On attend.
On sait que durant ce mois de septembre, il va se passer beaucoup de choses.
Et pas les plus agréables : un vote à l’ Assemblée nationale à l’initiative du Premier ministre qui préfère provoquer sa démission ( article 49-1 de la Constitution) plutôt que d’être mis en minorité.
On attend une grève des contrôleurs du ciel et un mouvement de grève générale. Une vocifération de plus de Mélenchon appelant à aller jusqu’au bout … des forces de la France … ou de la patience des Français ?
À Gaza, l’armée d’ Israël se prépare méthodiquement à encercler les derniers bataillons du Hamas et à soulever pierre par pierre les tunnels et les tombes où gisent les otages morts ou les morts vivants.
Une flottille se prépare à se rapprocher de Gaza avec à son bord des haineux, des idiots utiles et quelques personnes peu connues mais à la recherche d’une nouvelle notoriété.
On attend.
Un plan américain prévoit l’évacuation volontaire et indemnisée d’une partie des Gazaouis et la construction d’un nouveau Gaza devenant la riviera du Moyen-Orient.
La réponse sera non, les arabes ne ratant aucune occasion de rater une occasion.
La France doit restreindre son train de vie : il faut dépenser 44 milliards de moins que l’an dernier. Le Premier ministre a évoqué le coût des retraites, il a oublié de parler du train de vie dispendieux de l’ État qui aurait dû au moins ne pas embaucher pour un tiers des fonctionnaires partant à la retraite, ni des largesses inconsidérées envers des pays étrangers ou du coût d’une immigration incontrôlée.
Son programme était « travailler plus et gagner moins » ou alors travailler juste autant et payer encore un peu plus d’impôts. Ou même les deux : travailler plus en payant davantage !
Pour barrer la route au RN devenu un parti socialiste enveloppé d’un drapeau tricolore, le Président cherchera le soutien du Parti socialiste et il ne l’obtiendra qu’en acceptant de taxer davantage les riches et les entreprises florissantes… ce qui pourrait provoquer exils et départs et qui ne suffira pas à rétablir les comptes.
On attend et on verra bien.
Dans les conversations il n’y a plus aucun enthousiasme et trop d’appréhension apparaît. On vous parle d’actes antisémites, couteau en main, à Neuilly, et on vous cite telle jeune famille qui a vendu son appartement et prépare ses valises pour fuir un climat délétère …
La France de notre enfance, même si pour certains elle n’était pas en territoire de France, serait devenue un pays rabougri, perclus de dettes, envahi, défiguré et qu’il faudrait quitter pour un ailleurs meilleur … peut-être .
Que nous est il arrivé?
« C’est bien la pire peine de ne savoir pourquoi’
© André Simon Mamou