
Fête de la Musique, il va falloir s’habituer non seulement aux musiciens qui jouent faux et fort, mais aussi aux violences urbaines qui accompagnent désormais, chaque événement festif. Voitures retournées dans le 6ème arrondissement, pillages de magasins rue de Rivoli et lacrymogènes.
…
J’avais comme un pressentiment, je suis resté chez moi à la fraîche, thé glacé et Ispahan.
Je parle de la pâtisserie Pierre Hermé, pas de la centrale nucléaire Iranienne oblitérée par Trump cette nuit.
( « _ Thanks you, Mr President !
_ You are welcome, Dan. » )
Deux macarons à la rose, des framboises, et une lichette de litchis.
C’est sublime.
C’est toujours ça que les mollahs n’auront pas.
…
Je n’y croyais plus après avoir subi sur LCI, le général Machin et un ancien du Quai d’Orsay, Villepin’s boy, pontifier sur la « nécessité de la reprise des négociations » et le fameux droit international ( celui de Téhéran à financer le terrorisme et à planifier le 7 octobre ? ).
J’avais zappé sur Canal, pour voir « Gladiator II ».
Denzel Washington y incarne Macrinus un ancien gladiateur affranchi, devenu un riche marchand de la société romaine.
Ce personnage s’inspire d’un véritable empereur romain : Macrin. Avide de pouvoir et opportuniste, prêt à tous les déshonneurs.
Macrin pas Macron, n’y voyez aucune allusion.
…
L’histoire ne se termine pas là.
Si il ne reste que quelques miettes d’Ispahan et de Fordo, les enturbannés ont encore de la capacité de nuisance.
Ils peuvent encore pendre de soi-disant espions, fouetter des femmes qui refusent le voile, lancer des missiles balistiques sur les populations civiles israéliennes.
Il y aura toujours des « experts » sur les plateaux télés pour relativiser, une extrême-gauche pour justifier et un Macrinius pour temporiser.
© Daniel Sarfati