Tribune Juive

Les six impostures d’un Etat palestinien. Par Isaac Attia

La création d’un Etat palestinien, ce serait une injustice venant récompenser un siècle de « terrorisme génocidaire » contre le peuple d’Israël. Mais ce serait aussi le triomphe de six impostures : ontologique, identitaire, juridique, géographique, historique et morale.

Une imposture ontologique. 

Une nation naît ! Un peuple peuple ! Une nation est une collectivité humaine liée par des origines communes qui peuvent être ethniques, linguistiques, religieuses, culturelles, historiques et qui sont différentes des autres collectivités humaines. Un peuple est une nation qui peuple sa terre. Les populations arabes, membres de la nation arabe, d’origine égyptienne et syrienne, qui résidaient dans l’ex-province turque de Palestine, ne sont pas un peuple autonome et n’ont pas créé d’Etat en 1948 parce qu’ils ne sont pas une nation autonome. Une nation qui naît, peut être un peuple qui peuple sa terre et qui crée un Etat. Une population qui n’est ni une nation, ni un peuple, ne peut pas créer un Etat souverain et autonome. 

Une imposture identitaire. 

La différence essentielle entre la philosophie occidentale et la pensée juive réside dans son objet. Pour les occidentaux, c’est l’homme qui est au centre, pour les Juifs ce sont les peuples qui sont au centre. L’Occident parle donc de liberté de pensée, de parole et d’action pour les hommes. Le judaïsme parle d’identité et de souveraineté pour les peuples qui doivent pouvoir se définir indépendamment des autres et échapper au principe de domination. C’est ainsi que la pensée juive a créé depuis très longtemps, le principe moderne connu sous le nom de « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » qu’on refuse aujourd’hui à Israël en voulant lui imposer un Etat étranger sur sa terre. 

Une imposture juridique.

C’est sans doute la condition ontologique de « non-peuple » des palestiniens qui les incite à réclamer ce qu’aucun autre peuple n’a jamais revendiqué : la création d’un Etat sur l’intégralité du territoire d’un autre Etat, et la disparition complète du peuple qui constitue cet autre Etat. En d’autres termes, il s’agirait du « droit d’un peuple à disposer d’un autre peuple », ce que l’on appelle tout simplement : l’impérialisme. Ce même droit à l’autodétermination que le judaïsme a enseigné aux nations serait donc refusé à Israël, ouvrant la porte à un droit nouveau : le droit à l’impérialisme. Les Palestiniens seraient les premiers à bénéficier de ce droit, ballon d’essai pour l’impérialisme suprême d’un djihad islamique planétaire. 

Une imposture géographique.

La province de Palestine a existé pendant dix huit siècles sous les Empires romain, byzantin, arabe, chrétien, ottoman et britannique mais n’a jamais constitué un Etat autonome et souverain pendant dix huit siècles. Après la Guerre d’Indépendance de 1948, Israël a conquis le Nord et le Sud désormais appelés Israël. Après la Guerre des Six Jours de 1967, Israël a conquis l‘enclave égyptienne à l’Ouest (Gaza) et l’enclave jordanienne à l’Est (Judée-Samarie). C’est pourquoi, après dix huit siècles d’existence en tant que province de différents empires, la province de Palestine n’existe plus, dans la réalité, depuis juin 1967. 

Une imposture historique.

Les populations arabes de l’ex-province turque de Palestine n’ont jamais voulu créer un Etat indépendant, avec une administration et un leadership démocratiques, alors qu’elles en ont eu la possibilité pendant plus d’un siècle. De 1917 à 1948, au lieu de créer des structures pré-étatiques, comme l’ont fait les Juifs, conformément au mandat de la SDN, elles ont choisi de rester une province britannique. De 1948 à 1967, au lieu de créer une autonomie indépendante, avec l’accord des Egyptiens et des Jordaniens, elles ont choisi de rester une province égyptienne et jordanienne, et ont réclamé le statut de réfugiés, financé par l’UNRWA. De 1968 à 1992, au lieu de créer une autonomie indépendante avec l’accord des Israéliens, elles ont choisi de remplacer le leadership des notables par des organisations terroristes chapeautées par l’OLP, et financées par la Ligue arabe. De 1993 à 2023, devenues une Autorité autonome suite aux Accords d’Oslo, et malgré les sommes pharamineuses accordées par les nations, en plus du financement de l’UNRWA et de la Ligue arabe, elles ont choisi de tout investir dans le terrorisme contre Israël : infrastructures, combattants, armes. 

Une imposture morale. 

En mars 1982, François Mitterrand, se rend en visite officielle en Israël, et à la tribune du parlement israélien il déclare la nécessité de créer un Etat palestinien. Le Premier Ministre israélien de l’époque, Menahem Begin, lui répond : « Créer un Etat palestinien ce serait la fin de l’Etat juif ». Les années passent, peu à peu, de plus en plus de pays se permettent de reconnaitre officiellement un Etat qui n’existe pas, et qui est synonyme de « la fin de l’Etat juif ». Ni les détournements d’avions, ni les explosions de synagogues, ni les « victimes de la paix », ni les Kamikazes dans les autobus, ni les massacres sauvages du 7 Octobre 2023 et la prise d’otages inhumaine et massive depuis presque deux ans, rien ne semble pouvoir discréditer un projet immoral de destruction d’Israël. 

Les six impostures d’un Etat palestinien.

L’imposture ontologique d’une population arabe qui n’est ni une nation, ni un peuple et qui veut créer un Etat, l’imposture intellectuelle d’une population arabe qui refuse à Israël le droit de disposer de lui-même, l’imposture juridique d’une population arabe qui réclame un dangereux droit d’un peuple à disposer d’un autre peuple, l’imposture géographique d’une population arabe qui se réclame d’une région qui n’existe plus depuis plus de cinquante ans, l’imposture historique d’une population arabe qui a eu plus de cent ans pour créer un Etat et qui a toujours refusé de le faire, l’imposture morale d’une population arabe qui veut faire disparaitre l’Etat d’Israël et son peuple, voilà les six impostures qu’il nous faut dénoncer en disant : STOP à l’imposture d’un Etat palestinien.

© Dr. Isaac Attia 

Dr. Isaac Attia est Historien, Sémiologue 

Co-auteur avec André Darmon du Livre noir du palestinisme, à paraitre en Octobre 2025. Éditions Anaël 

Contact : Email : lelivrenoirdupalestinisme@gmail.com)


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