Tribune Juive

La lâcheté du Quai d’Orsay face aux mollahs : jusqu’à quand ? Par Paul Germon

Deux Français viennent d’être condamnés à mort en Iran. L’accusation ? Espionnage. La réalité ? Une prise d’otages d’État, comme tant d’autres avant eux : Cécile Kohler, Jacques Paris, Benjamin Brière, Fariba Adelkhah…

Et la France ? Elle s’indigne à voix basse. Aucun rappel d’ambassadeur. Aucune suspension des relations diplomatiques. Aucune sanction ciblée. Juste des communiqués feutrés, des mots prudents, des « vives préoccupations ». Pendant ce temps, Téhéran pend en public, torture dans ses geôles, viole les femmes et écrase les manifestants.

Ce régime théocratique n’écoute pas les murmures, il ne comprend que le rapport de force. Et pourtant, la diplomatie française continue de jouer la retenue. Elle ne protège plus. Elle s’excuse presque d’exister.

L’Iran humilie, la France baisse les yeux.

Jusqu’à quand cette soumission molle ?

Il viendra un moment — s’il n’est pas déjà là — où cette « modération » sera comprise pour ce qu’elle est : de la lâcheté d’Etat.

© Paul Germon
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