
« On avait le choix entre le déshonneur et la guerre. On a choisi le déshonneur, et on aura la guerre ». Churchill (Discours à la Chambre des communes, 1938, après Munich)
Parfois, l’Histoire se prête à un jeu cruel : transposer nos dirigeants d’aujourd’hui dans les tragédies d’hier. Imaginons un instant que Macron, Scholz, Sunak, Biden, Meloni et leurs semblables aient remplacé Roosevelt, Churchill, De Gaulle et Staline entre 1939 et 1950. Non seulement le monde que nous connaissons n’existerait pas… mais il serait probablement méconnaissable, habillé de brun et orné d’aigles nazis.
1939 : la guerre… mais pas trop
Le 1er septembre, l’Allemagne envahit la Pologne. Hitler jubile. Macron déclare aussitôt qu’ « il faut écouter aussi les préoccupations légitimes de Berlin » — après tout, n’a-t-on pas été trop rigides sur la question du couloir de Dantzig ? Scholz, gêné, annonce que « la diplomatie est la seule issue », pendant que Sunak rappelle qu’« une escalade militaire ferait flamber les marchés ». Biden, lui, se contente d’un gel des avoirs… de deux industriels allemands, tout en réaffirmant l’« attachement profond du peuple américain à la paix ».
Au lieu de déclarer la guerre, on convoque un Sommet de Genève pour la paix, auquel Hitler refuse de venir — sauf si la Pologne accepte d’être annexée. Première manche pour le Führer.
1940 : la France tombe, les dirigeants tergiversent
Mai 1940. Les Panzer filent à travers la Belgique et la France comme des lames chaudes dans du beurre. Macron, solennel, propose un « cessez-le-feu immédiat pour sauver Paris » et rencontre Hitler à Compiègne. Scholz soutient l’idée d’un accord équilibré, Meloni suggère une « conférence méditerranéenne » avec Mussolini, et Sunak se déclare « inquiet » mais refuse tout engagement terrestre tant que « toutes les voies diplomatiques » n’ont pas été explorées.
Résultat : Paris tombe… avec la bénédiction feutrée des chancelleries.
1941 : Hitler à l’Est, l’Amérique à la sieste
En juin, Hitler lance Barbarossa. Scholz explique qu’« il faut tenir compte des sensibilités russes », ce qui revient à ne rien envoyer à Staline. En décembre, Pearl Harbor est frappé. Biden promet de soutenir ses alliés… en expédiant des cargaisons d’aide humanitaire à Hawaï. Macron, visionnaire, propose d’« inclure le Japon dans un cadre Indo-Pacifique de sécurité collective ».
Bref, on tend l’autre joue… tout en se prenant la deuxième gifle.
1942-1943 : la Shoah, vue de loin
Les premiers rapports sur les camps d’extermination arrivent. Macron et Scholz parlent d’informations « préoccupantes mais à vérifier » ; on crée une commission d’enquête… qui ne se rend pas sur place. Biden s’indigne à la télévision, mais achète discrètement des matières premières via des États neutres. Quant aux opérations militaires, elles sont reportées pour « ne pas heurter l’opinion publique » avec des pertes civiles.
Pendant ce temps, la machine de mort nazie tourne à plein régime.
1944 : le débarquement… ou pas
Prévu pour juin, le débarquement de Normandie est repoussé trois fois. Macron insiste : « Il faut que le Reich voie cette opération comme une opportunité de dialogue ». Sunak s’inquiète d’« alimenter les populismes » en cas d’échec. Finalement, on tente un « mini-débarquement pilote » de 800 hommes… qui repartent trois jours plus tard pour « évaluer les leçons ».
Les nazis, eux, ne prennent pas de notes. Ils prennent des territoires.
1945 : la paix… version 2.0
Hitler, en position de force, signe un armistice qui laisse au Reich l’Autriche, la Bohême- Moravie et l’Alsace-Moselle. Les Alliés lèvent progressivement les sanctions en échange de vagues promesses de « réforme politique ». Les camps sont officiellement fermés… mais surtout vidés de leurs témoins gênants. Biden, Macron, Scholz et Sunak présentent cela comme « la paix de notre temps, version 2.0 ».
1946-1950 : le monde qu’on n’aurait pas voulu voir
Le Plan Marshall devient un « fonds de transition équitable » dont bénéficie… l’Allemagne nazie. L’URSS, frustrée, consolide un bloc soviétique plus vaste. L’ONU se contente de « profondes inquiétudes » en série, tandis que les cartes du monde sont rouges à l’Est, brunes au Centre et grises à l’Ouest.
Conclusion : la guerre perdue par avance
Avec les dirigeants actuels, la Seconde Guerre mondiale n’aurait pas été gagnée, mais négociée… au prix de la liberté, de la vérité et de millions de vies supplémentaires. Le courage aurait cédé la place à la prudence procédurale, et la victoire à l’équilibre diplomatique — c’est- à-dire à la défaite en costume trois pièces.
L’Histoire, dit-on, ne se répète pas, mais elle bégaie. Il serait bon que nos dirigeants lisent autre chose que leurs notes de discours avant que la prochaine tragédie n’arrive.
© Richard Abitbol

J’espère que la 13eme tentative.pour publier ce post sera la bonne…
« Nos actuels dirigeants » ouest-européens (et canadien) sont des Nazis ou des collabos. Macron aurait pris la tête du régime de Vichy et mené une politique encore plus collaborationniste que Pétain, et l’Angleterre de Starmer aurait rejoint le 3eme Reich.
Il faut en outre toujours rappeler que les principaux vainqueurs de l’Allemagne nazie ont été les Russes. Lorsque l’Histoire n’est pas enseignée, a fortiori lorsqu’elle est réécrite, elle a la fâcheuse manie de se répéter…mais sous une autre forme. Cette fois-ci l’Europe de l’Ouest ne sera libérée ni par les Américains (qui sont eux-mêmes frappés de plein fouet) ni par les Russes. Mais si la victoire de ces derniers en Ukraine et la crise économique majeure qui s’annonce parviennent à provoquer l’effondrement de nos gouvernements fascistes, le monde s’en portera mieux.
Il faut également ajouter que si nous étions en 40-44, le nombre de collabos serait certainement beaucoup plus élevé. Les effectifs de la milice vichyste seraient multipliés par 2 ou 3. Ce n’est pas une seule division Charlemagne qu’on aurait mais un corps d’armée entier de SS français.