Tribune Juive

Pierre Saba. La Diplomatie française aux côtés des Régimes criminels

A ceux qui douteraient encore du délitement général de l’Etat français, quelques éléments indubitables frappent les consciences politiques et démocratiques.

1- Président Macron

Son absence à la manifestation institutionnelle et nationale contre l’antisémitisme à Paris.

Ses déclarations le soir de Noël 2024 sur les « tueries » et « massacres » d’enfants à Gaza, référées aux poncifs médiévaux antijuifs en Europe et dans le monde musulman.

Ses attaques répétées ad nauseam contre le droit d’Israël à la légitime défense, pourtant garanties par l’article 51 de la charte des Nations-Unies.

Ses interprétations fallacieuses du Droit international reposent sur l’absence de documentation ad hoc (et pour cause, elles n’existent pas!), sur la criminalisation d’Israël en défense, sur l’exonération des États et organisations criminels (Iran, Liban, Yémen, hamas, etc.) de toute responsabilité!

Ses interdictions répétées contre la liberté de commerce d’entreprises israéliennes avec contrôle d’identité patronymique à valeur confessionnelle à l’entrée de salons (2024), ce qui ne s’était pas vu en France depuis le régime de trahison et de collaboration dit de Vichy,  et entrave à la liberté commerciale à l’encontre de sociétés israéliennes en salon (2025).

La lenteur de l’Élysée et du Quai d’Orsay à écouter et considérer les sollicitations des ressortissants français résidant en Israël et souhaitant rejoindre la France, les conditions de sorties (300€), et l’acheminement vers Chypre et non la métropole, sont exceptionnelles tant dans l’Histoire consulaire de la France qu’en comparaison avec les sorties d’Israël de ressortissants d’autres États. Il s’agit d’une mesure discriminatoire, injustifiée et autoritaire imposée à ces ressortissants français. 

La réunion internationale de Macron à l’ONU prétendument dédiée à la paix au Proche-Orient… sans inviter Israël et sur la base de sa condamnation christique perpétuelle, ses appels téléphoniques au « président de la république islamique » d’Iran pour déplorer les victimes iraniennes des frappes israéliennes, tout ceci signe une fois de plus l’expression de l’hostilité personnelle de Macron à l’existence de l’Etat hébreu.

2- Ensemble des media à capitaux majoritaires de l’Etat français

Références perpétuelles et systématiques aux sources des organisations criminelles hamas, hezbola, etc., dans la présentation des chiffres de civils tués et blessés et des faits. 

Effacement général de toute mention à quelques sources israéliennes d’information…

… en violation des principes internationaux de déontologie journalistique exigeant la séparation des commentaires de l’information, de la juxtaposition des sources antagonistes et de l’interdiction d’usage exclusif de sources émanant d’organisation de criminels de masses comme c’est le cas pour le hamas et consorts.

3- Porte-voix parlementaire d’organisations criminelles étrangères

La présence de députés LFI et associés à l’Assemblée nationale (AN) pose le problème d’individus antisémites représentant les organisations criminelles (Hamas et autres), hostiles à l’existence d’Israël et à la présence de Français juifs sur le sol national!

Sans la passivité coupable de la présidente et du Bureau de l’AN qui n’utilisent aucun des instrument parlementaires à leurs dispositions pour contrer et punir les infamies antijuives de ces députés, ils seraient dans l’incapacité de parasiter l’AN, ses travaux, et les droits fondamentaux de la nation souveraine.

4- Abandon progressif par les Pouvoirs publics des droits fondamentaux des Français de confession juive

Conséquence de la culpabilisation médiatique et institutionnelle d’Israël par une présentation inversée des faits au détriment d’Israël en défense et au bénéfice d’États et organisation criminels  (Iran, Hamas, etc.), l’augmentation incrémentielle des délits et crimes antisémites sur le territoire national et à l’Étranger.

Dégagement de responsabilité juridique de juridictions en charge des plaintes d’infractions antisémites (libérations, libérations anticipées, rejet de jugement pour incapacité, etc.)

5- Examen des faits

L’examen de l’actualité politique, institutionnelle et judiciaire de la France de 2025 conduit au bilan fluide d’un pays dont les pouvoirs exécutif et législatif, comme ceux de l’autorité judiciaire, excitent par leur partialité et leur médiocrité la haine délictuelle et criminelle des personnes juives sur le sol français.

La diplomatie française adopte les mêmes comportements que des dictatures criminelles. Comme elles, la France vote dans les organisations internationales en criminalisant l’Etat hébreu.

Commentant les dérives institutionnelles que connut la France entre 1939 et 1945, le général de Gaulle écrivait: « Les institutions ne valent que ce que valent ceux qui les servent ».

Réactions indispensables 

Reste à l’Etat d’Israël de tirer les conclusions diplomatiques, consulaires, commerciales, militaires et culturelles de ses relations avec la France.

Reste aux représentants des Français juifs d’alerter et d’avertir une fois pour toute avec toute la vigueur nécessaire les pouvoirs publics de l’ampleur et de la profondeur de leurs désaccords avec des mesures qui ciblent les compatriotes juifs dans un climat antisémite déjà criminogène et délictuel inacceptable et insupportable. Ces représentants doivent réagir à la hauteur de leurs responsabilités et des infamies que l’Exécutif impose à la partie juive de la communauté nationale. Ils doivent saisir sans relâche les institutions nationales responsables , ne serait-ce que pour ne pas se soumettre à l’injustice discriminatoire. 

© Pierre Saba

29 juillet 2025

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