Par François Vanesson

ce mercredi 16 juillet.
Illustration / Gilles Bader
Najat Vallaud-Belkacem,
L’avatar capillaire du pédagogisme invertébré, vient d’être bombardée à la Cour des comptes.
Une récompense bien méritée pour l’immense œuvre de destruction méthodique qu’elle a menée contre l’instruction publique : elle a vidé les cerveaux avec une cuillère en bois, puis repeint les murs de la salle de classe avec les restes.
À l’époque, elle nous vendait l’école comme un espace d’auto-expression émotive où la syntaxe était fasciste, la chronologie raciste, la discipline patriarcale et l’excellence un attentat psychologique.
Elle dirigeait le ministère comme on organise une orgie dans un hospice : sans scrupule, sans hygiène, sans témoin.
Et maintenant elle va compter.
Pas les fautes, non, ni les manques, ni les milliards égarés entre deux lubies.
Elle va compter avec sa méthode : à la louche, au ressenti, à l’échelle du trauma perçu.
Chaque déficit sera une blessure symbolique, chaque trou dans le budget une opportunité de réinvention inclusive.
Mais la meilleure part, c’est le parrainage.
François Bayrou, incarnation ambulante du compromis diarrhéique, l’a propulsée là.
L’homme qui croit encore à son destin présidentiel comme un vieil ivrogne croit au retour de l’amour conjugal.
Il négocie une nomination comme un souteneur distribue des faveurs : contre une abstention PS sur la censure.
République mon amour, tu n’es plus qu’un kiosque à prostitutions morales.
La scène est si grotesque qu’on en pleurerait de rage : l’ancienne démolisseuse de la langue française promue gardienne des comptes.
L’incompétence sanctifiée, l’idéologie élevée au rang de compétence, l’erreur transformée en critère de sélection.
Bientôt viendra son premier rapport :
« Vers une comptabilité intersectionnelle : décoloniser les bilans, racialiser les soldes ».
Elle y ajoutera une bibliographie lacrymale, quelques verbes en inclusif approximatif, et un graphique en arc-en-ciel pour masquer l’effondrement.
La France, pendant ce temps, crève à petit feu.
On supprime les jours fériés, on broie les actifs, on appuie sur la gorge des classes moyennes jusqu’à ce qu’elles n’aient plus que l’impôt pour respirer.
Mais au sommet de la pyramide invertie, les fossoyeurs se félicitent.
On ne leur demande plus d’être bons.
Juste d’avoir bien nui.
Et là, Najat coche toutes les cases.
Avec application.
Et un très joli stylo.
© François Vanesson
TJ remercie Rémi-Pierre Drai qui a porté à sa connaissance ce texte d’un auteur qu’il admire et qui désormais est avocat, François Vannesson:
« J’invite toutes les femmes et tous les hommes politiques de tous bords à s’en inspirer. Pas ceux de LFI, la gangrène a déjà trop progressé. Mais toutes les bonnes consciences qui sont heureuses désormais de pouvoir mettre sur le même plan le génocide juif de la seconde guerre mondiale et le « génocide » gazaoui. HONTE À EUX. On peut avoir, comme moi, de la compassion pour les familles qui souffrent et meurent et pour les enfants qui ont faim mais cela ne doit pas ôter un minimum d’intelligence et de dignité. Je pense en particulier à Raphaël Glucksmann mais aussi à Fabien Roussel. Je suis prêt à débattre. Mais intelligemment sans tentative de récupération politique ». Rémi-Pierre Drai