Tribune Juive

L’ONU et l’Entité Sioniste. Par Francis Moritz

Monsieur le Secrétaire général, Cher Tartuffe, cachez cette entité que nous ne saurions voir,

Ou comment on est passé de 

À QUOI CA SERT « le MACHIN INUTILE ET MÊME DANGEREUX » (général de Gaulle le 10/09/1960)  

à

À QUI CA SERT

Juin 2025, l’Organisation des Nations Unies (ONU) compte 193 États membres. Deux États non-membres ont le statut d’observateur permanent : Le Saint-Siège (Vatican) et L’État de Palestine

UNIQUE EN SON GENRE

La République Islamique d’Iran est le seul état membre à pouvoir le rester depuis 40 ans tout en proclamant ouvertement, répétitivement, sans aucune ambiguïté, son intention de détruire un autre état membre. C’est un cas unique qui n’a jusqu’à maintenant pas posé de problème à nombre de chefs d’état et présidents de tous bords. Comme quoi afficher son intention de détruire un autre état situé à 2000 kms de chez vous ne pose aucun problème. Un certain nombre de ces chefs d’état croient pouvoir éloigner le danger en élevant des cris d’orfraie et en utilisant des éléments de langage bien connus :

ATTAQUE DÉLIBÉRÉE D’ISRAËL, AGRESSION CONTRE LE DROIT INTERNATIONAL, ILLÉGITIME, NOUS N‘Y PARTICIPONS PAS

Les faits, rien que les faits:

Sa Charte, fondement du droit international post-Seconde Guerre mondiale, interdit formellement toute tentative d’élimination ou de destruction d’un État membre.  Ce n’est pas le cas de la République Islamique.

On en apprend tous les jours


Article 2, paragraphe 4 :

« Les Membres s’abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l’emploi de la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État ».

Autrement dit : aucune menace ou action visant à anéantir un autre État n’est légitime selon le droit international. Ce n’est pas le cas de la R.I.I.

Mais encore, Autres articles clés :

Article 1 §1 et §2 :

La Charte affirme que l’ONU vise :

Article 51, Autorise le droit à la légitime défense si un État est attaqué — mais pas une guerre préventive ni une « élimination politique ». Oui mais sauf l’Entité Sioniste ?


Et si un État, -appelons le République Islamique d’Iran (R.I.I.)-,  appelait à la destruction d’un autre état, disons Israël ?

Conséquences possibles mais jamais appliquées contre la République Islamique :

  1. Condamnation par l’Assemblée générale ou le Conseil de sécurité
  2. Sanctions internationales
  3. Mesures coercitives (chapitre VII) en cas de menace réelle à la paix
  4. Intervention de la Cour internationale de justice (CIJ)
  5. Mise en cause devant le Conseil des droits de l’homme si cela s’accompagne de discours haineux ou appels au génocide

En résumé, Monsieur le Secrétaire général :

La Charte des Nations Unies protège la souveraineté, l’existence et l’intégrité de tous les États membres. Sauf exceptions comme le Machin en a désormais beaucoup.


Appeler à « éliminer » un État membre (même seulement par des discours officiels) viole l’esprit et la lettre de la Charte, et peut justifier une action collective de la communauté internationale.

Nous y voilà, peut-être, sauf si les grands responsables mondiaux et européens n’ont pas encore pris la mesure du danger que court le monde avec cette épée de Damoclès personae au-dessus de nos têtes.

Ce qu’on ne veut pas admettre alors que les faits nous sautent aux yeux, sinon à la gorge :

Il ne s’agit pas d’une attaque délibérée d’Israël mais de la poursuite de l’auto-défense de l’Entité Sioniste que l’ONU, elle, appelle Israël, attaquée en permanence par la République Islamique depuis 40 ans directement et via ses proxis , Hamas, Hezbollah, dernièrement Houthis, qu’elle arme et finance. La preuve qu’elle était impliquée dans le pogrom du 7 octobre a été fournie.

1939 – 2025, Autre époque

Nous ne sommes plus comme l’Europe de 1939, notamment le gouvernement français d’alors sous la présidence d’E. DALADIER, qui laissa Hitler occuper la rive droite du Rhin, démilitarisée selon le traité de Versailles. Il n’y aura pas deux Shoah et la boucherie que fut la deuxième guerre mondiale.

Israël – Palestine

1. Ce qui se passe :

2. Réaction de l’ONU :

3. Résultat :

 Ni reconnaissance pleine pour la Palestine,
 Ni sanctions contre Israël pour ses politiques territoriales.

Ni mention de la République Islamique

🏳️Le cas de l’entité sioniste (depuis 1948)

A propos de l’Entité Sioniste chère à nos politiciens de gauche et autres soutiens manipulés par la République Islamique.  Son profil unique :

Pour tous ceux qui osent mettre en doute la déclaration génocidaire de la République Islamique depuis 1979, voici des références publiques et incontestables :

La République islamique d’Iran n’a pas, dans ses textes constitutionnels ou législatifs officiels, formellement déclaré par écrit un objectif explicite de « détruire l’entité sioniste ». En revanche, depuis 1979, l’année de la Révolution islamique, le régime s’est engagé politiquement, idéologiquement et rhétoriquement contre l’État d’Israël, qualifié d’ »entité sioniste illégitime ».

Voici les jalons et documents clés :


1. Constitution iranienne de 1979 (et amendée en 1989)

Article 152 : « La politique extérieure de la République islamique d’Iran est fondée sur […] la défense des droits des musulmans et des opprimés. »

2. Déclarations officielles de dirigeants iraniens

« Pourquoi et comment éliminer Israël »
Ce texte prône la fin du régime sioniste, non par génocide, mais par un référendum dans la Palestine historique impliquant tous les habitants d’origine palestinienne (y compris réfugiés).


3. Journée annuelle d’Al-Qods (Jérusalem)


4. Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI)

« Nous déclarons que cette entité illégitime doit disparaître de la carte ».


Quelques références livresques pour ceux qui penseraient qu’il ne s’agit que d’élucubrations sionistes.  Contexte et portée.


Ce qu’il faut en retenir

Ce qui se passe cette semaine doit être l’étape finale pendant laquelle le régime sanglant de Téhéran sera enfin mis hors d’état de nuire,

Ainsi va le monde,

© Francis Moritz


Francis Moritz a longtemps écrit sous le pseudonyme « Bazak », en raison d’activités qui nécessitaient une grande discrétion.  Ancien  cadre supérieur et directeur de sociétés au sein de grands groupes français et étrangers, Francis Moritz a eu plusieurs vies professionnelles depuis l’âge de 17 ans, qui l’ont amené à parcourir et connaître en profondeur de nombreux pays, avec à la clef la pratique de plusieurs langues, au contact des populations d’Europe de l’Est, d’Allemagne, d’Italie, d’Afrique et d’Asie. Il en a tiré des enseignements précieux qui lui donnent une certaine légitimité et une connaissance politique fine. Fils d’immigrés juifs, il a su très tôt le sens à donner aux expressions exil, adaptation et intégration. © Temps & Contretemps


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