
Face à la déferlante de la propagande antisémite qui sévit même au plus haut niveau des États et dans les médias mainstream, Israël reste terriblement démuni tant son service de relations publiques est pathétiquement inexistant.
La photo devenue virale d’un enfant gazaoui tristement décharné et que le monde se partage avec délectation pour diffamer l’État juif, en prétendant que sa condition serait la conséquence de la soi-disant famine qui sévirait à Gaza, est devenue une arme de destruction massive contre la réputation d’Israël. Le fait est que cet enfant s’appelle Oussama al-Raqab et qu’il souffre d’une grave maladie génétique. L’enfant est allé suivre un traitement en Italie, et c’est même Israël qui a facilité son transfert à partir de Gaza. Voilà pour les faits !
Nous, Juifs (et nos courageux et exemplaires amis non Juifs) sommes là pour tenter, difficilement certes, de rétablir la vérité car comme il est écrit dans le Pirkei Avot (2:19) : « Il ne t’appartient pas de finir le travail, mais tu n’es pas libre de t’en dispenser ».
La photo de cet enfant est loin d’être la seule à être reprise dans les médias du monde entier pour accuser Israël d’une famine qui n’existe pas. Rappelons que « La Gaza Humanitarian Foundation » (GHF) soutenue par Israël et les États-Unis délivre 2,3 millions de repas par jour aux Gazaouis, mais cette ONG a été vilipendée lors d’une campagne de désinformation créée et relayée par le Hamas, le Qatar et l’ONU (ce « Palais du mensonge » comme l’écrivait le philosophe Pierre Boutang).
Circulent aussi des photos de femmes gazaouies obèses dont l’enfant au corps squelettique gît sur un lit de douleur. Le petit frère qui se trouve à côté n’a aucun signe, lui, de malnutrition. Que conclure logiquement de ces clichés ? Eh bien, que ces malheureux enfants sont malades et que jusqu’à preuve du contraire Israël ne peut pas être accusé d’inoculer des maladies génétiques…
On trouve aussi dans les médias et sur les réseaux sociaux des photos qui prétendent montrer des enfants gazaouis mourants alors que ce sont les portraits d’enfants yéménites ou syriens qui sont présentés !
L’accusation de « crime rituel » inventée par les Anglais au XIIe siècle fait florès depuis des centaines d’années en étant à chaque époque réinterprétée. Le résultat est toujours le même : une effusion de sang juif.
Nous devons donc continuer à nous battre pour contrer cette infâmie antisémite !
© Frédéric Sroussi