
« Sales Juifs. »
Cette femme l’a crié dans une manifestation de l’extrême gauche.
Imaginez maintenant ses enfants. Élevés, nourris à cette parole de haine.
Et avant eux, elle-même. Ses frères. Ses proches. Ses parents. Ses grands-parents.
Multipliez le nombre.
C’est la même haine que j’entendais enfant en Syrie. Dans les cours de récréation, sur les bancs de l’école, entre copains, parfois même dans ma propre famille… et jusque depuis les minarets.
Cette haine des Juifs, sur laquelle on nous élève, n’est pas seulement présente : elle est enracinée.
Et cette culture de haine, profondément ancrée dans nos sociétés de culture arabo-musulmane, c’est elle qu’on laisse désormais s’installer ici, en France.
En Occident.
Sans scrupule, malgré la tragique histoire
Sans contrôle.
Cette haine n’est pas marginale.
Elle est systémique.
Une adolescente juive a été violée parce qu’elle était juive.
Qu’ont entendu ses agresseurs chez eux pour en arriver là ?
Quelle éducation ?
Quelle imprégnation ?
Quelle haine ?
Cette haine est structurelle.
Jusqu’où ira-t-elle ?
Jusqu’où laissera-t-on l’extrême gauche l’alimenter, l’attiser, la justifier ?
Et ceux et celles qui manifestent à Amman ou à Tunis au milieu des appels à la mort des Juifs, sans jamais être inquiétés par notre justice , qu’en pensez-vous ?
Ne croyez-vous pas qu’ils seraient capables de passer à l’acte, ici, demain, s’ils en avaient la possibilité ?
Gare à nous.
Ce n’est pas une simple insulte.
C’est un signal. Un avertissement. Une alerte.