
Frédéric Joseph Bianchi, président de Terra Eretz Corsica Israël, annonce un recours devant le tribunal administratif pour faire annuler la motion de reconnaissance palestinienne
Frédéric Joseph Bianchi, président de l’association Terra Eretz Corsica Israël, dénonce avec véhémence la motion de reconnaissance de l’État palestinien votée par l’Assemblée de Corse, qu’il qualifie de « trahison sur tous les plans ».
M. Bianchi pointe les conditions du vote : « Ils ont attendu la fin de la session pour que plus personne ne soit là, ce qui leur a permis de dire que ça avait été voté à l’unanimité, vu qu’il n’y avait plus personne de l’opposition. » Il dénonce un texte « plein de vanité » qui « donne des injonctions à l’État français, à l’État italien » : « C’est la grenouille qui veut se faire plus grosse que le bœuf. »
Recours juridique annoncé
M. Bianchi annonce une offensive judiciaire : « La collectivité de Corse n’a aucune compétence, il faut le dire très fermement, et nous étudions la possibilité de faire annuler cette motion par un recours devant le tribunal administratif. »
Trahison de l’histoire corse
Il évoque une « trahison par rapport à la Corse et son histoire » : « La Corse a eu des grands hommes politiques, comme Pascal Paoli et Napoléon, ils ont tous été amis des Juifs. » L’intervenant souligne que les Corses « n’ont pas été consultés » et « disent tous : non, pas en mon nom. » M. Bianchi évoque l’impact sur la communauté juive : « Les Juifs de France sont traumatisés, bouleversés. Ils s’interrogent : doit-on continuer à aller en Corse ? » Il conclut : « C’est un coup dur pour les Corses, pour la Corse, et pour les Juifs. »
© Frédéric Joseph Bianchi pour Terra Eretz Corsica Israël