
Hostage and Missing Families Forum
Cinq mois après sa libération, Or Levy, 34 ans, peine à tourner la page de ses 491 jours de captivité aux mains du Hamas. Amaigri, enchaîné et affamé, il a passé la quasi-totalité de cette période sous terre, dans des conditions qu’il qualifie d’inhumaines. « Vivre avec une seule pita par jour pendant près d’un an et demi… aucun être humain ne devrait endurer cela », confie-t-il lors d’une interview accordée à CNN vendredi.
Le jour de sa libération, il retrouve son fils Almog, âgé de deux ans lors de l’enlèvement. Mais cette joie est aussitôt entachée par la confirmation de la mort de sa femme, Einav, tuée lors de l’attaque du 7 octobre 2023. Pendant toute sa détention, Levy a espéré en silence, refusant de demander à ses geôliers si elle avait survécu.
il a fêté cette année les quatre ans d’Almog à la maison, entouré de proches. Mais le retour à la vie n’efface ni la douleur ni les questions. Son fils l’interroge sur ce « lieu lointain » où il était retenu, sur les blessures visibles sur son corps, sur la disparition de sa mère. Or Levy répond avec douceur, montrant chaque jour des photos d’Einav et racontant son histoire.
Malgré cette renaissance fragile, il reste hanté par ceux qui sont encore prisonniers à Gaza. « Rien n’est plus important que de les ramener chez eux », insiste-t-il, inquiet du sort de ses anciens compagnons de captivité comme Alon Ohel, toujours retenu.
Le blocage des négociations de cessez-le-feu l’angoisse. Il se souvient que, lors de chaque pause dans les discussions, les conditions de détention empirèrent : chaînes resserrées, brutalité accrue. « J’aurais très bien pu être encore là-bas », murmure-t-il. Tant que tous les otages ne seront pas rentrés, sa propre libération restera incomplète. (i24News)
Hamas captivity survivor Or Levy spoke to CNN about the starvation he endured during his 491 days in captivity, and the worsening conditions for those still being held. A deal must be made. Bring them home now: