
En bas Berlin.
Qui ne veut pas comprendre ou ne comprend pas que la guerre à Gaza que mène Israël est comparable à celle que les alliés ont menée contre l’Allemagne Nazie ?
Le Hamas et ses filiales sont les islamonazis à éradiquer de la surface de cette planète, quoi qu’il en coûte.
Ce n’est pourtant pas si difficile à comprendre !
Et pourtant, l’Europe qui a enfanté le nazisme continue à accabler Israël au lieu d’accabler le Hamas.
Etrange.
Ignorance, inculture historique, complaisance opportuniste avec l’islamo-nazisme, politique d’apaisement avec l’ennemi comme Chamberlain et Daladier en 1938 ?
Un peu de tout ça saupoudré d’antisémitisme atavique culturel et religieux transgénérationnel multiséculaire.
Seuls les républicains, Trumpistes surtout, semblent le comprendre, mais avec des limites tout de même puisque Trump ne veut pas (encore) abattre les sources de cet islamonazisme : le régime des mollahs à Téhéran, ouvertement génocidaire et antisémite et celui du Qatar, plus sournois, plus propre sur lui, mais les deux font la paire tout le monde le sait.
Or l’unique solution qui renverserait la donne c’est de s’en prendre sérieusement à ces deux régimes.
Et c’est là que la bât blesse car il s’agit d’une autre paire de manches et je ne suis hélas pas convaincu que cela se produira.
Car comme avec la Russie, Trump déteste la guerre et n’est pas disposé à la mener contre ses intérêts mercantiles, l’art du deal étant son mantra de base.
Dès lors je pense que nous sommes partis pour une guerre sans fin qui coûtera très cher aux israéliens qui se feront encore trouer la peau pour ces salopards à qui Macron et d’autres pays européens ont offert la récompense d’un état terroriste barbare génocidaire, tous occupés à vouloir apaiser leurs rues arabo musulmanes en surfant sur la vague anti juive grandissante.
Or l’équation est assez simple : si le Hamas libère TOUS les otages, sans exception, l’opération s’arrêtera immédiatement et si le Hamas rend les armes, la guerre s’arrête. Israël serait même prêt à exfiltrer ses dirigeants vers un pays tiers.
Alors pourquoi ceux qui réclament la fin de la guerre — et toutes les chancelleries européennes — ne font-ils pas pression sur le Hamas ?
Pourquoi condamnent-ils uniquement Israël ?
Poser la question c’est déjà y répondre comme on dit.
Pour ma part, je pense qu’Israël est coincé dans un piège inextricable par les plus grands stratèges pervers que le monde ait connus, ceux-ci exploitant jusqu’à la moëlle les failles morales de l’Occident, et en particulier la culpabilité non résolue envers la destruction des juifs d’Europe que l’on a nommée la Shoah.
Les européens n’en finissent pas de vouloir se racheter de ce crime contre l’humanité comme je l’ai écrit en décembre 2019 déjà dans un article publié sur Tribune Juive : https://www.tribunejuive.info/2019/12/09/la
Or, ce rachat qui doit conduire à la rédemption de l’imprescriptible passe par une politique délibérément islamo-arabophile depuis l’après-guerre :
« La place et le rôle de l’Islam politique et des musulmans en Europe semble donc fondamentale, c’est une aubaine pour les mentors du projet européen: faire des musulmans les nouveaux persécutés par l’intermédiaire d’une islamophobie imaginaire en les comparant aux juifs d’hier, en les défendant et en passant sous silence sémantique les crimes commis au nom de l’Islam. Ainsi, les musulmans européens, nouveaux juifs contemporains dans l’imaginaire collectif, rachètent-ils la mauvaise conscience des européens qui ne se remettront probablement jamais du monstre qu’ils ont enfanté.
Plus il y aura de musulmans en Europe et plus le rachat de l’imprescriptible pourra donc se faire au détriment des populations et donc des nations européennes et bien entendu aussi au dépens des juifs que des musulmans européens assassinent au seul motif d’être juif.
Les nouveaux juifs enfin protégés assassinent les anciennes victimes devenus bourreaux pour la cause afin d’expier les crimes imprescriptibles du passé. Les massacres des juifs d’hier, perpétrés par l’Allemagne nazie et par ses collaborateurs et complices, trouvent dès lors leur rédemption inconsciente à travers la soumission de l’Europe à l’Islam sous ses formes les plus acceptables pour les pouvoirs en place, c’est le coût de l’opération européenne.
Aussi, l’Islam décliné politiquement sous ses nombreux accommodements raisonnables constitue l’opérateur politique européen contemporain, succédant aux derniers totalitarismes, nazisme et communisme, comblant ainsi le vide idéologique, politique et spirituel de l’Europe dont les seules valeurs sont le marché et la globalisation ».
On ne peut, me semble-t-il, comprendre l’attitude actuelle de la France et de l’UE en général, en ce compris celle du Royaume Uni, sans cette remise en perspective.
C’est donc la culpabilité de la Shoah et de l’enfantement du nazisme que l’Europe n’arrive pas à digérer, encore moins à métaboliser, dans une civilisation qui n’a fondamentalement pas évacué ses sentiments hostiles à l’égard des juifs (qui sont toujours les boucs émissaires de toutes les crises), comme l’après 7 octobre nous le montre tous les jours.
Si le nazisme allemand a été vaincu et détruit à Berlin par les alliés et en particulier par l’armée rouge, la bête immonde, elle, n’a pas été vaincue pour autant et son ventre était encore fécond au lendemain de la victoire, portant en lui en gestation les germes de cet islamo-nazisme que nous voyons aujourd’hui à l’œuvre dans toute son horreur.
C’est donc bien la même guerre qui se rejoue à Gaza, celle contre le nazisme islamiste, celui qui a été négligé pendant des décennies et qui est encore ignoré, dénié aujourd’hui par une majorité d’individus dont le regard est frappé de cécité volontaire.
Il n’y a donc pas d’autre issue que d’anéantir l’islamonazisme du Hamas à Gaza, et surtout en Iran et au Qatar, hydre bicéphale de ce monstre tentaculaire, mais aussi en Turquie, membre de l’OTAN.
Gaza 2025 c’est Berlin 1945.
Ceux qui ne le voient pas, ne le comprennent pas, ont le regard et la conscience mutilés.
Ceux qui ne veulent pas le reconnaître, qui le nient, le négligent, le sous-estiment, le minorisent, sont des collabos, des traîtres et des lâches que l’histoire jugera bien un jour ou l’autre.
© Michel Rosenzweig.
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— Sarah Cattan (@SarahCattan) August 9, 2025
Michel Rosenzweig, philosophe de formation (histoire de la philosophie, ULB) et psychanalyste, s’intéresse à la géopolitique, et notamment aux enjeux relatifs à la montée de la nouvelle judéophobie inscrite dans l’idéologie de l’islam politique radical et conquérant. Il a, par ailleurs, travaillé dans le domaine de la recherche sur les psychotropes (drogues légales et illégales, médicaments) pendant de nombreuses années, en se spécialisant dans la gestion des consommations, des comportements à risques, des dépendances et des addictions, et a publié à ce sujet: Notamment Drogues et civilisations, une alliance ancestrale, préfacé par le Prof. Bernard Roques de l’Académie des Sciences de Paris, De Boeck Université, Paris Bruxelles, 2008.
Rosenzweig écrit pour Metula News Agency, Guysen news international , Causeur et Tribune juive