
Israël signe un contrat gazier historique de 35 milliards de dollars avec l’Égypte!
EN BREF, le plus important accord d’exportation de gaz naturel jamais conclu par l’État hébreu porte sur 130 milliards de mètres cubes et triple les volumes vendus au Caire.
EN PLUS DÉTAILLÉ :
Les partenaires du champ gazier offshore Leviathan ont annoncé mercredi la signature d’un contrat d’exportation vers l’Égypte d’une valeur de 35 milliards de dollars. Cette transaction porte sur 130 milliards de mètres cubes de gaz, soit 22% du gisement Leviathan et 13% des réserves gazières israéliennes.
L’accord triple les volumes par rapport au contrat de 2019 qui ne concernait que 19 milliards de mètres cubes. « C’est un jour historique », a déclaré Yossi Abu, directeur général de NewMed Energy, estimant que Leviathan « constitue un outil de transformation de la réalité stratégique régionale ».
L’accord prévoit 20 milliards de mètres cubes à partir du premier semestre 2026, puis 110 milliards supplémentaires après l’expansion des capacités. Les revenus financeront un pipeline reliant le gisement à la plateforme de production, augmentant la production de 12 à plus de 14 milliards de mètres cubes annuels, et le raccordement vers l’Égypte.
En 2024, Leviathan a produit 11 milliards de mètres cubes, dont la moitié exportée vers l’Égypte. La stratégie prévoit 60% d’exportations jusqu’en 2035, NewMed garantissant l’approvisionnement national à partir des années 2040.
🤡L’impact dérisoire du mouvement BDS
Cette transaction illustre l’échec du mouvement antijuif de boycott BDS face à la réalité économique.
Une étude de 2018 a établi que l’impact du BDS représente 0,004% de l’économie israélienne, avec seulement 0,75% des entreprises rapportant des dommages. Les estimations gouvernementales les plus pessimistes évoquent 1,4 milliard de dollars de pertes annuelles, soit 4% seulement de ce contrat gazier unique.
Le développement énergétique israélien, générant des dizaines de milliards d’investissements, confirme l’ancrage de l’État hébreu dans les circuits économiques méditerranéens et relativise l’impact d’un mouvement de boycott face à une économie désormais solidement intégrée aux échanges régionaux.
© Joel Hanhart