Ghazi Hamad, porte-parole du Hamas, célèbre la reconnaissance de l’État palestinien par plusieurs pays comme un « fruit » de l’attaque du 7 octobre 2023. Israël dénonce une légitimation du terrorisme et la France insiste sur son rejet du Hamas.
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Dans une interview sur Al-Jazira, Ghazi Hamad, porte-parole du Hamas, a qualifié la vague de reconnaissances internationales de l’État palestinien comme « l’un des fruits du 7 octobre ». Selon lui, l’attaque meurtrière de 2023, qui a tué environ 1 400 Israéliens, aurait « ouvert les yeux du monde » sur la cause palestinienne.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Sa’ar, a réagi sur X : « Ne laissez pas le terrorisme obtenir ce qu’il cherche. » Il avait déjà exprimé, le 29 juillet, son opposition à la reconnaissance d’un État palestinien, y voyant l’instauration d’un « État djihadiste » sous l’égide du Hamas. Cette position montre le refus catégorique du gouvernement israélien face à ces initiatives diplomatiques.
Une vague de reconnaissances internationales
Le 24 juillet, Emmanuel Macron a annoncé sur X que la France reconnaîtrait l’État palestinien en septembre, lors de l’Assemblée générale des Nations unies. Cette décision, suivie par le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et le Portugal, signe un véritable tournant diplomatique. Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères, a précisé que cette reconnaissance est un « triple refus » du Hamas, de l’extrémisme et de la résignation, affirmant : « La Palestine, ce n’est pas le Hamas. »
L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, qui a entraîné la mort de 1 400 personnes et la capture d’otages, a déclenché une vaste offensive israélienne à Gaza, causant des milliers de morts, majoritairement civils. La diffusion récente d’une vidéo montrant les conditions de détention d’un otage, Evyatar David, a relancé la polémique. Ainsi, la reconnaissance de l’état palestinien cristallise les oppositions.