Après avoir diffusé les vidéos de nos deux otages israéliens et alors que la guerre dure depuis 667 jour, le Hamas martèle qu’il ne « déposera pas les armes » jusqu’à la « création d’un état palestinien souverain ».

« Nous ne déposerons pas les armes et poursuivrons notre résistance armée tant que l’occupation existera », ajoute le groupe terroriste via un communiqué transmis hier 2 août à « The Gaza Humanitarian Foundation » (GHF) et relayé par The Times of Israel, et visant l’administration américaine qualifiée de « complice à part entière du crime de famine et de génocide ». « La résistance et ses armes sont un droit légal tant que l’occupation israélienne se poursuit », déclare encore le Hamas, lequel dément les informations relayées par l’émissaire américain Steve Witkoff et selon lesquelles il aurait, lors des négociations de cessez-le-feu avec Israël, exprimé sa volonté de désarmement et « était très proche de mettre fin à cette guerr ».
Si le Hamas affirme vouloir poursuivre sa lutte armée tant que les « droits nationaux » des Palestiniens ne sont pas reconnus, il faut noter que le groupe terroriste armé met en avant, comme priorité, sa volonté d’obtenir « l’établissement d’un État palestinien indépendant, avec pleine souveraineté et Jérusalem comme capitale ».
« Si les otages israéliens ne sont pas libérés, le combat continuera sans répit », rétorque le Général Eyal Zamir, chef d’État major de Tsahal
En visite dans l’enclave palestinienne, le général Eyal Zamir, chef d’état-major de l’armée israélienne, compte maintenir la pression militaire pour libérer les otages. Il dénonce également des accusations de famine intentionnelle portées à l’encontre de son pays.
Alors que les critiques internationales se multiplient sur la crise humanitaire à Gaza, l’armée israélienne contre-attaque. Tsahal se dit pleinement investie dans la libération des otages restants dans l’enclave palestinienne. Faute de libération des otages israéliens dans la bande de Gaza, « le combat continuera sans répit », a prévenu le chef d’état-major de l’armée israélienne, Eyal Zamir, au cours d’une visite à ses troupes dans le territoire palestinien et via un communiqué de l’armée transmis aussitôt à l’AFP.