Tribune Juive

Emmanuel Macron ouvre les portes aux Gazaouis : vers une France Judenrein par décret présidentiel ! Par Richard Abitbol

« Le mal ne revient jamais sous la même forme. Mais il revient toujours là où on refuse de le nomme »r. – Inspiré de Hannah Arendt

« La France accorde pour la première fois le statut de réfugié aux Gazaouis »

Les demandeurs d’asile palestiniens pourront prétendre au statut de réfugié. SIPA / © Hasan Mrad/ZUMA
La Cour nationale du droit d’asile (CNDA) a décidé d’accorder ce statut à tous les demandeurs d’asile palestiniens originaires de la bande de Gaza, « en raison des violences liées à leur nationalité »

L’annonce est tombée comme une gifle. Une de plus. Une de trop.

Ce n’est plus de l’aveuglement, ce n’est plus de l’incompétence, ce n’est même plus du cynisme. C’est de la trahison d’État.

Dans un contexte où les Juifs de France vivent chaque jour dans la peur, où les agressions antisémites explosent, où des enfants doivent cacher leur étoile de David pour aller à l’école, Emmanuel Macronchoisit ce moment précis pour offrir l’asile à des ressortissants d’un territoire gouverné par le Hamas, formés à la haine d’Israël et du Juif dès l’enfance.

À quoi joue-t-il ? Et surtout, contre qui joue-t-il ?

Les Juifs de France, sacrifiés sur l’autel de la démagogie

Depuis des mois, les Juifs de France regardent la marée monter. Le boycott est ouvertement prôné. Lesappels au meurtre résonnent dans les rues. Des élus, des intellectuels, des artistes

— hier encore présentables — justifient, excusent, voire célèbrent les pogroms du 7 octobre, sous couvert d’anticolonialisme ou de résistance.

Et que fait l’État ? Il déroule le tapis rouge à ceux qui acclament ces crimes.

Loin de tendre la main à la communauté juive en danger, Macron l’abandonne. Pire : il l’expose. Ilimporte sciemment un antisémitisme structurant, doctrinaire, souvent inculqué dès le berceau. Celui des manuels scolaires gazaouis où l’on apprend que le Juif est un singe ou un serpent. Celui desprêches où l’on célèbre la mort des enfants d’en face. Celui des familles qui distribuent des bonbons en apprenant un attentat à Jérusalem.

Mais enfin, de quoi avons-nous besoin ? De compassion ou de discernement ?

Il ne s’agit pas ici d’opposer des souffrances. Les Gazaouis sont des êtres humains, et leur vie compte. Mais l’accueil aveugle, massif, sans filtre, de personnes issues d’un milieu radicalisé dans un pays déjà sous tension extrême relève de l’irresponsabilité criminelle.

Non, la France n’a pas besoin de nouveaux antisémites. Elle en a déjà tropMacron le sait. Et il le fait quand même.

Le président n’ignore rien. Il lit les rapports du renseignement. Il sait ce qu’enseigne l’UNRWA. Il saitce que diffusent les chaînes du Golfe. Il sait le lien direct entre radicalisation islamiste et importation deconflits extérieurs. Il sait tout. Et pourtant, il choisit délibérément de nourrir la bête.

Alors Pourquoi ? Par électoralisme.

Par soumission au chantage communautaire. Par calcul géopolitique.

Par obsession de l’image humaniste, ce masque hypocrite derrière lequel on sacrifie le réel au fantasme.

Vers une France Judenrein, par confort politique

Soyons clairs : cette décision n’est pas un hasard. C’est un signal.

Un signal envoyé à ceux qui rêvent d’une France sans Juifs. Une France « nettoyée » ethniquement, non plus par les bottes mais par le bulletin de vote, par l’inversion de la norme, par l’instillation d’une haine froide, constante, tolérée.

Les Juifs partent. En silence. En Israël. Aux États-Unis. Ou à l’intérieur d’eux-mêmes, réduits à l’invisibilité. C’est cela, la France que Macron construit : un pays où l’on ne tue plus les Juifs par rafales, mais par abandon.

Conclusion : la colère ne suffit plus, il faut le dire haut et fort

Macron ne pourra pas dire qu’il ne savait pas. Il savait. Il sait.

Et nous, Juifs de France, républicains sincères, citoyens inquiets, devons dire non. Non à cette politique du danger. Non à cet accueil sans garde-fou. Non à cette complaisance qui, à force de vouloir apaiser, sème la guerre.

L’histoire jugera cette décision. Mais en attendant, c’est à nous de la dénoncer. Pour que demain ne ressemble pas à hier. Et pour que la France, notre pays, ne devienne pas une terre de départ pour les Juifs… mais un lieu de vie, de justice, et de mémoire.

© Richard Abitbol

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