
Chronique ordinaire du Parti Humaniste Européen
(où l’inclusion rime avec exclusion, et la tolérance avec obsession)
Bienvenue dans l’univers flou, bavard, et souvent drôle malgré lui, du Parti Humaniste Européen.
Un petit groupe très bruyant, qui oscille entre collectif militant, secte bien-pensante et club de lecture intersectionnel. Officiellement, il lutte pour l’humanité. En pratique, il s’acharne surtout sur une partie bien précise de cette humanité : les Juifs, surtout quand ils vivent en Israël.
Leur progressisme est à usage interne : il s’applique à tout, sauf à ce qui les dérange.
Leur tolérance est conditionnelle, leur indignation organisée par thèmes, et leur grille de lecture toujours la même.
Et surtout, derrière les slogans, les pétitions, les réunions en mixité choisie, il y a un fil conducteur :
l’antisionisme.
C’est leur colonne vertébrale, leur ciment, leur lubrifiant rhétorique.
Tout y revient, même ce qui n’a rien à voir.
Une grève de l’hôpital ? Israël.
Un débat sur le bio ? Israël.
Un féminicide à Pantin ? Israël, toujours Israël.
C’est obsessionnel, mais présenté comme une forme de lucidité supérieure.
Ils ne disent pas « les Juifs », bien sûr. Ils disent « le lobby sioniste », « les colons », « l’État d’apartheid », « les oppresseurs ». Mais le glissement est constant. Parfois assumé, parfois non. Mais il est là.
Et surtout, il ne faut rien dire.
Si vous avez le malheur de pointer la contradiction, on vous accuse de « faire le jeu de l’extrême droite », ou de défendre « l’idéologie dominante », ou pire : d’être « complice du capitalisme sioniste patriarcal ».
Bref, on vous annule.
Avant de raconter ce qui se passe dans leurs AG (où l’on vote pour les droits des méduses mais pas pour ceux d’un peuple vivant sous les roquettes), il faut poser les bases :
les personnages, cette galerie de militants qui parlent fort, qui s’écoutent entre eux, qui réussissent l’exploit de militer pour l’inclusion tout en excluant tous ceux qui pensent autrement.
© Paul Germon
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— Sarah Cattan (@SarahCattan) July 11, 2025