
Non, ce n’est guère une galéjade, un canular, une bouffonnerie. Macron a réussi ce que personne n’avait jamais cru accessible ou réalisable jusque-là : il a tué la France en attaquant ses soubassements, ses fondations, les spécificités qui faisaient sa gloire. Il le fit de la manière la plus simple et la moins dramatique, en modifiant le tissu original de sa population par petites injonctions, et plus tard, par l’usage même de ses qualités en guise d’armes. Sans violence, ni polémique il corrode la base de la puissance française.
Nul besoin de tirer un coup de feu, sans bruit, ni rivalité, il a mis fin à la France par petits coups de corruption, de vanité, de show off, par son besoin d’être l’initiateur de grands événements, dont la création d’un État fantoche appelé palestinien, même s’il ne lui rapporte ni bénéfice, ni renommée. Bien au contraire, il réveille de leur sommeil, les braises presque éteintes d’un antisémitisme virulent.
En parallèle, Macron se sert de petites législations, de contrats et d’accords (le pacte de Marrakech – migrations sûres, ordonnées et régulières), passés en catimini, dans un silence permis par l’insoupçonné laxisme ambiant. Personne n’y avait jamais pensé, ou cru quiconque capable de parvenir à achever le travail de sape de toute une nation.
Il faut avouer que les éléments nécessaires pour réussir cette besogne pavaient le sol d’une démocratie, façonnée et perfectionnée par l’Union Européenne en mal d’élites préparées à prendre le relais. Il suffisait seulement de les glaner, de les joindre pièce après pièce.
Macron est parvenu à anéantir des siècles de civilisation, d’art, de lettres, d’histoire, de bravoure, de beauté, d’harmonie, de caractéristiques exceptionnelles, mais aussi de bassesse.
Le Modèle progressiste
Car dans le fond, la France n’est guère différente, meilleure ou pire que ses sœurs démocratiques. Elle a survécu à des périodes qui menaçaient son existence, grâce à la nature même de sa population et de son courage. Un courage qui, au fil des ans, s’est effiloché jusqu’à sa presque disparition. Sa population subit à son insu, les contrecoups du modernisme, du progressisme, d’une abondance sans satiété !
Par le simple fait d’une infusion accentuée et calculée de migrants étrangers, antithétiques, dotés d’une culture décadente, archaïque, fétichiste, et d’une foi qui sanctifie/sacralise la mort, Macron s’est perdu dans son tourbillon. Il fera usage, en temps opportun, de cet apport d’individus exotiques glorifiant les plus bas instincts, qui ne craignent ni la barbarie, ni le crime. La proie ciblée, inconsciente et minée en dedans, ne se préoccupe que de sa quête de se surpasser et de faire fi de punition, justice, châtiment, futur.
Elle ne croit qu’en elle, et en elle seule.
Je suis Dieu
La France des années 2000 n’a de foi ou de responsabilité qu’envers elle-même. Elle a acheté un billet aller simple. Elle se fiche carrément de la nation, de la patrie, du peuple, de sa descendance, de sa perpétuation, de son identité. Elle vit le voyage dans l’indépendance totale, le déni absolu de tout ce qui risque de l’importuner, dans une liberté folle, qui conteste tout lien avec la nature et l’au-delà. La proie est blasée, repue. Elle ne se nourrit pas pour vivre, mais pour jouir et toucher les confins du plaisir, peu importe ce que cela exige de l’autre ou des autres. Son passé lui importe peu et son futur encore moins, elle ignore son voisin. Elle est son dieu et n’aspire à d’autres divinités que la sienne. Elle s’est attelée à démonter la hiérarchie de la création, ses structures, ses formes, ses usages, ses cadres. Elle veut créer indépendamment une remplaçante, ou peut-être pas, d’ailleurs elle ne croit plus à sa mort et œuvre pour un simulacre d’éternité. L’aura-t-elle ? Pas vraisemblablement.
Sa philosophie est d’abord un cortège de renonciations. Sa devise « Je ne veux pas de définition, d’identité, d’obligation ».
Le nouveau venu d’en face
Il est un peu « le stagnant ». Il est fidèle à sa tribu, à sa foi et craint le modernisme, l’émancipation. Il rejette tous les acquis et se sent complètement anéanti par ce qu’il entrevoit dans cette créature qu’il prenait pour une « élite ». Il constate sa faiblesse, sa vulnérabilité, son manque abyssal de consistance. Il sait aussi comme il lui sera aisé de la courber, de lui faire mordre la poussière. Cette élite est prisonnière de ses conceptions, erronées ou pas ; elles le guident vers son suicide.
Israël – un pion à éliminer
Israël – c’est l’entre deux mondes : le modernisme absolu, mais aussi le nationalisme, l’identité, la foi, les racines, les sources, l’histoire auxquels il ne renoncera jamais. Il dérange et bouscule cet ordre nouveau auquel il est à l’évidence, réfractaire.
Il faut observer attentivement la résilience de la population israélienne, et le nombre grandissant des étudiants de la Bible, des religieux, des ultra-orthodoxes.
Israël rejette en grande partie, le progressisme, sans toutefois l’abandonner. Il choisit les voies qui lui conviennent sans l’exposer intégralement. Il oscille entre la démocratie et ses effets bienfaisants, mais s’embourbe dans ses failles, comme le multiculturalisme qu’il ne peut adopter sans risquer sa disparition et sa perte totale, comme celle qu’il observe au sein des grandes démocraties, avec en tête la France.
À qui appartiendra le monde de demain ? À celui qui saura faire un choix intelligent, et en combattant l’apathie, en respectant les lois de la création, la considération de la généralité, et de l’autre.
Les juifs de France quittent leur patrie, vivement encouragés par Macron et ses complices arabo-musulmans. La crainte d’une répétition d’un scénario macabre vécu en terre française est suffisamment convaincante.
La vie entière, en fin de compte, n’est rien d’autre qu’un choix entre le bien ou le mal – inhérents aux instances présentes. Le libre-arbitre qui nous a été accordé nous permet de trancher. Saurons-nous le faire sans nous perdre irrémédiablement ?
© Thérèse Zrihen-Dvir
PS Merci à Liliane Messika pour sa contribution.