Tribune Juive

L’inversion accusatoire ne passera pas. Par Dr Jean-Marc Metzger

Seule la force et elle seule est à même de garantir la sécurité d’Israël et le retour des otages

L’occultation de l’abominable massacre réel commis par les terroristes barbares du Hamas le 7 octobre 2023 et l’invention d’un crime fantasmé attribué à Tsahal qui devient « réalité » sont à l’image de l’abîme dans lequel nous sommes aujourd’hui précipités.

La manipulation à laquelle les médias occidentaux se prêtent aussi facilement est monstrueuse. Des parodies de la Vierge Marie avec Jésus, des enfants atteints de maladies héréditaires, des enfants criant et agitant des écuelles vides : la propagande terroriste est servie chaude.

Parce que l’ennemi du Hamas est le juif.

Et beaucoup n’attendaient que cela : reprendre de vieux schémas chrétiens de juifs rapaces, empoisonneurs de puits, coupables de crimes rituels, ces vieilles histoires de l’occident rabâchées depuis le XIème siècle.

Si l’accusation ridicule de « génocide » et de « famine organisée », propagée par les terroristes du Hamas, est tellement audible, écoutée et « entendue » par un nombre croissant de médias dans le monde, c’est parce qu’elle est attendue.

Parce qu’une grande partie du monde, en particulier du monde occidental, souhaite ce génocide et cette accusation de famine pour mieux diaboliser le signe juif, c’est-à-dire le signe israélien aujourd’hui.

Les journalistes du « Monde », premier site de désinformation, qui véhiculent depuis des semaines l’accusation de génocide, ne craignent pas le génocide comme on pourrait le penser dans un premier temps bien sûr, mais ils l’espèrent. Ils espèrent le génocide. Ils l’attendent. C’est que, si génocide il y avait, si famine il y avait, ce serait la légitimation de leur haine principielle du signe juif, c’est-à-dire du signe israélien aujourd’hui.
Et puisque la propagande du Hamas est tellement « entendue », ses chiffres mensongers sont attendus avec impatience et les médias les reprennent sans sourciller et sans les vérifier.

Tsahal pleure un millier de soldats morts au combat et la plus élémentaire des réflexions pourrait être : mais qui a tué ces soldats ?

Or cette question ne s’est jamais posée car le narratif terroriste impose l’émotion et seulement l’émotion. C’est un rouleau compresseur émotif qui annule la possible analyse ou la possible réflexion. Face à une telle technique dévastatrice, une réponse rationnelle et honnête est inaudible.

La manipulation des émotions est un tsunami qui verrouille les cerveaux.

Quelques instants avant sa libération, Omri Shem Tov, l’un des otages du 7 octobre, avait été forcé par un terroriste du Hamas de l’embrasser devant les caméras pour insinuer qu’il entretenait un rapport fraternel avec ses geôliers.

Cette humiliante mise en scène ignoble orchestrée par les bourreaux comme une nouvelle opération de propagande témoignait, s’il en était encore besoin, de la cruauté et de la perversité psychologique des terroristes.

Mais le 20 août, le terroriste pervers a été éliminé par une frappe ciblée de Tsahal à Deir al-Balah au cœur de la Bande de Gaza.

Un succès opérationnel mais surtout un acte réparateur face à une insulte infligée à l’ensemble du peuple israélien quand le Hamas avait voulu transformer l’otage en instrument de propagande.

Il n’y a pas de compromis avec le terrorisme. Chaque humiliation, chaque meurtre, chaque kidnapping trouve tôt ou tard sa punition.

Alors que certaines Chancelleries européennes – ces « bandes de lâches, » comme les a appelées le président de l’Etat d’Israël Isaac Herzog – continuent de parler de « désescalade », « d’équilibre » et de « solution politique », la réalité sur le terrain est sans appel : c’est la force et elle seule qui garantit la sécurité d’Israël et le retour des otages.

Aujourd’hui le Premier Ministre Benjamin Netanyahou approuve le plan de Tsahal visant à prendre le contrôle de la ville de Gaza, à vaincre le Hamas et propose d’entamer immédiatement des négociations sur la libération de tous les otages israéliens et la fin de la guerre à des conditions acceptables pour Israël.

Du coup les terroristes du Hamas essaient désespérément de revenir à la table des négociations après avoir mené tout le monde en bateau et torturé des otages pendant des mois.

Ils « accepteraient » la proposition Witkoff qu’ils refusaient encore il y a quelques semaines :

Seule la force et elle seule est à même de garantir la sécurité d’Israël et le retour des otages.

© Jean-Marc Metzger

Président d’Israël Is Forever-Alsace

           
           
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