
Juste envie de vous partager et vous révéler quelque chose que j’ai sur le cœur.
— Erik Tegnér (@tegnererik) July 2, 2025
Aujourd’hui, je n’ai aucune possibilité d’avoir un compte bancaire personnel dans une banque classique. Même le prêt le plus petit, avec un maximum de garanties, m’est refusé systématiquement. Il…
Le 2 juillet, sur X, Eric Tégner a écrit :
« Juste envie de vous partager et vous révéler quelque chose que j’ai sur le cœur.
Aujourd’hui, je n’ai aucune possibilité d’avoir un compte bancaire personnel dans une banque classique. Même le prêt le plus petit, avec un maximum de garanties, m’est refusé systématiquement. Il semblerait que je sois sur un fichier, une liste, qui fait WARNING dès que j’entreprends la moindre chose.
Comment construire une vie de famille dans ces conditions ? Vraiment ?
Dans mon travail, chez Frontières, on vit la même chose. En ce moment on cherche un 2e local, mais que des refus alors que notre dossier est excellent. Nous consacrons un temps fou à refaire des comptes bancaires régulièrement. À force je suis dégoûté de ce qu’est devenu notre pays.
Depuis que j’ai créé ma société pour construire ce média, j’ai payé des centaines de milliers d’euros de cotisations, d’impôts. J’ai créé 25 emplois avec de nombreux CDI. Pour un salaire je paye le double. Je fais travailler près de 40 personnes en incluant les free-lance et sans compter tous les prestataires. Pourtant, je cotise à peine pour ma retraite. Je ne serai jamais valorisé pour tout cela. Comme des milliers d’entrepreneurs dans ce pays qui triment par passion de la création. Et c’est pour ça que je suis libéral. Quand on ne vit pas ça on ne peut pas comprendre. Voir des dizaines de milliers d’euros partir chaque mois pour un État socialiste, quand on n’a jamais eu plus de 5 chiffres sur son compte bancaire personnel, c’est ecoeurant.
Nous sommes en démocratie, oui. Mais il y a un système administratif qui fait du fichage et du contrôle politique. C’est dégueulasse.
Je ne sais même pas à qui écrire. Qui contacter. Les politiques à qui j’en parle sont démunis. Personne ne semble pouvoir y faire quelque chose. Personne ne sait me guider.
Parfois des jeunes me demandent si ça vaut le coup de s’engager. La réponse est oui. Mais j’espère que je le penserai encore dans dix ans.
Être entrepreneur en France c’est vraiment un enfer. Alors être entrepreneur politique, n’en parlons pas. Je ne parle pas de l’offensive médiatique et politique qu’on subit H24, ça c’est le jeu. Mais de l’État profond qui nous mène une guerre insidieuse.
Je paye, je participe à la vie de la cité plus que beaucoup : pourquoi n’ai-je pas le droit à un retour, comme les autres ?
Et je ne vous raconte pas tout.
Bref, si tout cela vaut le coup c’est d’abord qu’on a un beau pays, et qu’il mérite qu’on se batte pour lui. Chacun à notre niveau.
Il y a deux jours j’avais un communiste sur Cnews qui me disait que je venais de Neuilly. Quelle blague. Ces gens sont des dangers publics. Le communisme de ce pays doit être purgé.
Merci les amis. On continue ».