Tribune Juive

Le prénom le plus donné dans les titres nés en 2025 est Génocide. Par Liliane Messika

How the term « genocide » is misused in the Israel-Hamas war

Les dominos de l’ONU

Le prénom le plus donné dans les titres nés en 2025 est Génocide

Si le bon sens avait vraiment été la chose au monde la mieux partagée, la guerre des douze jours aurait invalidé les accusations de génocide israélien contre les habitants de Gaza. Mais les faits ne font pas le poids face à des préjugés mieux armés qu’eux. 

En effet, à l’aune de l’attaque d’Israël contre les installations nucléaires souterraines iraniennes et de l’élimination éclair de leurs 14 Docteurs Folamour, il est facile de calculer, en heures, voire en minutes, le temps qu’aurait pris l’extermination de tout ce qui vit à Gaza, flore et faune, y compris humaine, si Israël avait voulu raser la Bande sans faire courir de risque à ses troupes. À l’inverse, la guerre dure depuis bientôt deux ans et près de 1000 soldats israéliens ont été tués au combat. 

Le bon sens est un sens interdit

Les Terriens doués d’un cerveau déplorent que les pogromisés soient persécutés et leurs agresseurs adulés. Ils sont une minorité sur notre planète. En revanche, les Martiens voient, dans cette inversion des causes et des effets, la preuve d’un défaut majeur de conception dans le cerveau humain.

Pour la génération Z, la raison est, à l’instar de la science, une notion ringarde entachée de la culpabilité originelle blanco-paternaliste, dont il convient de se débarrasser au plus vite.

L’ONU faisant office d’inconscient collectif et de Gnafon international, elle déverse sur le bouc émissaire bimillénaire toutes ses toxines mentales.

Pour ce faire, elle a sélectionné les gardiens du Temple de sa mauvaise Foi parmi les clones de la série illimitée Judéophobes.

Qu’est-ce qui différencie Israël de tous les autres pays ?

Dans le cadre de l’ONU, trois commissions ont pour seule mission d’incriminer l’État juif, sous couvert de palestinolâtrie[1]. Sur le calendrier officiel figure une Journée mondiale contre l’apartheid israélien. Les autres apartheids sont halal, donc incontestables et incontestés.

Bien que les 15 millions de Juifs soient censés dicter leurs volontés aux 8 milliards de Terriens à travers leur emprise sur tous les gouvernements du monde, leur pays est le seul contre qui les enquêtes de l’ONU sont lancées à charge, sans tenir compte du contexte et sans limitation de durée.

C’est une des raisons pour lesquelles il n’a pas besoin d’agir pour être condamné, alors que la Chine n’est jamais blâmée pour le sort qu’elle fait subir aux Ouïghours, la Syrie de Bachar el-Assad ne l’était pas pour le massacre de ses civils à l’arme chimique et celle de la version mise à jour, présidée par Ahmed al Juliani, ne le sera pas pour celui des Druzes et des Alaouites, qu’il décime à Kalatchnikov que veux-tu.

Les juges et parties, danseurs étoiles

L’ONU applique strictement la démocratie égalitaire : une voix par État-membre, qu’il ait 33 000 mille citoyens disposant de tous les droits (San Marino), ou que sa population approche le milliard et demi et n’ait aucun accès à la démocratie (Chine). Comme il y a 96 États-dictatures et 71 États-démocraties, le résultat des votes est facile à anticiper. 

Ceux qui rient de se voir si rebelles en le miroir onusien invoquent le Droit international chaque fois qu’ils le foulent aux pieds et défèrent les pays qui y obéissent devant la CPI. 

Pour que le système soit bien verrouillé, les responsables des commissions Théodule et Antisraël sont nommés en fonction de convictions qui garantissent les condamnations souhaitées par la majorité.

La Poucave[2] de l’inégalité des Droits

C’est sur ce critère que la Rapporteuse spéciale de l’ONU sur la Palestine a été nommée. Francesca Albanese a fait de l’État juif l’unique objet de sa condamnation « ressentimentale ».

En avril 2024, elle a déclaré que le « génocide d’Israël à Gaza » était « extrêmement visible et ostentatoire », ce qui lui a évité d’avoir à présenter les chiffres prouvant extrêmement le contraire et de lister les précautions prises par Tsahal, l’armée israélienne, pour limiter les victimes civiles, qui contredisent ostentatoirement ses déclarations.

Deux mois plus tard, elle a dénoncé une opération israélienne de sauvetage, qui avait permis la libération de quatre otages kidnappés le 7 octobre au festival de musique Nova pour la paix. Elle a jugé que ce sauvetage était un « camouflage humanitaire » : Israël « avaikà » libérer tous les otages, lors du premier cessez-le-feu. C’est lui qui a refusé, pas le Hamas. On croit donc comprendre que c’est lui qui détenait ses propres otages, mais les voies de l’Albanese sont impénétrables. En vérité, l’État juif voulait continuer à détruire Gaza et le peuple palestinien. « Il s’agit là d’une intention génocidaire mise en œuvre. C’est clair comme de l’eau de roche[3]. »

« Plus le mensonge est gros, mieux il passe », disait Joseph Goebbels, un des inspirateurs de Mme Albanese.

Elle a recyclé les refrains de son centi-mètre à penser en déclarant que la politique américaine était décidée par le lobby juif[4] (en septembre 2022, alors que Biden antisémitait à la Maison Blanche !). Elle a ensuite renié ses origines idéologiques parce que l’équation Israël = SS obtenait plus de « like ». 

Le pogrom du 7 octobre n’avait à ses yeux aucune motivation antisémite[5] et tant pis si le Hamas explique dans sa charte que le devoir des croyants est de tuer jusqu’au dernier juif[6]. D’ailleurs, Israël l’avait bien cherché avec son « oppression ». Depuis, elle enfile des perles, dont celles liées aux représailles post-pogrom valent leur pesant de pistaches : elle a jugé « inhumaine » la mort de l’un des principaux maîtres d’œuvre des massacres, Yahia Sinwar. En revanche, elle a toujours estimé que l’État juif n’avait pas le droit de se défendre, ou en tout cas s’il le faisait, cela devait être sans faire de victimes.

Rôle à contre-emploi ?

Il est donc savoureux que parmi les rares qui lui ont porté la contradiction, un Arabe israélien, Waleed Gadban, présentement conseiller politique de la mission israélienne auprès de l’ONU, ait conclu sa démonstration par : « La haine n’a pas besoin de cause, seulement d’une occasion de se manifester. C’est l’objectif même de son existence.[7] »

Quand UN Watch, l’ONG qui surveille les dérives des Nations-Unies, a rapporté qu’elle avait menti au sujet des largesses dont elle bénéficiait de la part d’organismes proches du Hamas, Albanese n’a pas apprécié qu’on mette sa parole en doute. 

Forcée d’enquêter, l’ONU a confié l’affaire à un panel d’alliés proches de la rapporteuse, les Procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme[8]

Malgré sa proximité idéologique avec l’accusée, ce panel n’a pu éviter de reconnaître qu’elle avait menti sur ses sponsors. « Albanese a aggravé sa faute en acceptant des financements de groupes liés au Hamas et en mentant à ce sujet en prétendant que l’ONU avait payé son voyage. Elle continue d’abuser quotidiennement de son poste à l’ONU, propageant l’antisémitisme et la propagande du Hamas[9] » a déclaré Hillel Neuer, directeur de l’ONG lanceuse d’alertes. 

Cela se passait au moment où le mandat de Mme Albanese arrivait à son terme. Son mensonge et son parti-pris systématique n’ont pas influencé les décideurs de la DRH extrême-droitement internationale : malgré ces infractions, ou peut-être à cause d’elles, l’ONU a renouvelé son mandat.

Orgueil et préjugés 

Peu importe quelle part la haine de l’État juif joue dans l’amour que se vouent Albanese et son mari Massimiliano Cali. Ce qui est observable, c’est que leur antisémitisme est un ciment de qualité supérieure, dont ils tirent une grande fierté.

L’économiste Cali a été Conseiller-salarié du gouvernement palestinien pendant plusieurs années. Personne n’a considéré ce détail comme susceptible de causer un conflit d’intérêt quand il a fallu charger son épouse de juger un conflit entre un peuple qu’elle adore et un autre qu’elle abhorre.

L’époux de la rapporteuse n’hésite pas à condamner l’Occident pour avoir (brièvement) défendu Israël et combattu l’antisémitisme. Il accuse Israël d’être responsable de la montée de l’antisémitisme : « leur racisme anti-palestinien et leur islamophobie sont plus forts que leur désir de protéger les Juifs et l’humanité »[10].   

L’amour aveugle peut-être, la haine aveugle absolument. En juillet 2016, Massimiliano Cali considérait que l’ONU était insolemment philosémite : « Comme tous les colonisateurs, Israël est un État d’apartheid. Et pour suivre la tradition de l’ONU, son chef est prêt à l’en absoudre et à ne pas le condamner.[11]» Les chiffres avaient tort, puisqu’ils indiquaient que pour l’année 2015, Israël avait été condamné par 20 Résolutions onusiennes, alors que le reste du monde en totalisait 3 : une chacun contre la Syrie, l’Iran et la Corée du nord[12].

Quant à l’apartheid, mauvaise pioche ! 

Le 21 juin 2016, quelques jours avant la déclaration de Cali-qu’a-tout-faux, le Pr.  Mousa Karayanni, Arabe israélien de Kafr Yasif en Galilée, avait été élu à l’unanimité au poste de doyen de la Faculté de Droit de l’Université hébraïque de Jérusalem. Le pays d’Apartheid vilipendé par le mari de la rapporteuse l’avait multi récompensé au cours de sa carrière.[13]

Bien d’autres Israéliens arabes se sont particulièrement distingués à l’international, l’année où Cali inventait l’apartheid dans le seul pays du Moyen-Orient où il n’existait pas : Hossam Haick, en détectant les biomarqueurs de 17 maladies grâce à l’IA et aux nanotechnologies ; Kossay Omary et Rabeeh Khoury en développant l’un des plus petits ordinateurs au monde ; le  Dr Mahmoud Huleihel en faisant avancer la lutte contre l’infertilité masculine ; le Prof. Ashraf Brik, directeur d’un laboratoire international de chercheurs au Technion, pour ses contributions à la chimie organique et médicinale. 

Les Arabes israéliens soi-disant aparthéidés, excellent dans tous les domaines : c’est un des leurs, Samer Haj-Yehia, qui dirige la Bank Leumi, la Banque nationale israélienne. 

En1948, lors de l’indépendance d’Israël, 750 000 Arabes habitaient en Palestine. 600 000 ont fui pour laisser leurs frères de cinq pays voisins exterminer les Juifs. L’attaque a échoué, mais c’est une autre histoire. 156 000 sont restés. Ils ont immédiatement eu les mêmes droits que les Juifs. Ils votent depuis cette date, y compris les femmes, qui sont donc les premières femmes arabes du Moyen-Orient à avoir obtenu ce droit (que d’autres n’ont pas encore). 

Le premier parlement israélien, en 1948, avait 3 députés arabes. En 2025, ils sont 2,2 millions, soit 21% de la population. En 2021-22, un des trois partis arabes de la Knesset, le parti Ra’am, interdit en Égypte, a participé au gouvernement israélien. 

Cali a dit apartheid, comme Madame Cali-Albanese ? Comme c’est antisémite ! 

Biden, l’ombre d’Obama, a abandonné la scène

Une des conséquences est que le trône d’Albanese n’est plus protégé par d’exigeantes normes antisismiques. 

Trump a sanctionné la rapporteuse de l’unique Commission d’enquête perpétuelle du Conseil des droits de l’homme de l’ONU sur Israël  (Conseil dont sont membres des parangons de ces droits dans le monde : la Bolivie, la Chine, Cuba, la Russie, le Mexique, le Pakistan). Il a appelé un chat un chat et Mme Albanese une antisémite. Ben oui, et alors ? 

Ce qui avait valu son poste à la féline épouse Cali n’était ni ses compétences ni son expertise, mais ses engagements propalestiniens, ou plutôt son anti-israélisme radical[14]

En février 2023, un groupe bipartisan de 18 membres du Congrès avait déjà demandé sa démission et l’année suivante, ce fut le tour d’un réseau mondial de plus de 4 000 avocats (International Legal Forum)[15].

« Mme Albanese n’enquête pas sur des crimes de guerre, elle promeut des théories antisémites déguisées en rapports », a déclaré le 9 juillet 2025 le secrétaire d’État des États-Unis, Marco Rubio, ajoutant des « activités partiales et malveillantes, un antisémitisme décomplexé et le soutien au terrorisme. » 

Le jour même, le Département du Trésor a annoncé des sanctions personnelles contre la rapporteuse de l’ONU, bloquant ses avoirs aux États-Unis, restreignant ses déplacements et interdisant tout type de collaboration avec des entités étasuniennes. 

Les antisémites de tout poil, toute plume et tout micro ont aussitôt entonné les trumpettes de la renommée judéophobes : corruption par l’argent (« Trump contre l’ONU : La sanction contre Francesca Albanese et le business derrière le génocide à Gaza »[16]), complicité par co-islamophobie malfaisante (« Des techniques d’intimidation de type mafieux »[17]), etc.

Après avoir tenté de rassurer le Hamas en promettant de ne pas bouger de sa ligne, Albanese a quand même démissionné : le tocsin sonné par diverses casseroles, notamment la participation hamastique à son budget et son goût pour les honoraires interdits par son statut[18], avait eu raison de son TOC antisioniste. 

Sentant le vent du boulet, le 8 juillet 2025, Navi Pillay, qui présidait la commission et arborait avec fierté son antisémitisme historique, a démissionné. Elle a été suivie par des fonctionnaires de moindre calibre, Chris Sidoti et Miloon Kothari, également antisémites de profession, qui collaboraient de tout cœur avec Albanese (« collaboraient » au sens professionnel de 2025 et au sens pronazi de 1940). 

Y a-t-il un pilote dans cette galère ?

Les libres penseurs espéraient que cette chute de dominos présageait un grand renversement d’attitudes, privilégiant désormais le réel au fantasme et la justice à l’antisémitisme.

Rien n’est moins sûr : le Hamas lui-même a avoué que ses pertes étaient plutôt de l’ordre de 35 000 que des 60 000[19]goulûment répétés par les israélophobes. Nul, même un mal-comprenant, ne peut ignorer qu’il y a parmi ces « victimes » un certain nombre de combattants. Hélas, ces combattants indemnes sont justement les « résistants » que les plus radicaux de nos concitoyens veulent protéger de la méchanceté proverbiale des Juifs.

On pense à nos Verts écolo, qui n’ont rien contre le vert islam du nucléaire iranien, alors que le nucléaire hexagonal les irradie d’une rage systémique. Les Druzes et les Alaouites massacrés par la Syrie nouvelle ont laissé de marbre l’islamogauchisme hexagonal, y compris quand Tsahal a bombardé des positions syriennes pour empêcher un génocide, véritable celui-ci.  

L’Évangile de Saint Bon-Sens

Il n’est pire imbécile que celui qui ne veut pas comprendre. 

Il n’est pire amnésique que celui qui ne veut pas se souvenir que les idiots utiles sont les premières victimes de leurs alliés de circonstances.

Il n’est pire fou que le radicalisme français d’extrême-gauche, qui se croit au-dessus de l’Histoire. Il a vu que les communistes ont été les premières victimes de Khomeiny après la révolution en Iran, mais il persiste à croire que Khamenei ne le sacrifiera pas, s’il l’aide à vaincre le grand Satan et à éliminer le petit de la carte du monde.

Sa porte-parole a perdu son ronflant son titre onusien. Cela ne nuit pas à son somnambulisme intellectuel : le 17 août 2025, UN Watch a diffusé une vidéo, vue plus de 4 millions de fois sur X[20], où elle défend ardemment le Hamas. Cela n’a pas réveillé les militants qui rêvent d’un monde Judenrein en se parant de la cape d’invisibilité du palestinisme.

Bis repetita : Il n’est pire imbécile que celui qui ne veut pas comprendre.

© Liliane Messika

Source: Dreuz

https://www.dreuz.info/2025/08/les-dominos-de-lonu-318562.html


Notes

[1] Le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, le Comité spécial chargé d’enquêter sur les pratiques israéliennes affectant les droits de l’homme du peuple palestinien et la Division des droits des Palestiniens au Département des affaires politiques. Il est aussi le seul État à qui l’ONU consacre un programme annuel et permanent : le point 7 de l’ordre du jour du Conseil des Droits de l’Homme.

[2] Poucave = rapporteur en franco-wesh-wesh

[3] https://x.com/FranceskAlbs/status/1799503174933372999

[4] https://fr.timesofisrael.com/une-enquetrice-de-lonu-nie-que-lexpression-lobby-juif-soit-antisemite/

[5] https://x.com/FranceskAlbs/status/1756351236909965591

[6] www.senat.fr/rap/r08-630/r08-630-annexe2.pdf

[7] https://x.com/GadbanWaleed/status/1878403860017860689

[8] www.i24news.tv/fr/actu/international/artc-francesca-albanese-aurait-recu-des-financements-de-groupes-lies-au-hamas

[9] www.ynetnews.com/article/rkyt5mfzxe

[10]www.facebook.com/maxillo.cali/posts/pfbid06mvsVQDNz8qaQD95enDXuiackv6puS2H3rPB94bPBwgrFzsKA4AP298dtq76JEcgl

[11]www.facebook.com/maxillo.cali/posts/pfbid03295PtiaRXrwEfUmVE7G5U2caeLpXzGgKwrGXndBPKPyurzpWVgr3aYbsMoZtiG98l?rdid=5cpmStpjDHOTxq8t

[12] www.unwatch.org/un-to-adopt-20-resolutions-against-israel-3-on-rest-of-the-world/

[13] Prix d’excellence pour sa thèse de doctorat (2000), Prix Zeltner pour les jeunes chercheurs (2002) et Prix du recteur (2011) – www.tribunejuive.info/2016/09/14/michael-karayanni-1er-doyen-arabe-israelien-de-la-faculte-de-droit-de-jerusalem/

[14] www.franc-tireur.fr/francesca-albanese-rapporteuse-tres-speciale

[15] www.i24news.tv/fr/actu/israel-en-guerre/1707744108-un-reseau-mondial-d-avocats-appelle-a-la-demission-de-francesca-albanese-apres-ses-propos-sur-les-massacres-du-7octobre#google_vignette

[16] www.pressenza.com/fr/2025/07/trump-contre-lonu-la-sanction-contre-francesca-albanese-et-le-business-derriere-le-genocide-a-gaza/

[17] https://ismfrance.org/index.php/2025/07/10/des-techniques-dintimidation-de-type-mafieux-sanctions-americaines-contre-lexperte-de-lonu-francesca-albanese-suite-a-ses-critiques-a-legard-disrael/

[18] www.jns.org/gaza-chief-rabbi-dupes-staff-of-un-rapporteur-francesca-albanese/

[19] https://www.lexpress.fr/idees-et-debats/les-chiffres-du-hamas-sont-ils-coherents-il-y-a-une-volonte-de-cacher-la-mort-de-combattants-K5AE4NZYFBEQFONO7BCNFFWX4M/

[20] https://unwatch.org/no-joke-un-human-rights-expert-francesca-albanese-openly-defends-hamas/

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