Tribune Juive

Les étudiants de la promotion 2025 de la Faculté de droit et de criminologie de l’ULB choisissent le nom « Rima Hassan »

Le quatuor final pour nommer la promotion 2025 de la faculté de droit de l’ULB: Typhanie Afschrift, Gisèle Pélicot, Michèle Grégoire et Rima Hassan 
© montage rtbf

Depuis 2018, les étudiants de l’Université Libre de Bruxelles, suivant une tradition venue des pays anglo-saxons, organisent, entre eux, un vote pour désigner une personnalité qui donnera son nom à leur promotion. « Un choix purement symbolique », nous répète-t-on. L’université y met une seule contrainte:l’alternance entre un homme et une femme d’une année à l’autre. L’année dernière, ce fut Robert Badinter.

Si la présence de Rima Hassan dans les choix de ce suffrage avait fait polémique en juin et avait été l’occasion d’une lettre recueillant 1 300 signatures envoyée aux autorités de l’ULB pour s’en plaindre et rappeler les rapports de la députée européenne avec les pouvoirs algériens et iraniens, le régime sanguinaire de Bachar Al-Assad ou encore ses prises de parti dans le conflit israélo-palestinien, les étudiants ont finalement choisi ce nom pour leur promotion: C’est uniquement à cause d’un problème de procédure que le premier vote n’avait pas été validé: un simple lien google form aurait servi de moyen de vote, faisant que n’importe qui, en dehors de la promo ou de l’université, aurait pu voter. La faculté de droit a exigé qu’un nouveau vote soit organisé de façon sécurisée

Le résultat est tombé et Rima Hassan donnera son nom à la promotion.

« Les étudiantes et étudiants de Master 2 de la Faculté de Droit et de Criminologie de l’ULB ont désigné, par vote, la personnalité dont leur promotion 2025 portera le nom. Leur choix s’est porté sur l’eurodéputée Rima Hassan. La Faculté prend connaissance du résultat de ce processus démocratique. Il ne s’agit pas d’un choix institutionnel ou des autorités facultaires. Notre rôle a été de garantir que le débat et le vote puissent se dérouler dans un cadre démocratique, ce qui a bien été le cas » a communiqué l’Université par la voix de son doyen, Pierre Klein.

Si ce résultat sera porté à l’ordre du jour du prochain Conseil facultaire, qui se déroulera d’ici la fin du mois d’août, il faut savoir que depuis 2018, deux cas de figure se sont présentés: soit le Conseil de la faculté « valide » le choix de la promo, soit il « acte » ce choix; il ne s’y est jamais opposé.

Le Conseil pourrait-il bloquer ce choix ? Il n’ y a pas de texte qui encadre cette procédure, à l’heure actuelle. Un comble pour une faculté de droit.

Le sortir du Conseil dira beaucoup de l’état indicible de la Belgique, Terre d’entrisme, Prostituée qu’elle s’est faite, s’offrant à la peste islamique avec une couardise inénarrable et sans excuse. Se déchaînant et s’enfonçant avec schadenfreude dans la propagande antisémite, « au point d’exposer à Waterloo en novembre 2025 les « Œuvres » d’ Alain Arnold Godefroid, recyclant ainsi par voie artistique la caricature antijuive classique avec les plus vieux poncifs antijuifs moyenâgeux repris par l’Allemagne nazie et la France de Vichy ». Michel Rosenzweig

On gage -avec quelque prudence- qu’un tel déshonneur ne pourrait se produire en France, ou plus précisément: « Pas encore ». Qu’ont donc perdu les Belges et que peut-être nous possédons encore un peu.

À noter: Pendant ce temps, après Harvard, Trump s’attaque à l’Université de Californie avec une amende record
d’un milliard de dollars en lien avec les manifestations pro-palestiniennes.

***

Plus qu’à Bruxelles, les réactions en France pleuvent:

© Tribune juive

© Tribune juive

Quitter la version mobile