Il a soulevé dès son annonce il y a presque deux semaines une levée de boucliers. De la Grande Bretagne d’abord qui porte une très lourde responsabilité dans la situation au Moyen Orient. Évidemment de l’Espagne socialiste donc anti-sioniste et antisémite. Puis de l’ONU dont le Conseil de sécurité s’est réuni le samedi 09/8. Comme presque toujours sans aucun résultat concret.
Pourtant les États-Unis et la majorité des États européens qui défendent une solution à deux États reconnaissent que celle-ci n’est pas envisageable sans la démilitarisation du Hamas et le retour en Israël des otages vivants et des otages morts, les deux premières dispositions de ce plan.
Comme le Hamas n’acceptera jamais ces conditions, il faut bien lui imposer. On ne peut compter sur l’ONU.
Donc il ne reste que la troisième mesure de ce plan : l’occupation par Tsahal de l’ensemble de Gaza y compris de la ville de Gaza pour démilitarisation du Hamas et non pour administration de Gaza et libération forcée des otages. Mais le Hamas prévient : Si Tsahal occupe la ville de Gaza, tous les otages seront tués. On peut se demander si pour eux ce ne serait pas une délivrance au vu des vidéos qui ont été considérées comme abjectes et inhumaines même par Emmanuel Macron et les anti sionistes du Quai d’Orsay.
Il manque donc à ce plan une disposition essentielle : Si le Hamas tue de nouveaux otages et / ou continue à pratiquer des crimes de guerre sur ceux qui resteraient vivants, que faire ? Saisir la Cour pénale internationale ne permettait pas d infliger des sanctions qui soient à la hauteur des crimes commis dans un court délai.
Reste donc la loi du talion.
Après un ultimatum de courte durée à l’Arabie Saoudite, au Quatar, aux États du Golfe, au Yémen et à l’Iran , à l’Egypte, à la Jordanie, voire aux États du Maghreb ???
© François Baudillon