomatie, ni l’inversion des normes de Droit international au profit des organisations et des États criminels n’ont eu raison de l’élimination de l’État hébreu, ses ennemis directs et indirects, médiats et immédiats, se sont penchés sur l’éventualité de sa suppression au moyen de la reconnaissance d’un État palestinien.
Assortie de conditions relevant de la libération des otages à Gaza, de l’installation d’une démocratie palestinienne respectueuse des accords de paix signés avec Jérusalem et libérée de sa haine des Juifs, la « reconnaissance d’un État palestinien » aurait pu être anodine.
Aucune de ces conditions n’étant remplies, cette reconnaissance consacre une entité palestinienne à l’Est et à l’Ouest d’Israël, nébuleuse, belliqueuse, carcérale, djihadiste (en dépit de réguliers soubresauts), antidémocratique, violemment antijuive et anti-israélienne… et oublieuse des martyrs des otages.
C’est un processus vicié par une série d’indulgences envers les ennemis d’Israël que cherche à imposer le président Macron.
A- La Palestine arabe est indépendante depuis 1948
Grâce aux accords de paix avec Jérusalem, elle dispose du statut d’observateur à l’ONU.
Elle disposera du statut d’État membre dès qu’elle disposera des attributs élémentaires et constitutifs d’un État … qu’elle obtiendra par un mécanisme réglementaire assurant son rejet définitif de destruction d’ Israël.
Par conséquent, la « reconnaissance » de 2025 emmenée par Macron est une anomalie juridique aux relents diplomatiques nauséabonds.
B- En raison de son refus d’indépendance en 1945 et de sa volonté d’éliminer par la guerre Israël, la Palestine arabe mène depuis lors des conflits armés et de terreur contre le peuple et le territoire israéliens qu’elle a tous perdus, perdant avec eux des territoires qui formaient le sien national.
C- La Palestine arabe a signé les accords de paix avec Israël, n’en n’a appliqué que les seuls relatifs à la récupération de territoires perdus par conflits et les milliards de dollars d’aide américaine, et viole depuis des dizaines d’années les articles relatifs à l’organisation bilatérale de la paix avec Jérusalem.
D- La violation permanente par les Palestiniens des accords de paix avec Israël, l’organisation de la terreur meurtrière contre le peuple israélien, et l’enseignement de la haine d’Israël et des Juifs dans les établissements d’enseignement scolaire et universitaire ont conduit à la minoration de l’application des accords bilatéraux.
E- En raison des rapports de force pour la Palestine arabe, de sécurité pour Israël, et d’absence de concertation bilatérale en vue de l’établissement de la paix, les conditions juridiques et humaines d’un État palestinien ne valent pas plus en 2025 qu’elles ne valent depuis le refus palestinien arabe de reconnaître Israël en 1945.
F- Dans le dévoiement des institutions de l’Union-Européenne, de l’ONU, des droits européen et international public, les dirigeants, les politiques et les diplomaties internationales, non seulement ne soutiennent pas les efforts de paix israéliens ( « Restitutions territoriales » par Israël aux Palestiniens d’une ampleur et d’une jurisprudence universelles sans précédent, propositions itératives de clauses défavorables à Jérusalem en échange de la paix, etc.), mais poursuivent les financements de l’instruction anti-juive scolaire et universitaire palestinienne, les revendications sans droit ni titre et autres grossièretés juridiques soutenues par leurs alliés occidentaux.
G- L’initiative de Macron est d’autant plus impropre qu’elle concerne, comme vu plus haut, un « État palestinien » déjà reconnu par l’ONU, membre observateur et non de plein Droit, en raison de l’absence de ses attributs de souveraineté et de son refus de respecter la charte de l’ONU prohibant la résolution des conflits par la haine et le guerre armée.
H- Cette « reconnaissance » est factice. Elle confortera la dictature palestinienne irrespectueuse des règlements de l’ONU et du Droit international public en son territoire (droits des minorités confessionnelles, sexuelles, de genre et politiques) et à l’Étranger (volonté affirmée d’ « en finir avec les Juifs », soutiens alternatifs aux organisations génocidaires locales (hamas, hezbollah, etc.) et refus d’appliquer les articles organisant la paix avec Jérusalem contenus dans les accords de paix dits Accords d’Oslo.
I- Enfin, la diplomatie de Macron est conflictuelle. Elle fait fi des accords et de la nécessité de la paix avec Israël, récompense l’éducation de la haine anti-juive palestinienne urbi & orbi, la dictature, son alliance objective et subjective avec tout ce qui peut nuire aux Juifs en général et à Israël en particulier…
J- Bref, cette diplomatie est une parodie de défense des droits des uns au détriment des droits des autres, affirme l’injustice et l’iniquité, met en péril et stigmatise encore un peu plus les Français de confession juive etc.
Ni la constitution française, ni les droits humains européens et mondiaux, ni la participation française au conseil de sécurité de l’ONU, ni la morale républicaine, rien, absolument rien, ne semble perturber Macron dans sa marche vers les dictatures djihadistes et bellicistes unies dans leurs rages de destruction du petit État hébreu ni dans l’isolement de la sphère démocratique et de ses compatriotes juifs qu’il impose sans hésiter à la communauté nationale. Ses alternatives idéologiques et diplomatiques n’y changeront rien.
© Pierre Saba
11 septembre 2025