« Quand vous voulez faire pression, vous savez le faire. Alors dites clairement au Hamas : pas d’accord, pas de négociation tant que vous ne libérez pas les otages », a appelé le président israélien

Presidency of Israel Spokesperson
Le président israélien, Isaac Herzog, s’est rendu dimanche matin sur la place des Otages à Tel-Aviv, où il a rencontré des proches de certains des 50 Israéliens toujours détenus dans la bande de Gaza. À leurs côtés, il a exhorté la communauté internationale à accroître la pression sur le Hamas pour obtenir leur libération immédiate.
« Nos fils et nos filles sont dans les geôles de Gaza depuis 681 jours », a rappelé Herzog devant la presse. « Nous voulons les voir revenir à la maison le plus vite possible. Le monde entier devrait le vouloir. J’appelle les dirigeants et les médias internationaux à cesser d’être une bande d’hypocrites. Quand vous voulez faire pression, vous savez le faire. Alors dites clairement au Hamas : pas d’accord, pas de négociation tant que vous ne libérez pas les otages. »
Le président a également adressé un message de solidarité à la diaspora juive : « Nous sommes ensemble dans cette épreuve. La question des otages doit être au centre des affaires mondiales. Leur retour est une priorité absolue. »
For over 680 days our loved ones have been held hostage by Hamas terrorists in the tunnels of Gaza.
— יצחק הרצוג Isaac Herzog (@Isaac_Herzog) August 17, 2025
This is a crime against humanity and it must be stopped.
Bring them home. 🎗️ pic.twitter.com/5QBMgawWtP
À ses côtés se trouvaient Sharon Sharabi et Yael Adar, deux figures marquées par le 7 octobre 2023. Sharabi est le frère d’Eli Sharabi, survivant de 491 jours de captivité après que son épouse et ses deux filles ont été tuées lors de l’attaque du Hamas. Yael Adar est la mère de Tamir Adar, soldat tombé au combat dans le kibboutz Nir Oz le 7 octobre et dont le corps reste aux mains du mouvement terroriste.
Après cette déclaration publique, Herzog s’est entretenu en privé avec d’autres familles d’otages, poursuivant un dialogue régulier qu’il entretient depuis le début de la guerre.
Ces propos surviennent dans un climat de tension croissante en Israël autour du sort des captifs, alors que les négociations indirectes menées avec l’appui de l’Égypte, du Qatar et des États-Unis peinent à aboutir à un accord de trêve. Des manifestations et grèves de solidarité ont été organisées ce dimanche pour maintenir la question des otages au premier plan, face à une opinion israélienne profondément divisée entre la poursuite de l’offensive militaire et l’urgence d’un compromis humanitaire.
En durcissant son ton vis-à-vis de la communauté internationale, Isaac Herzog entend rappeler que, près de deux ans après l’attaque sanglante du Hamas, le retour des otages reste pour Israël une exigence non négociable.