
Israël combat sur dix fronts
En dépit des victoires militaires sur ses agresseurs, Israël doit poursuivre sa défense sur dix fronts: sept fronts militaires, un front judiciaire, un front diplomatique et un front intérieur terroriste.
Depuis 1948, aucune des tentatives d’élimination d’Israël menées par ses voisins et ennemis n’a réussi: ni la terreur, ni la guerre, ni la « diplomatie », aucune!
Sept fronts militaires
Israël n’a de cesse de vaincre ses ennemis qui l’agressent depuis 1948… jusqu’à aujourd’hui sur sept fronts.
Fronts judiciaires
Des provocations judiciaires anti-israéliennes visent l’Etat hébreu (cour internationale de Justice) et des responsables publics israéliens (cour pénale internationale)
Les régimes autoritaires, criminels, et violant les dispositions de l’ONU en matière de droits humains et de Droit international public ont reçu l’agrément irrégulier et organisé en dépit du Droit, de magistrats corrompus, aux ordres de dictatures antisémites et de l’accord actif et passif, direct et indirect de démocraties en proie à des séditions djihadistes telles la France représentée par le président Macron.
La confusion, la rétractation, l’irrégularité procédurale des décisions de ces « magistrats » sur des dossiers sans preuves, comprenant de surcroît des considérations antisémites, donc illicites, ont annulé de Droit leurs actes parjures en dépit des allégations politiques et des complicités médiatiques d’Etats ennemis d’Israël.
Front diplomatique engagé par Macron contre Israël
Un front diplomatique est engagé contre Israël par le président français Macron.
Il vise à isoler Israël, à l’incriminer de faits inavérés, au titre d’un droit inexistant, et à convaincre un maximum d’Etats à reconnaître un Etat de Palestine arabe.
A l’Intérieur, Macron est politiquement minoritaire en son pays et institutionnellement bridé.
Il n’est pas certain que son adhésion aux infamies obsessionnelles anti-israéliennes de l’extrême gauche et des « écologistes » lui apporte ne serait-ce qu’un vague soutien politique.
L’incapacité ou la volonté manifeste du président Macron à obtenir de l’Algérie la libération de deux compatriotes incarcérés sur des motifs contraires aux droits humains internationaux et le respect des accords bilatéraux enfonce entre un peu plus la perversité diplomatique du chef de l’Etat français.
A l’Extérieur, le président français profite grossièrement du statut de membre du conseil de sécurité de la France à l’ONU pour entraîner d’autres nations à lutter contre les intérêts vitaux d’Israël.
La Palestine arabe a déjà un siège d’observateur à l’ONU au titre juridique et toujours caché de l' »autorité palestinienne » obtenu grâce aux accords de paix avec Israël.
Incapable de réunir les éléments diplomatiques permettant au conseil de sécurité de l’ONU de lui reconnaître un titre d’Etat souverain, la Palestine arabe est un agglomérat d’organisations criminelles, de mandataires sans droits ni titres, d’un Exécutif dictatorial fondé sur la haine d’Israël et des Juifs, le tout financé par l’union européenne au mépris de ses statuts et des peuples qui la composent.
Ni le nombre d’Etats reconnaissant la Palestine arabe, ni la vigueur polymorphe anti-israélienne du président français mise au service du sauvetage de la dictature antisémite de Ramallah, ni quoi que ce soit, n’infléchira le conseil de sécurité à assumer une quelque reconnaissance de quelque Etat palestinien arabe tant que celui-ci ne disposera du minimum minimorum des composants élémentaires d’ un Etat de Droit.
Quelques rappels…
Ce n’est pas Jérusalem qui refuse la constitution d’un Etat palestinien arabe qu’il ne cesse de proposer depuis 1948 par une mansuétude unique au Monde à chacune de ses victoires militaires contre l’agresseur, mais les Palestiniens eux-mêmes!
A cet égard, leur refus palestinien arabe d’un Etat palestinien avec une partie de Jérusalem comme capitale et l’agrément israélien à la plupart des exigences palestiniennes aux dernières négociations de Camp David est particulièrement révélateur.
Macron doit se rendre à l’évidence: ses initiatives contradictoires prospèrent grâce à une incomplète communication internationale des gouvernements israéliens et à leurs difficultés pérennes à transformer les victoires militaires des glorieux soldats israéliens en victoires politiques.
Le comportement diplomatique de Macron au Moyen-Orient est fondé sur l’incrimination d’Israël en légitime défense et la déculpabilisation des régimes sanguinaires. Il constitue un danger pour l’ordre démocratique mondial.
Il n’en reste pas moins que les initiatives destinées à freiner la puissance militaire israélienne, à entraver la détermination de son peuple à résister, à empêcher Israël d’exister et à son peuple de vivre sur sa terre ont depuis 1948 toutes échoué.
C’est parce que Jérusalem gagne sur tous les fronts, c’est parce qu’Israël n’a pas l’intention de subir le sort d’élimination de l’Arménie ni des autres minorités géopolitiques d’Asie mineure que les initiatives sur le modèle du président français répondent à la définition piteuse de gesticulations diplomatiques sans effets sur le cours de l’existence d’Israël … qui volens nolens, se maintient et prospère depuis son indépendance et même auparavant!
L’Histoire diplomatique universelle enseigne aux clairvoyants que la lâcheté est le corollaire de l’éphémère, alors que le courage est celui de la constance.
© Pierre Saba
4 août 2025