Que se passe-t-il au sein du Parti Humaniste Européen ?
Le Parti Humaniste Européen traverse une querelle interne qui en dit long sur son état d’esprit.
Au centre de la scène, deux personnalités.
D’un côté, Chimeric Givenchy, défenseur autoproclamé des Tabanidae – les taons. À ses yeux, ces insectes ne piquent pas, ils « redistribuent le sang », victimes méconnues de l’anthropocentrisme carnassier. Mais dans le même souffle, il nourrit une haine obsessionnelle ++ envers Israël et les Juifs, leitmotivs de ses discours.
En face, Marie Lecheval, cavalière idéologique sans bride, revendique haut et fort sa haine +++ des Juifs et d’Israël. Pour elle, Chimeric reste suspect : « Sans le troisième plus, tu n’es qu’un philosémite en collusion avec l’ennemi ! »
Et les caciques du Parti ? Silence radio.
Ni Catilina Bartaba, le grand patron,
ni Callipyge Panarrière, dite Béru,
ni même Poussette Crampon, alias Fa dièse, ne se prononcent. Tous laissent enfler le différend.
Car derrière cette diatribe, ce n’est pas la question des taons qui importe, ni même celle du nombre de plus. C’est bien la lutte pour le leadership au sein du camp des anti-Israël et des antijuifs qui se joue, sous le regard impassible de Catilina, prêt à intervenir pour préserver l’unité apparente.
© Paul Germon
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